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LE CYCLE INFERNAL(Suite)

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE GENERALE


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1 CONCLUSION

 

Nous avons récapitulé dans cet ouvrage les principales manifestations de l'activité multiforme déployée par la Compagnie de Jésus, au cours de quatre siècles, et l'on a pu constater que le caractère militant, et même militaire de la fameuse institution ultramontaine justifie amplement la qualification qu'on lui a souvent attribuée d'armée secrète de la papauté.

A la pointe de l'action, pour la plus grande gloire de Dieu - et surtout du Saint-Siège - telle est la consigne que ces soldats ecclésiastiques se sont donnée à eux-mêmes, et dont ils se font gloire - alors même qu'ils s'efforcent, par le livre et la presse pieuse, dont ils se sont assuré le contrôle, de travestir, autant qu'il est en leur pouvoir, en entreprises d' « apostolat », l'action qu'ils exercent dans leur domaine préféré, c'est-à-dire la politique des nations.

 

Toutes les habiletés d'un savant camouflage, les protestations d'innocence, les ironies quant aux « menées ténébreuses» que leur attribuerait gratuitement. à les entendre - l'imagination déréglée de leurs ennemis - que pèse tout cela devant l'hostilité unanime de l'opinion à leur égard, en tous temps, en tous lieux. devant l'inévitable réaction contre leurs intrigues qui les firent chasser de partout, y compris des pays les plus fermement catholiques ?

Argument invincible, en effet, que ces cinquante-six expulsions, pour ne citer que les principales ! Il suffirait à lui seul à prouver la nocivité foncière de cet Ordre.

La raison en est simple, d'ailleurs : comment pourrait-il ne pas être nocif aux sociétés civiles, puisqu'il constitue le plus efficace instrument que possède la papauté pour imposer sa loi aux gouvernements temporels, et que cette loi - par nature - n'a que faire des divers intérêts nationaux ? Le Saint-Siège, essentiellement opportuniste, peut bien les épouser à l'occasion, ces intérêts, quand ils coïncident avec les siens - on l'a bien vu en 1914 et en 1939 - mais, s'il leur apporte alors un substantiel concours, le résultat final n'en est pas pour autant bénéfique. Et cela aussi, on a pu le voir en 1918 et en 1945.

 

Redoutable à ses ennemis, c'est-à-dire à ceux qui lui résistent, le Vatican, cet amphibie clérico-politique, est plus fatal encore à ses amis. En usant de quelque vigilance, encore peut-on se prémunir contre ses coups fourrés, mais par contre ses embrassements sont mortels.

 

Sur ce sujet, M. T. Jung écrivait en 1874 ces lignes qui n'ont pas vieilli : « La puissance de la France est en raison inverse de l'intensité de son obéissance à la Curie romaine. » (1)

 

Témoin plus récent : M. Joseph Hours. Etudiant les effets de notre « désobéissance », toute relative du reste, il écrit :

« N'en doutons point, à travers tout le continent (et peut-être aujourd'hui sur tout le globe), dans la mesure où le catholicisme est accessible à la tentation de se laisser devenir politique, il est tenté aussi de devenir anti-français. » (2)

 

Notation fort juste, encore que le terme « tenté » apparaisse un peu faible. On n'en conclura pas pour autant qu'« obéir » serait plus profitable.

Ne vaut-il pas mieux, en effet, s'exposer à cette hostilité que d'être obligé de constater, comme le colonel Beek, ancien ministre des Affaires étrangères de la très catholique Pologne (2 bis) :

« Le Vatican est un des principaux responsables de la tragédie de mon pays. J'ai réalisé trop tard que nous avions poursuivi notre politique étrangère aux seules fins de l'Eglise catholique. »

Peu encourageant, au surplus, fut le sort du très apostolique empire des Habsbourg, et quant à l'Allemagne, si chère au coeur des papes, et particulièrement de Pie XII, elle n'eut guère à se louer, finalement, des coûteuses faveurs que lui prodiguèrent Leurs Saintetés.

Au reste, on peut se demander si l'Eglise romaine a recueilli quelque profit de cette folle prétention à gouverner le monde, que les Jésuites ont entretenue plus que tous autres dans son sein. Y a-t-il eu gain pour elle, ou perte, au cours des quatre siècles où ces boutefeux ont soufflé la discorde et la haine en Europe, y ont semé le carnage et les ruines, depuis la guerre de Trente ans jusqu'à la Croisade hitlérienne ?

