A46 - L'Eucharistie

Article de Let Us Reason Ministries. L'original anglais peut être consulté sur le site http://www.letusreason.org

Reproduction autorisée, pourvu qu'elle soit intégrale, et que la source soit indiquée.

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La Sainte Cène du Nouveau Testament vient de la Fête de Pâque. Jésus a accompli une tradition que les Juifs avaient conservée pendant plus de 1.500 ans.

Lorsque Jésus a dit : "Ceci est mon corps, ceci est mon sang," Il n'était pas encore mort. Il n'a jamais prévu que nous prenions la Cène comme une source de grâce. Nous devons le faire en mémoire de ce qu'Il allait accomplir, jusqu'à ce qu'Il vienne.

La Fête de Pâque préfigurait la venue de Christ. La Cène commémore ce qu'Il a accompli sur la croix. Toutes les Fêtes Juives sont l'ombre des choses à venir. Elles devaient aider la nation Juive à demeurer dans la bénédiction de Dieu, et à reconnaître Christ à Sa venue.

Quand Jésus a dit : "Il faut que vous mangiez ma chair et que vous buviez mon sang," Il employait un langage symbolique. Il ne disait pas que nous devions le faire d'une manière littérale. Cela symbolisait la vie qu'Il allait offrir.

A-t-Il donné à manger à Ses disciples une partie de Son corps ? Si les Chrétiens devaient littéralement manger une partie de Son corps, il y a longtemps qu'il devrait être entièrement consommé ! La seule manière de se sortir de cette impossibilité est d'affirmer que le corps de Jésus est un corps spirituel, et qu'il peut donc être mangé. Mais, dans ce cas, cela revient à affirmer que Jésus n'est pas réellement ressuscité dans un corps physique.

En réalité, Jésus est ressuscité dans un corps physique glorifié, vivant pour l'éternité, et intact dans toutes ses parties !

Selon le Catéchisme Catholique (1106, 1374), le pain et le vin deviennent "véritablement le vrai corps de Christ le Seigneur, Celui qui est né de la Vierge."

Il est écrit dans un document du Concile Vatican 2 (vol. 2) : "Le corps est donné pour nous. Le sang est celui qui a été versé pour la rémission des péchés. Ils sont offerts à Dieu par l'Eglise comme un sacrifice pour le monde entier. Dans l'Eucharistie, Christ est présent, et offert comme le sacrifice qui nous donne la paix."

Contrairement à cette affirmation, la Bible dit que Christ S'est offert sur la Croix pour nous donner la paix.

Quand on immole une victime, on la met à mort pour l'offrir en sacrifice. L'Eglise Catholique enseigne que Christ, lors du sacrifice de la Messe, ne souffre pas, ne verse pas Son sang, et ne meurt pas. Il passe simplement par une "immolation sans effusion de sang" (Pape Pie XII, Mediator Dei, N° 70). Cela permet à Christ d'être présent, grâce au sacrement de l'Eucharistie, sous les apparences du pain et du vin, et de devenir une "victime très sainte" (Catéchisme Catholique, 11085, 1353, 1362, 1364, 1367, 1383, 1409, 15451).

Le Catholicisme Romain enseigne que Christ, une fois qu'Il est présent sous forme de victime sur l'autel, peut alors S'offrir à Dieu le Père, par les mains du prêtre, et en union avec l'Eglise (1354, 1357).

Ce "renouvellement" de la mort de Christ, en présence de Dieu le Père, s'effectue lorsque le prêtre prononce les paroles suivantes, au cours de la Messe : "Père, nous T'offrons, Dieu de gloire et de majesté, ce sacrifice saint et parfait : le pain de vie et la coupe du salut éternel. Jette un regard favorable sur ces offrandes et accepte-les… Dieu Tout-Puissant, nous Te prions que Ton ange emporte ce sacrifice jusqu'à Ton autel dans le ciel. Puis, alors que nous recevons de cet autel le corps et le sang sacrés de Ton Fils, remplis-nous de toute grâce et de toute bénédiction." (Prière de commémoration de la première prière eucharistique).

