A409.
L'expiation comprend la guérison.Article de Tom Brown. L'original peut être consulté en Anglais à l'adresse suivante :
http://www.tbm.org/healingatonement.htmReproduction de la traduction française autorisée, pourvu quelle soit intégrale, et que les sources soient indiquées.
Il existe trois doctrines principales concernant la guérison divine : la première dit que la guérison n'est plus pour aujourd'hui ; la seconde dit qu'il s'agit d'une grâce particulière pour certains ; la troisième affirme que la guérison est comprise dans l'expiation accomplie par Jésus-Christ sur la croix.
Voici un court résumé de ces trois doctrines :
Selon cette doctrine, la guérison était un don particulier donné aux premiers apôtres pour confirmer la validité de l'Evangile.
Depuis plus d'un siècle, il y a eu tellement de révélations nouvelles concernant la guérison divine qu'il y a bien peu de Chrétiens qui croient encore que la guérison n'est plus pour aujourd'hui. Leur nombre est en constante diminution. Je ne prendrai donc pas le temps de réfuter ici en détail cette doctrine.
Je préfère consacrer cet article à voir avec vous si la guérison des maladies et des infirmités est comprise ou non dans l'expiation accomplie par Jésus sur la croix. Si la guérison est bien comprise dans l'expiation, vous n'aurez plus besoin de vous demander si Dieu veut vous guérir ou non.
Si Jésus a pris sur Lui nos infirmités et nos maladies sur la croix, il n'y a plus aucune raison pour que vous continuiez à les porter !
Selon cette doctrine, la guérison est encore pour aujourd'hui, mais elle est réservée à certains. Cette doctrine ne croit donc pas que la guérison soit comprise dans l'expiation.
Cette doctrine est la plus répandue au sein du Corps de Christ. Selon cette théorie, Dieu guérit toujours certains, selon Sa souveraineté. Si Dieu ne veut pas guérir certaines personnes, alors elles ne pourront jamais être guéries, quelle que soit la foi qui pourra être exercée. Le malade doit alors accepter sa maladie comme étant la volonté de Dieu pour lui.
Il est clair que cette doctrine ne peut jamais donner la foi pour la guérison. Il est presque impossible à un malade d'exercer une foi persévérante, s'il adhère à cette doctrine. Si la guérison ne se manifeste pas, on en déduit que ce n'est pas la volonté de Dieu de vous guérir, tout au moins pas maintenant.
Comment ce malade va-t-il donc prier pour sa guérison ? Dans ce cas, la foi n'est pas très importante, elle peut même être inexistante. Les gens qui croient à cette doctrine dépendent avant tout de la souveraineté de Dieu, et non de leur propre foi. En général, ils prient de la manière suivante : "Seigneur, si c'est Ta volonté, je Te prie de me guérir !"
Bien entendu, dans la Bible, l'accent est mis non sur la souveraineté de Dieu, mais sur notre foi. Jésus a constamment répété aux malades : "Ta foi t'a guéri !" Il n'a jamais dit, même pas une seule fois : "C'est la souveraineté de Dieu qui t'a guéri !"
Cette doctrine de la grâce particulière est incapable de donner une foi ferme.
3. La maladie est comprise dans l'expiation accomplie par Jésus-Christ.
On ne peut développer une foi ferme que si l'on réalise que la guérison est comprise dans le plan rédempteur de Dieu. On peut alors prier de la manière suivante : "Père, au Nom de Jésus, et selon Ta Parole, je crois que Jésus S'est chargé de mes infirmités et de mes maladies. C'est par Ses meurtrissures que je suis guéri. Je m'appuie sur Ta Parole, pour croire que je suis guéri. Merci de me guérir maintenant !"
Comprenez-vous comment les doctrines que vous acceptez peuvent déterminer le niveau de votre foi, quand vous priez pour une guérison ?
La maladie vient du péché.
Nous avons besoin de revenir au commencement. Comment a débuté la maladie ? Quand Dieu a créé le monde, était-il rempli de maladies ? Il y en a beaucoup qui le croient. La maladie est tellement universelle que les gens ont fini par l'attribuer à Dieu.
Toutefois, la Bible nous révèle une autre raison, pour laquelle la maladie est entrée dans le monde. Quand Dieu a créé le monde, la Bible dit : "Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon" (Genèse 1 : 31).