En fait, la réponse est aisée : le plus clair résultat, le plus incontestable, c'est un amoindrissement continu de « l'héritage de Saint-Pierre » - triste bilan pour tant de crimes !

L'influence des Jésuites a-t-elle eu de meilleurs résultats au sein même du Magistère ? C'est fort douteux.

Ainsi que l'écrit un auteur catholique :

« Ils visent toujours à concentrer le pouvoir ecclésiastique dont ils commandent les ressorts. L'infaillibilité du pape exaspère évêques et gouvernements : ils la réclament quand même au concile de Trente, et l'obtiennent au concile du Vatican (1870)... Le prestige de la Compagnie fascine dans l'Eglise autant ses adversaires que ses amis. On la respecte ou du moins on la craint, on pense qu'elle peut tout, et l'on se conduit en conséquence. » (3)

 

Un autre écrivain catholique a fortement marqué les effets de cette concentration du pouvoir dans les mains du Pontife :

« La Société de Jésus s'est méfiée de la vie, source d'hérésie, et lui a opposé l'autorité.On dirait que le concile de Trente est déjà le testament du catholicisme. C'est le dernier concile véritable.

Après il n'y aura plus que le concile du Vatican qui consacre l'abdication des conciles.

On voit bien ce que gagnent les papes à la fin des conciles.

Quelle simplification - quel appauvrissement aussi!

La Chrétienté romaine prend son caractère de monarchie absolue, fondée maintenant et à jamais sur l'infaillibilité papale.

L'épure est belle mais la vie en fait les frais.

Tout vient de Rome et Rome ne peut plus s'appuyer que sur Rome. » (4)

 

Et plus loin, l'auteur résume ainsi ce qu'on doit porter à l'actif de la célèbre Compagnie : « Elle a peut-être retardé la mort de l'Eglise, mais par une sorte de pacte avec la mort. » (5)

 

C'est en effet une véritable sclérose, pour ne pas dire une nécrose, qui gagne le corps de l'Eglise sous cette emprise loyolesque. Gardiens vigilants du dogme, dont ils accentuent encore le caractère suranné par leur « mariologie » et leur « cordicolisme » aberrants, les Jésuites, maîtres de l'Université Pontificale grégorienne, fondée d'ailleurs par Ignace de Loyola, contrôlent l'enseignement des séminaires, supervisent les Missions, règnent au Saint-Office, animent l'Action catholique, dirigent la presse pieuse en tous pays, patronnent avec dilection les grands centres de pèlerinages : Lourdes, Lisieux, Fatima, etc. En bref, ils sont partout, et l'on peut regarder comme significatif que le pape, pour servir sa messe, soit nécessairement assisté d'un Jésuite, de même qu'il a toujours un Jésuite pour confesseur.

En assurant une concentration toujours plus parfaite du pouvoir entre les mains du Souverain Pontife, la Compagnie travaille donc en fait pour elle-même, et le pape, bénéficiaire apparent de la chose, pourrait reprendre à son compte le mot fameux : « Je suis leur chef, donc je les suis. »

Il devient de plus en plus vain, en conséquence, de voir aussi les ouvrages qui viennent de paraître en langue allemande :

- Hans Küng - Unfehlbar ? (le pape est-il infaillible ?) (Benziger Verbag - 1970).

- Karlheinz Deschner - Warum ich aus der Kirche ausgetretenbin (Kindler - 1970).

Vouloir distinguer, si peu que ce soit, l'action du Saint-Siège de celle de la Compagnie. Mais celle-ci, charpente osseuse de l'Eglise, tend à l'ossifier tout entière. Les évêques, depuis longtemps, ne sont plus que des fonctionnaires, les dociles exécuteurs des consignes venues de Rome, ou, pour mieux dire, du « Gésù ».

Sans doute, les disciples de Loyola s'efforcent-ils de masquer aux yeux des fidèles la rigueur d'un système de plus en plus totalitaire. La presse catholique, entièrement sous leur contrôle, affecte une certaine diversité d'inspiration, propre à donner à ses lecteurs l'illusion de quelque indépendance, d'une ouverture à des idées « nouvelles » : les Pères Tout-à-Tous pratiquent volontiers ces tours de gobelets qui ne trompent que les badauds. Mais, derrière ces amusettes, veille le Jésuite sempiternel, celui - dont un auteur précité a écrit : « Il a l'intransigeance innée. Capable de biaiser « par finesse, il n'excelle qu'à s'entêter. » (6)

De cet entêtement, et aussi de ces biais insidieux, on trouve d'excellents exemples dans le patient travail des membres de la Compagnie pour concilier, vaille que vaille, l'esprit « moderne » et scientifique, auquel ils se piquent d'être attentifs, avec les exigences de la « doctrine » en général et, plus particulièrement, avec ces formes de dévotion passablement idolâtriques - comme la « mariologie » et la thaumaturgie - dont ils demeurent les plus zélés propagateurs.