Quand Jésus S'est offert en sacrifice sur la croix, Son sang a coulé de Son corps. Il n'en est pas ainsi pour la Messe. Pourtant, la Messe n'est pas une simple illustration. L'Eglise Catholique insiste sur le fait que la Messe est "un sacrifice réel." Elle ne symbolise pas un événement réel passé, mais elle constitue en soi le "sacrifice effectif de l'Eucharistie" (Concile de Trente, Session 22, enseignements et canons sur le Très Saint Sacrifice de la Messe, chap. 1).

L'épître aux Hébreux dit que la confirmation d'un testament dépend de la mort du testateur. Or la Messe présente Christ dans Sa mort et Son état de victime, souffrant sans cesse pour répandre Sa grâce. Il est sans cesse immolé. (Catéchisme Catholique, 1353, 1362, 1364, 1367, 1409).

Ainsi, pour le Catholicisme, la Messe n'est pas une commémoration de l'œuvre déjà accomplie par Jésus, mais un sacrifice réel, accompli par le prêtre, qui l'offre ensuite à ceux qui le consomment pour qu'ils reçoivent une grâce.

À chaque Messe, le prêtre renouvelle le sacrifice de Christ et le présente au Père (Catéchisme, 1354, 1357).

En revanche, la Bible dit que Christ S'est donné Lui-même, volontairement. Jésus a dit : "Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même ; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père" (Jean 10:17-18).

Rappelez-vous quand Moïse a frappé le rocher par deux fois, au lieu de lui parler, comme Dieu le lui avait ordonné. Le Nouveau Testament nous dit que ce rocher était Christ. Moïse a désobéi à Dieu et il ne put entrer dans la terre promise. À combien plus forte raison les prêtres catholiques désobéissent-ils à Dieu, lorsqu'ils offrent continuellement Christ en sacrifice sur des autels faits de main d'homme ! Ils frappent le rocher bien plus de deux fois !

Selon la doctrine de l'Eglise Catholique, chaque fois qu'un prêtre offre la Messe, la colère de Dieu contre le péché est apaisée. La Messe est mise sur le même plan que la croix : elle est un sacrifice propitiatoire, qui apaise la colère de Dieu. Dans ce "divin sacrifice" accompli lors de la Messe, Christ est soi-disant offert à chaque fois en sacrifice, sans effusion de sang, alors qu'Il S'est offert une fois pour toutes sur la croix, dans un sacrifice sanglant !

Le Concile de Trente enseigne que "la Messe est réellement un sacrifice propitiatoire, et que si nous nous approchons de Dieu avec un cœur pur et une foi sincère, dans la crainte et le respect, nous obtiendrons miséricorde et grâce, pour être secourus dans nos besoins," (selon Hébreux 4:16).

Le Concile affirme que "Dieu est apaisé par l'offrande du sacrifice de la Messe, et qu'Il nous donne gracieusement le don de la repentance, en absolvant même une énorme quantité d'offenses et de péchés" (Concile de Trente, session 22, enseignements et canons sur le Très Saint Sacrifice de la Messe, chap. 22).

La Messe est donc "un sacrifice sans effusion de sang, qui fait l'expiation pour les péchés des vivants et des morts" (Catéchisme de l'Eglise Catholique, 1367, 1371, 1414).

Si le pain et le vin de la Messe deviennent réellement le corps et le sang de Christ, pourquoi la doctrine catholique affirme-t-elle que la Messe est un sacrifice sans effusion de sang ? De quoi s'agit-il en fait ? Les Catholiques ont besoin de le dire clairement.

L'Eglise Catholique affirme qu'il s'agit d'un sacrifice sans effusion de sang. Or, la Bible dit que "sans effusion de sang, il n'y a point de pardon du péché" (Hébreux 9:22).

Si le vrai sacrifice de Jésus sur la croix a été accompagné d'une effusion de sang, pourquoi n'y a-t-il aucune effusion de sang à la Messe ? Pourquoi se contente-t-elle de "changer" le vin en sang, sans que ce "sang" soit versé ?

Un sacrifice sans effusion de sang n'a aucune puissance. Ce n'est qu'un rite apparent sans valeur. Tandis que le sang de Jésus est efficace, et l'a toujours été tout au long de l'histoire.