Quand Dieu a créé le monde, il n'y avait rien de mauvais. Tout était très bon ! La Bible nous enseigne qu'il s'est ensuite produit quelque chose d'affreux. Adam a péché contre Dieu. Voici comment Paul explique le péché :
"C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché " (Romains 5 : 12).
La conséquence du péché fut la mort. Qu'est-ce que la maladie ? La maladie est un agent de mort. La maladie veut tuer. Sans la maladie, la mort de la plupart des gens serait retardée. C'est le péché qui a produit la mort. La maladie n'est que l'enfant de sa mère, qui est la mort.
Voici comment nous pourrions aussi le dire : la maladie est entrée dans le monde par le péché. Sans le péché, il n'y aurait eu aucune maladie. La maladie n'existe que parce que le péché existe.
Un autre passage de l'Ecriture affirme ceci :
"Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance. Ses disciples lui firent cette question : Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c'est afin que les uvres de Dieu soient manifestées en lui" (Jean 9 : 1-3).
A première vue, vous pourriez penser que Jésus contredit ce que je viens de vous dire. Mais considérez ce passage plus attentivement. Les disciples savaient que la maladie était causée par le péché. Simplement, ils ne savaient pas quel péché avait provoqué la cécité congénitale de cet homme. Ils supposaient soit que le bébé ait péché dans le sein de sa mère, soit que ses parents aient eux-mêmes péché.
Voici ce que Jésus leur répondit : "Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché." Jésus n'a pas dit que personne n'avait péché. Il a simplement affirmé que cette maladie ne pouvait être imputée ni à cet homme ni à ces parents. Jésus aurait pu saisir cette occasion pour enseigner que le péché et la maladie ne sont pas associés, mais Il ne l'a pas fait. Car Il savait que la maladie est liée au péché. En premier lieu, elle est liée au péché originel.
Un jour, Jésus guérit un homme à la Belle Porte du Temple. Plus tard, il rencontra à nouveau cet homme, et lui dit : "Voici, tu as été guéri ; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire" (Jean 5 : 14).
Dans ce cas, Jésus a reconnu que c'était le péché de cet homme qui avait provoqué son infirmité. C'était son péché qui avait causé sa maladie.
On connaît l'histoire de David, qui avait commis l'adultère avec Bath-Shéba. Ils eurent un enfant, qui naquit malade, et qui finit par mourir. Pourquoi ?
"David dit à Nathan : J'ai péché contre l'Eternel ! Et Nathan dit à David : L'Eternel pardonne ton péché, tu ne mourras point. Mais, parce que tu as fait blasphémer les ennemis de l'Eternel, en commettant cette action, le fils qui t'est né mourra" (2 Samuel 12 : 13-14).
Nous voyons donc qu'une maladie peut aussi être causée par le péché de quelqu'un d'autre. Après tout, nous connaissons des maladies causées par la pollution ou le tabagisme passif. Des enfants innocents peuvent développer de l'emphysème ou de l'asthme, simplement parce que leurs parents fument. Ainsi, des maladies peuvent être causées par les péchés d'autres personnes.
C'est bien le péché qui cause la maladie. Il peut s'agir du péché originel, du péché personnel, ou du péché d'une autre personne. Mais c'est quand même le péché qui cause la maladie.
Quel rapport y a-t-il entre tout cela et la guérison comprise dans l'expiation ? C'est simple. Nous savons que la solution du péché est dans l'expiation accomplie par Jésus-Christ. Comme c'est le péché qui provoque la maladie, la seule véritable solution pour la maladie est donc à trouver aussi dans l'expiation. La maladie est venue avec le péché. Par conséquent, le véritable remède pour la maladie ne peut être trouvé que dans la rédemption accomplie par Jésus-Christ, rédemption que l'on appelle aussi expiation.
L'expiation, c'est le prix que Jésus a dû payer pour rétablir de justes relations entre Dieu et les hommes. Ces relations avaient été brisées par le péché. La rédemption est donc la solution parfaite à la maladie. La maladie ne peut jamais être parfaitement guérie par les docteurs, la médecine ou les régimes alimentaires. Tout cela peut aider, mais cela ne guérit pas.
La maladie fait partie de la malédiction entraînée par le péché. Dieu seul peut ôter cette malédiction. Beaucoup de pasteurs évangéliques invoquent l'uvre de la croix pour la guérison de maladies émotionnelles, mais préfèrent s'en remettre aux médecins pour les maladies physiques. Cela n'est pas cohérent ! Jésus est la seule solution pour la guérison de toutes les maladies !