Dire que ces efforts sont couronnés d'un plein succès serait exagéré : à vouloir marier l'eau et le feu, on obtient surtout de la vapeur. Mais l'inconsistance même de ces nuées n'est pas pour déplaire à des esprits subtils, d'ailleurs fort avertis des dangers que court une piété sincère par trop de précision dans la pensée. « Vade retro, Satanas » !

A cet égard, la métaphysique allemande est d'un précieux secours : on en tire tout ce qu'on veut, et aussi le contraire. Il n'est pas d'enfantine superstition qui, traitée selon le mode pédantesque, n'en acquière quelque apparence de sérieux, voire de profondeur. Le jeu est amusant à suivre dans les revues, les bulletins de certains cercles culturels.

Il y a là une manne pour l'amateur, surtout pour celui qui, par une inclination un peu aberrante peut-être, se plaît à lire entre les lignes.

Cependant, les hommes, pétris de limon, ne vivant pas uniquement dans la sphère spéculative, les bons Pères n'ont pas manqué de donner à leur apostolat parmi les « intellectuels » une solide base temporelle. Aux dons de l'Esprit qu'ils prodiguent à leurs disciples, il était bon que se joignissent des avantages substantiels. La tradition est ancienne, d'ailleurs. Au temps de Charlemagne, les Saxons convertis recevaient une chemise blanche. Aujourd'hui, le bienfait de la Foi trouvée ou retrouvée se traduit par d'autres douceurs, spécialement dans le monde universitaire et le monde savant l'étudiant « faiblard » passe ses examens sans peine le professeur obtient la chaire de son choix ; le médecin « croyant », outre une riche clientèle, y gagne des tours de faveur pour son entrée dans quelque haut cénacle, etc... Ces recrues de choix, par un mécanisme naturel, en amèneront d'autres, et, comme l'union fait la force, leur action conjuguée s'exercera fort efficacement dans ce que l'on est convenu d'appeler les sphères dirigeantes.

C'est ce qui se voit en Espagne, à ce qu'on dit, et même ailleurs. M. Henri Fesquet, dans « Le Monde » du 7 mai 1956, a consacré un important article à l' « Opus Dei » espagnole. Définissant l'action de cette pieuse organisation occulte, il écrit :

« Ses membres... se donnent pour but d'aider les intellectuels à atteindre un état religieux de perfection à travers l'expérience de leur profession, et à sanctifier le travail professionnel. »

 

L'antienne n'est pas neuve, et M. Fesquet le sait bien, lui qui dit un peu plus loin :

« Ils sont accusés - et le fait ne semble pas niable - de vouloir occuper les postes-clés du pays, de chercher à noyauter l'Université, l'administration, le gouvernement, de s'efforcer d'en interdire l'accès ou même d'en chasser les incroyants et les libéraux. »

L' « Opus » aurait pénétré « clandestinement » en France en novembre 1954, en la personne de deux prêtres et de cinq laïcs, médecins ou étudiants en médecine. C'est fort possible, mais nous doutons que ce renfort venu de « tras los montes » fût bien nécessaire à la poursuite d'un travail de noyautage qui sévit depuis longtemps en France, principalement dans les milieux médicaux et universitaires, comme l'ont révélé certains scandales dans les examens et les concours.

En tout cas, la branche française de cette Oeuvre, qui se dit : « de Dieu », ne semble pas tellement clandestine si l'on en juge par ce qu'en écrivit François Mauriac :

«... J'ai reçu une confidence étrange, si étrange que si elle n'était signée d'un écrivain catholique de mes amis en qui j'ai confiance, je croirais à une farce. Il avait proposé un article à une revue qui l'accepta avec joie, mais ne lui en accusa pas réception. Des mois passent, mon ami s'inquiète, s'informe, et reçoit enfin du directeur de la revue cette réponse : Sans doute savez-vous que depuis quelques mois l' « Opus Dei » a un droit de regard sur nos sommaires. Or l' « Opus Dei » refusait absolument que ce texte parût. » Cet ami me pose la question : « Qu'est-ce que l' « Opus Dei ? » Et moi je la pose ouvertement et ingénument... » (7)

Cette question - dont M. François Mauriac nous laisse entendre qu'elle est moins « ingénue » qu'il ne dit - l'éminent académicien aurait pu la poser dans des milieux qu'il connaissait bien : écrivains, éditeurs, libraires, hommes de science, conférenciers, gens de théâtre, cinéastes - à moins qu'il n'eût préféré se renseigner tout simplement dans les salles de rédaction.