Cette doctrine de l'Eucharistie ne fait que nous prouver que l'Eglise Catholique ne croit absolument pas en la valeur éternelle du sacrifice de Jésus sur la croix ! Sinon, elle n'aurait aucun besoin de le répéter sans cesse au cours de la Messe, en représentant constamment Christ comme une victime sur l'autel. Christ a déjà été offert comme Victime, une fois pour toutes !

Christ S'est offert Lui-même. Tandis qu'à la Messe, ce sont des hommes qui L'offrent, et qui s'appellent "prêtres de Dieu" ! Ils se procurent du pain et du vin, et utilisent leurs pouvoirs exclusifs pour changer la substance de ces éléments, d'une manière que les Catholiques ne peuvent expliquer, mais qu'on leur demande de croire.

La doctrine catholique enseigne que le sacrifice de la Messe continue à accomplir en permanence l'œuvre de la rédemption (Catéchisme Catholique 1364, 1405, 1846).

Chaque Messe "applique la puissance salvatrice du sacrifice de la croix" (Catéchisme Catholique 1366, 1407, 1416, 1566).

Voici ce qu'a décrété le Concile de Trente, dans son Canon N° 1 : "Si quelqu'un nie que le corps et le sang, ainsi que l'âme et la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ, et par conséquent le Christ tout entier, soient réellement et substantiellement contenus dans le sacrement de la Très Sainte Eucharistie, et s'il dit que Christ n'y est présent qu'en signe ou en représentation, qu'il soit anathème (maudit) !"

La Bible enseigne que nous ne rencontrons pas Christ au travers d'un sacrement. Mais nous sommes en relation avec Lui par Son Esprit. Nous n'avons pas besoin pour cela de choses fabriquées par des mains d'hommes.

La Bible dit dans Hébreux 10:10-12 : "C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu."

"Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité" (1 Jean 1:7-9).

Ce sang qui nous purifie constamment est celui qui a été versé sur la croix, pas celui de la communion catholique ! La Messe est un sacrifice continuel. La Bible nous enseigne que les sacrifices de l'Ancien Testament, qui devaient sans cesse être répétés, révélaient leur faiblesse.

Si le sacrifice de la Messe était réellement puissant, quel besoin y aurait-il de le répéter chaque jour, ou chaque semaine ? Le sacrifice de Christ était entièrement différent des sacrifices d'animaux, qui devaient dans cesse être répétés. Le sacrifice de Christ a été accompli une fois pour toutes. Il a satisfait Son Père. Ses effets sont toujours efficaces aujourd'hui, parce que Christ ne peut plus mourir. Il est un Souverain Sacrificateur éternel. Son œuvre est éternelle.

Quand Jésus S'est offert en sacrifice sur la croix, Ses dernières paroles ont été : "Tout est accompli !"

Dans l'offrande de la Messe, il y a une victime, le Seigneur Jésus-Christ, sous l'apparence du pain et du vin. C'est pour cela que l'Eglise Catholique a appelé la petite galette consacrée "hostie." Ce mot provient d'un mot latin qui signifie "victime." Le prêtre prononce ces paroles : "Nous offrons la victime immaculée à Dieu le Père, par le Saint-Esprit" (Concile Vatican II, Instructions générales concernant la Liturgie de la Messe, Missel Romain, chap. 2, sect. 55).

Pouvons-nous accepter que la Deuxième Personne de la Trinité divine subisse de force une telle incarnation continuelle, en collaboration avec l'industrie alimentaire ?

Une hostie de parle pas, ne bouge pas. Comment peut-elle se transformer en Christ ? Elle est produite par l'industrie humaine. Christ ne peut Se trouver dans des objets inanimés ! Dans Actes 7:48-49, Etienne cite le Psaume 102:25 : "Mais le Très-Haut n'habite pas dans ce qui est fait de main d'homme, comme dit le prophète : Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, ou quel sera le lieu de mon repos ?"

Pourtant, l'Eglise Catholique dit que c'est ce que Dieu fait. Pour elle, l'hostie est "Christ Lui-même, le Christ tout entier."