Les exemples d'expiation dans l'Ancien Testament.
La Bible nous donne de nombreux exemples de guérisons associées à une expiation. Considérons tout d'abord l'Ancien Testament.
Le premier exemple important d'expiation, dans l'Ancien Testament, nous est donné par la Pâque juive. Dieu avait demandé aux Israélites de prendre le sang d'un agneau sacrifié par maison, et de l'appliquer sur les linteaux des portes de leurs maisons. Dieu leur avait dit : "Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d'Egypte" (Exode 12 : 13).
Aucune plaie destructrice ne devait les toucher, grâce au sang de l'agneau de la Pâque. C'est la Pâque qui les a gardés en bonne santé. Nous savons que cette Pâque préfigure l'expiation accomplie par Jésus-Christ. "Car Christ, notre Pâque, a été immolé" (1 Cor. 5 : 7).
Notez que c'est une expiation qui a permis aux enfants d'Israël d'être protégés de la plaie destructrice. C'est l'expiation qui les a gardés en bonne santé.
En ce qui concerne l'exode, il est écrit : "Il fit sortir son peuple avec de l'argent et de l'or, et nul ne chancela (nul ne fut faible) parmi ses tribus" (Psaume 105 : 37). Le mot traduit par "chanceler" signifie "être faible, maladif." Quand les Israélites sortirent d'Egypte, nul d'entre eux ne fut faible et maladif.
Oubliez les images du film "Les Dix Commandements" ! Personne n'avait de béquilles, personne n'était aveugle, personne n'est mort en cours de route, au début de leur voyage. Tous étaient guéris ! C'est le sang de l'agneau qui avait guéri tout le peuple !
Si le sang de ces agneaux a pu guérir une nation tout entière, ne pensez-vous pas que le sang de l'Agneau de Dieu peut guérir tous les membres du Corps de Christ ? Bien sûr qu'il le peut !
C'est une expiation qui arrête une plaie.
Dans Nombres 16, on peut trouver un autre exemple d'expiation qui donne la guérison. Les Israélites avaient murmuré contre Moïse et Aaron. En conséquence, une plaie avait frappé Israël. Quelle fut la réponse de Dieu pour arrêter cette plaie ? Une simple prière de miséricorde n'a pas suffi. Il a fallu une expiation.
"Moïse dit à Aaron : Prends le brasier, mets-y du feu de dessus l'autel, poses-y du parfum, va promptement vers l'assemblée, et fais pour eux l'expiation; car la colère de l'Éternel a éclaté, la plaie a commencé. Aaron prit le brasier, comme Moïse avait dit, et courut au milieu de l'assemblée ; et voici, la plaie avait commencé parmi le peuple. Il offrit le parfum, et il fit l'expiation pour le peuple. Il se plaça entre les morts et les vivants, et la plaie fut arrêtée" (Nombres 16 : 46-48).
La plaie s'arrêta dès que l'expiation fut réalisée. Si la guérison n'est pas associée à l'expiation de Christ, pourquoi est-ce donc une expiation qui guérit le peuple d'Israël ? Il est clair que c'est l'expiation qui a permis de guérir cette plaie.
Le serpent d'airain.
Nous trouvons dans Nombres 21 un autre exemple merveilleux d'expiation associée à une guérison. Les Israélites avaient à nouveau attiré un jugement sur eux-mêmes, et ils furent mordus par des serpents venimeux.
Les serpents évoquent Satan. Satan les avait mordus, ce qui leur avait causé de grandes souffrances. Satan fait toujours de même aujourd'hui. La solution de Dieu pour Son peuple fut simple. Il fallait faire un serpent d'airain et le placer sur une perche. Tous ceux qui étaient mordus par un serpent devaient fixer leurs yeux sur le serpent d'airain, et ils vivaient (Voir Nombres 21 : 8-9).
Jésus a dit, en parlant de Sa crucifixion :
"Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle" (Jean 3 : 14-15). Le serpent d'airain nous parle donc de l'expiation accomplie par Christ. Si cette image du sacrifice de Christ a pu guérir le peuple du venin des serpents, alors l'expiation accomplie par le Seigneur peut aussi nous guérir de toutes les maladies que Satan essaye de nous infliger.
La guérison du lépreux.