Quant à l'opposition que l' « Opus Dei » rencontrerait chez certains Jésuites, on ne peut y voir qu'une rivalité de boutiques. La Compagnie - nous l'avons dit et tout le démontre - est « moderniste » aussi aisément qu' « intégriste » selon les opportunités, entendant bien avoir un pied dans chaque camp. Du reste, c'est le même journal « Le Monde » qui, par la plume de M. Jean Créach, nous invitait ironiquement à admirer un « Autodafé des Jésuites espagnols », heureusement limité aux oeuvres de la littérature française. Certes, il n'apparaît nullement comme un « moderniste », ce censeur jésuite dont M. Jean Créach écrit:

« Si le Père Garmendia avait le pouvoir du cardinal Tavera, celui dont le Greco a ressuscité le regard comme la foudre dans un masque verdâtre au-dessus de la pourpre, l'Espagne ne connaîtrait de notre littérature que des auteurs châtrés... et si possible décapités. »

 

Puis, après d'amusants exemples du zèle purificateur déployé par le Révérend Père, l'auteur rapporte cette réflexion pertinente :

« Les cervelles formées par nos Jésuites, nous soufflait une méchante langue, sont-elles si faibles qu'elles ne puissent affronter le moindre danger pour en triompher elles-mêmes ? Mais dites-moi, cher ami, si elles n'en sont pas capables, que vaut l'enseignement qui les fait si molles ? » (8)

 

A ce critique facétieux on petit répondre que la dite mollesse, dans les cervelles pétries par les Jésuites, fait justement la plus claire valeur de leur enseignement - comme aussi son danger.

C'est toujours là qu'il faut en revenir. Par vocation spéciale - et nonobstant quelques exceptions honorables, voire fameuses - ils sont les ennemis jurés de la liberté de l'esprit : décervelés décerveleurs.

C'est à la fois leur force, leur faiblesse et leur nocivité. M. André Mater a fort bien marqué le totalitarisme absolu de leur Ordre, en écrivant :

« Par la discipline qui le soude en esprit à tous ses confrères, chacun deux agit et pense avec la force de trente mille autres. C'est le fanatisme jésuitique. » (9)

Plus redoutable de nos jours qu'il ne le fut jamais, ce fanatisme jésuitique, régnant en maître sur l'Eglise romaine l'a engagée profondément dans les compétitions de la politique mondiale, où se complaît l'esprit militant et militaire qui distingue la Compagnie. C'est par les soins de celle-ci que la Croix papale, alliée à la croix gammée, a livré un assaut mortel au libéralisme exécré, et tenté de réaliser ce <nouveau moyen âge » qu'Hitler promettait à l'Europe. (10)

Malgré les plans mirobolants de von Ledochowski, malgré Himmler, « notre Ignace de Loyola », malgré les camps de la mort lente, malgré le pourrissement des esprits par l'Action catholique, et la propagande effrénée - des Jésuites aux Etats-Unis, l' « homme providentiel » échoua dans son entreprise, et l' « héritage de Saint-Pierre », bien loin de s'arrondir vers l'Est, n'en fut que plus largement amputé.

Du moins il demeure un fait indéniable : c'est que le gouvernement national-socialiste, « le plus catholique que l'Allemagne ait connu », (10) en fut aussi, et de beaucoup, le plus abjectement cruel - sans excepter de la comparaison les époques de barbarie. Constatation pénible, certes, pour bien des croyants, mais qu'ils seraient sages de méditer. Dans les « burgs » de l'Ordre, où le dressage était calqué sur la méthode jésuitique, le maître - au moins apparent - du Ille Reich - éleva cette « élite SS » devant laquelle, selon son voeu, le monde a « tremblé » - mais a aussi vomi de dégoût. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. « Il y a des disciplines trop dures pour l'âme humaine et qui brisent définitivement une conscience ... Crime d'aliénation de soi-même masqué d'héroïsme ... Aucun commandement ne peut-être bon, si, d'abord, il vicie la nature d'une âme. Quand on a engagé son être sans limite dans une société, comment attacherait-on une grande importance à d'autres êtres. » (11)

 

Les « autres êtres » ne comptaient guère, en effet, pour les chefs nazis, dont on peut dire, autant que des Jésuites:

« Ils ont fait de l'obéissance une idole. » (12)

Au reste, c'était cette obéissance absolue qu'invoquaient les accusés de Nuremberg, comme excuse à leurs horribles crimes.