Dieu seul est digne d'être adoré. On n'adore pas des objets faits de la main de l'homme. Dieu nous interdit de faire des images ou des représentations quelconques de tout ce qui habite sur la terre ou dans le Ciel. Pourtant, l'Eglise Catholique adore l'hostie consacrée.

"Dans la liturgie de la Messe, nous exprimons notre foi dans la présence réelle de Christ, sous les espèces du pain et du vin, en particulier en nous agenouillant ou en nous prosternant profondément, comme signe d'adoration de notre Seigneur."

L'Eglise Catholique a toujours adoré et vénéré le sacrement de l'Eucharistie. "Nous lui offrons la même adoration que celle que nous offrons à Dieu" (Concile de Vatican II, sur la sainte communion et l'adoration du mystère de l'Eucharistie, en dehors de la Messe, N° 21). "Dieu désire que le pain et le vin consacrés soient adorés comme étant divins" (Catéchisme Catholique, 1178, 1183, 1378, 1418).

Rappelez-vous l'histoire du serpent d'airain dans le désert. Les Juifs qui le regardaient étaient guéris. Mais, dans la suite des temps, ils ont fini par en faire une idole. En hébreu, le mot "idole" se traduit par "eliyl," ce qui signifie : "vanité, sans valeur aucune, chose de néant, chose bonne à rien." Toujours en hébreu, "adorer" se traduit par le même mot que "se prosterner, s'incliner, s'abaisser devant un supérieur pour lui rendre hommage, rendre un culte à de faux dieux ou aux anges." Pour les Juifs, le fait de s'incliner devant quelqu'un d'autre que Dieu, ou de faire une génuflexion devant lui, est considéré comme un acte d'adoration, donc d'idolâtrie. Il en est de même pour le fait de brûler de l'encens ou d'allumer un cierge (Voir Exode 20).

C'est la raison pour laquelle l'emploi du pain et du vin par Jésus est nécessairement symbolique. Seul le sacrifice réel de Jésus a fait propitiation pour nos péchés. Faire propitiation signifie offrir à Dieu quelque chose qui apaise Sa colère.

La Bible n'enseigne nulle part que le pain et le vin constituent un sacrifice. Jésus a été Le Sacrifice Vivant. Le pain et le vin ne sont que des symboles de ce qui a réellement existé. Jésus les a utilisés pour illustrer l'acte réel qu'Il allait accomplir.

Pouvons-nous enfermer Dieu dans un objet inanimé ? Jésus nous a promis qu'Il serait avec nous "tous les jours, jusqu'à la fin du monde." Si nous croyons que le Seigneur demeure déjà en nous par le Saint-Esprit, nous n'avons plus besoin de cette doctrine qui veut nous faire croire que nous avons besoin "d'absorber" Jésus au travers de l'hostie, pour recevoir Sa grâce !

Prenez une hostie, et laissez-la à l'air libre pendant quelque temps. Vous verrez ce qu'elle va devenir ! Le Corps de Christ peut-il se corrompre ?

L'hostie peut être bouger ? Peut-elle parler ? Elle n'a aucune vie en elle. Seuls les prêtres ont réussi à faire croire aux gens qu'elle était vivante ! Elle constitue exactement ce que la Bible appelle une idole.

L'Eglise Catholique a bien compris que l'apparence physique du pain et du vin contredisent la doctrine de la présence réelle. Pour expliquer cette contradiction, elle enseigne que les "qualités physiques" restent celles du pain et du vin, mais que leur "substance" (leur nature réelle) change (1373-1377, 1413).

Mais n'est-ce pas la nature interne d'un objet qui produit son apparence externe ? La Bible ne présente aucun "miracle" montrant que rien ne s'est passé en apparence, alors qu'il se serait passé quelque chose d'invisible ! On demande aux fidèles de croire aveuglément une telle absurdité : croire que quelque chose s'est passé, alors que rien ne s'est passé ! Dieu n'a jamais agi ainsi avec l'homme dans la Bible !

Imaginez Jésus dire à un aveugle qu'il est guéri, alors qu'il est toujours aveugle, ou dire à un amputé qu'il est guéri, alors qu'il lui manque toujours un membre !