La Loi de Moïse comportait un commandement intéressant, qui se rapporte à notre sujet. Quand un lépreux était guéri de sa maladie, il fallait qu'un sacrificateur fasse une expiation pour lui. Lisez le passage suivant :
"L'Eternel parla à Moïse, et dit : Voici quelle sera la loi sur le lépreux, pour le jour de sa purification. On l'amènera devant le sacrificateur. Le sacrificateur sortira du camp, et il examinera le lépreux. Si le lépreux est guéri de la plaie de la lèpre, le sacrificateur ordonnera que l'on prenne, pour celui qui doit être purifié, deux oiseaux vivants et purs, du bois de cèdre, du cramoisi et de l'hysope Puis le sacrificateur offrira le sacrifice d'expiation ; et il fera l'expiation pour celui qui se purifie de sa souillure. Ensuite il égorgera l'holocauste. Le sacrificateur offrira sur l'autel l'holocauste et l'offrande ; et il fera pour cet homme l'expiation, et il sera pur" (Lévitique 14 : 1-4 ; 19-20).
Ma question est la suivante : "Pourquoi fallait-il accomplir une expiation pour la guérison du lépreux, si la guérison ne devait pas être comprise dans l'expiation accomplie par Christ ?" Il est donc clair que la guérison de nos maladies est comprise dans l'expiation accomplie par Jésus-Christ.
Les Chrétiens fondamentalistes critiquent la Science Chrétienne, parce qu'elle affirme que l'on peut être sauvé sans faire référence à l'expiation de Christ. Mais ils commettent eux-mêmes la même erreur en ce qui concerne la guérison. Ils séparent la guérison du pardon des péchés. Ils considèrent la maladie comme entièrement distincte du péché. C'est une erreur. La guérison ne peut être acquise que par l'expiation de Christ.
Les exemples d'expiation dans le Nouveau Testament.
Tournons-nous à présent vers le Nouveau Testament. Mais, auparavant, considérons ce fameux passage qui nous parle de la crucifixion de Christ.
"Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé ; et nous l'avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" (Esaïe 53 : 4-5).
Le mot Hébreu traduit par "souffrances" est "choli." Mais ce même mot est traduit par "maladies" dans les passages suivants : Deut. 7 : 15 ; 28 : 61 ; 1 Rois 17 : 17 ; 2 Rois 1 : 2 et 8 : 8 ; 2 Chron. 16 : 12 et 21 : 15. Ce mot ne signifie pas "souffrances" au sens d'une tristesse émotionnelle. Il veut bien dire "maladies," y compris les maladies physiques. L'Evangile de Matthieu traduit correctement son véritable sens :
"Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s'est chargé de nos maladies" (Matthieu 8 : 16-17).
Le mot Hébreu traduit par "douleurs" est "makob." Dans Job 14 : 22 et 33 : 19, il est bien traduit par "douleur." En général, la douleur est associée à la maladie. Matthieu traduit correctement ce mot par "douleurs."
Ce qu'il faut retenir de cette étude, c'est que Jésus S'est effectivement chargé de nos infirmités et de nos maladies, quand Il a été blessé pour nos péchés et brisé pour nos iniquités. Il a porté nos infirmités et nos maladies physiques, tout comme nos péchés spirituels.
Certains prétendent que les verbes traduits par "se charger" et "porter" ne se référent pas réellement à une expiation par substitution. Toutefois, Esaïe emploie ce même verbe pour dire qu'Il S'est chargé de nos iniquités (au verset 11). Le mot Hébreu est "sabal," employé aussi par Esaïe au verset 4, pour dire qu'Il a porté nos souffrances. Un autre verbe Hébreu traduit par "porter" est le verbe "nasa," utilisé au verset 12 : "Il a porté les péchés de beaucoup d'hommes." C'est ce même verbe qui est employé pour dire qu'Il a porté nos douleurs (verset 4). Esaïe emploie donc les mêmes verbes pour dire que Christ S'est chargé de nos péchés et de nos iniquités, et qu'Il a porté nos maladies et nos douleurs. N'est-ce pas lors de l'expiation du Calvaire que Jésus S'est chargé de nos iniquités ?
Le chapitre 53 d'Esaïe fait donc clairement référence à l'expiation accomplie par Jésus-Christ à la croix. Cette expiation comprend la guérison de toutes nos maladies et infirmités.