Enfin, empruntons encore au même auteur, qui a si bien analysé le fanatisme jésuitique, ce jugement définitif :

« On reproche à la Compagnie son habileté, on lui reproche sa politique, sa ruse, on lui prête tous les calculs, toutes les arrières-pensées, tous les coups fourrés, on lui reproche jusqu'à l'intelligence de ses membres. Et pourtant, il n'est pas un pays peut-être où la Société n'ait eu les pires mécomptes, où elle n'ait fait scandale, et attiré sur elle la foudre.

« Si leur machiavélisme avait la profondeur qu'on lui prête généralement, ces hommes graves et réfléchis se jetteraient-ils, à chaque instant, dans des abîmes que la sagesse humaine peut tout de même prévoir, dans des catastrophes auxquelles ils devaient bien s'attendre, puisque l'Ordre en a connu de pareilles, dans tous les Etats policés ?

« L'explication est simple : un génie puissant gouverne la Société, un génie si puissant qu'il la pousse, parfois, contre des écueils, comme si elle pouvait les briser quand même, « ad majorem Dei gloriam ».

« Ce génie, ce n'est pas celui du général, ni de ses conseils, ce n'est pas celui des provinciaux ni des bonnes têtes de chaque maison... »

« C'est le génie vivant de ce grand corps, c'est la « force fatale, qui résulte de ce rassemblement de « consciences immolées, d'intelligences liées, c'est la « force explosive, c'est la fureur dominatrice de l'Ordre, « résultant de sa nature même.

« Dans une grande accumulation de nuages, la « foudre est en puissance, et il faut bien que l'orage « éclate. » (13)

 

De 1939 à 1945, l'orage a fait 57 millions de morts, ravageant et ruinant l'Europe.

Prenons garde qu'une autre catastrophe, pire encore, ne couve au sein de ces mêmes nuées, que la foudre ne tombe une nouvelle fois, jetant le monde à ces « abîmes que la sagesse humaine peut tout de même prévoir », mais dont nulle puissance ne pourrait désormais le tirer, s'il avait le malheur de s'y laisser précipiter.

Malgré ce qu'affectent de dire les porte-parole de Rome, ce n'est pas un « anticléricalisme désuet» qui nous a incité à étudier soigneusement la politique vaticane, c'est-à-dire jésuite, et à en dénoncer les mobiles et les moyens, mais bien la nécessité qui s'impose d'éclairer le public sur la sournoise activité de fanatiques qui ne reculent devant rien - le passé l'a trop souvent prouvé - pour atteindre leurs buts.

On a vu au XVIII' siècle les monarchies européennes s'unir pour exiger la suppression de cet Ordre néfaste. De nos jours, il peut nouer à loisir, ses intrigues sans que les gouvernements démocratiques paraissent s'en soucier.

Le danger que la Compagnie fait courir au monde est cependant infiniment plus grand aujourd'hui qu'au temps du « pacte de famille », plus grand encore que lors des deux guerres mondiales.

Nul ne peut se faire d'illusions sur les conséquences mortelles que pourrait avoir un nouveau conflit.

FIN

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En dépit de la virulence de cette thèse, il est facile de se rendre compte, en parcourant la Bibliographie qui suit, que les textes cités dans cet ouvrage sont extraits, pour la majeure partie, de publications non suspectes d'hostilité à l'égard du Saint-Siège.

 

NOTE. - Un SUPPLEMENT à l'ouvrage rédigé par Edmond Paris est envoyé GRATUITEMENT sur demande (accompagnée d'une enveloppe timbrée) par la Librairie FISCHBACHER, 33, rue de Seine, Paris 6e.

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2 BIBLIOGRAPHIE GENERALE

NOTE : Les titres marqués * sont référés également dans les notes de l'ouvrage.

 

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Veröffentlichungen Kommission fur Neuere Geschichte Osterreichs 26 Wien, Leipzig 1930.

Tous ces livres (et environ 2.000 volumes) sont à la disposition des historiens et des chercheurs à la « Fondation Edmond Paris », Foyer Philosophique, 16, rue Cadet, Paris 9'.

 

Un SUPPLEMENT à l'ouvrage rédigé par Edmond Paris est envoyé GRATUITEMENT sur demande (accompagnée d'une enveloppe timbrée) par la Librairie FISCHBACHER, 33, rue de Seine, Paris 6e.


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