Les paroles de Jésus à propos du pain et du vin sont parfaitement compréhensibles quand on s'en tient à leur sens symbolique. Son Corps reste Son corps, et le pain et le vin restent du pain et du vin. Leur substance reste cohérente avec leur apparence extérieure.

Ainsi, en prenant la Cène, nous ne consommons pas Christ physiquement, mais nous sommes en communion spirituelle avec Lui.

La Bible nous dit que Jésus est à présent sur le trône et qu'Il règne dans le Ciel. Son retour physique sur la terre ne s'est pas encore produit. La Bible ne dit pas que le Seigneur Jésus peut être présent dans Son corps physique à plus d'un endroit à la fois. Les Catholiques répondent : "Mais Christ est Dieu, et Dieu est omniprésent !"

Certes, mais Son omniprésence concerne Sa présence spirituelle et non sa présence physique. Dans Matthieu 24:23-26, Jésus a dit : "Si quelqu'un vous dit alors : Le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez pas. Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus. Voici, je vous l'ai annoncé d'avance. Si donc on vous dit : Voici, il est dans le désert, n'y allez pas ; voici, il est dans les chambres, ne le croyez pas."

"Les chambres" dont parle Jésus pourraient très bien être le petit tabernacle sur l'autel catholique, ou le présentoir de l'hostie, ou l'hostie elle-même !

Ne le croyez pas ! Croyez-vous qu'il soit possible de faire descendre Jésus du ciel ? Les prêtres prétendent posséder ce pouvoir ! Ils font descendre Jésus du Ciel à chaque Messe !

Pourtant, selon la Parole de Vérité, et non la tradition des hommes, voici ce qu'il est écrit dans la Bible : "Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi : Ne dis pas en ton cœur : Qui montera au ciel ? C'est en faire descendre Christ ; ou : Qui descendra dans l'abîme ? C'est faire remonter Christ d'entre les morts. Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c'est la parole de la foi, que nous prêchons. Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut, selon ce que dit l'Ecriture : Quiconque croit en lui ne sera point confus" (Romains 10:6-11).

La doctrine catholique prétend donc que les prêtres ont le pouvoir d'obliger Dieu à S'incarner dans une hostie. Les avertissements de Jésus dans Matthieu 24 s'appliquent bien ici ! Dieu n'associe pas Sa puissance et Sa grâce à des objets inanimés. Christ est actuellement assis dans Son corps physique à la droite du Père.

Allons-nous croire sérieusement que nous mangeons littéralement le Seigneur dans l'hostie, et qu'Il va être digéré par notre corps comme n'importe quelle autre nourriture ? Cela ressemble à la vision Hindoue du panthéisme ! Cette doctrine est influencée par les doctrines païennes, qui affirment que Dieu réside dans des objets inanimés.

Ne trouvez-vous pas répugnante l'idée même d'avoir à mastiquer le corps de Christ entre vos dents, et d'avoir à Le digérer ?

Il est écrit dans 1 Jean 4:2-3 : "Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde."

Cela signifie que Jésus ne S'est incarné qu'une seule fois. Jean écrit cette épître après la résurrection de Jésus. Le mot grec utilisé par Jean indique une action continuelle, depuis le passé, jusque dans l'avenir. Cela signifie que Jésus S'est incarné dans un corps physique, et que c'est ce même corps physique qui est ressuscité, et qui est le Sien aujourd'hui et éternellement !

Jésus ne vient pas S'incarner dans de nombreux petits corps, les hosties, à l'invocation d'un prêtre, pour être absorbé, digéré par Ses fidèles, et finir dans les lieux secrets ! Je regrette de devoir être aussi suggestif, mais c'est la vérité !

Jésus S'est incarné dans la chair une seule fois. Il est mort dans Sa chair. Il est ressuscité dans Sa chair, et Il possède pour l'éternité un corps physique ressuscité !

Il n'accorde pas Sa puissance et Sa grâce à des objets inanimés. La grâce vient de la personne du Père et de Jésus-Christ, comme le déclarent les Ecritures.

Les Catholiques ont besoin de croire en la Parole de Dieu pour connaître la vérité, et de cesser de croire en leur Catéchisme et en leurs traditions !

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