Jésus S'est-Il réellement chargé de nos infirmités ?
J'ai pris connaissance d'un nouvel argument contre le fait que la guérison soit comprise dans l'expiation. C'est Hank Hanegraaf qui le présente. Il a écrit dans l'un de ses ouvrages :
"La guérison mentionnée dans Esaïe 53 : 4 fut accomplie au cours du ministère terrestre de guérison de Christ, avant qu'Il accomplisse l'expiation à la croix. Par conséquent, cela ne garantit pas notre guérison aujourd'hui !"
Hanegraaf affirme que ce passage d'Esaïe fait uniquement référence au ministère de guérison de Jésus-Christ, quand Il était sur la terre, et qu'il ne peut donc pas concerner l'expiation accomplie sur la croix. Il oublie pourtant que Jean-Baptiste a appelé Jésus l'Agneau de Dieu, avant que Jésus soit sacrifié. Cela ne signifie-t-il pas que le Seigneur Jésus fut aussi l'Agneau de Dieu au cours de Son ministère terrestre ?
Il est écrit dans Apocalypse 13 : 8 :
"Et tous les habitants de la terre l'adoreront, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé." Mais on pourrait tout aussi bien traduire : "Et tous les habitants de la terre l'adoreront, ceux dont le nom n'a pas été écrit dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé dès la fondation du monde."
Dans la pensée de Dieu, Jésus était déjà l'Agneau immolé, de toute éternité. Si l'expiation de Christ ne concerne pas, par avance, tous ceux qui ont vécu avant l'incarnation de Christ et Sa crucifixion, alors aucun de ceux qui ont vécu avant Sa venue sur terre n'a pu aussi connaître le salut ! Mais l'expiation de Christ concerne tous les hommes, du premier au dernier !
Je voudrais poser une question à Hank Hanegraaf : "Si, au cours de Son ministère terrestre, Jésus n'a pas opéré Ses guérisons sur la base de Son expiation future, aurait-Il, de même pardonné les péchés sans faire référence à cette expiation ?" Jésus dit au paralytique : "Tes péchés sont pardonnés." Puis Il a ajouté : "Lève-toi et marche !" Sur quelle base Jésus aurait-Il ainsi pardonné et guéri cet homme, si cela n'avait pas été en référence à Son expiation prochaine ?
D'ailleurs, Matthieu écrit : "Il a pris nos infirmités, et il s'est chargé de nos maladies." De quelles infirmités et de quelles maladies S'est-Il chargé ? Des leurs seulement, ou des nôtres à tous ? Selon Matthieu, il s'agit bien de nos maladies et infirmités ! Dans ce "nos," il y a nous tous
! Si ce "nos" ne nous concerne pas aujourd'hui, dans ce cas, quand Il est dit qu'Il fut "blessé pour nos péchés et brisé pour nos iniquités," cela ne concernerait donc pas nos péchés et nos iniquités aujourd'hui ? Certes non !Hank Hanegraaf s'efforce de récolter des brins de paille pour bâtir sa doctrine. Une maison de paille ne peut pas tenir debout !
Rachetés de la malédiction !
Dans Galates 3 : 13, nous trouvons un passage qui fortifie merveilleusement notre foi :
"Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous. Car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois."
Beaucoup savent que Christ nous a rachetés du péché, mais peu nombreux sont ceux qui savent qu'Il nous a aussi rachetés de la malédiction de la Loi. Paul avait à l'esprit les malédictions prononcées au sommet du Mont Ebal. De nombreuses malédictions étaient nommées, comme "la consomption, la fièvre, l'inflammation, la chaleur brûlante, le dessèchement, la jaunisse, la gangrène, l'ulcère d'Egypte, les hémorroïdes, la gale, la teigne, le délire, l'aveuglement, l'égarement d'esprit, les plaies grandes et de longue durée, les maladies graves et opiniâtres, toutes les maladies d'Egypte, et toutes sortes de maladies et de plaies qui ne sont point mentionnées dans le livre de cette loi" (voir Deutéronome 28).
S'il est vrai que Christ vous ait racheté de toutes ces malédictions, pourquoi continuer à les subir ? Vous n'avez aucune raison de le faire ! Prenez donc position contre toutes ces malédictions, en vous appuyant sur les droits que vous donne l'alliance conclue dans le sang de Jésus !
Relisez tout le chapitre 28 du Deutéronome. Vous avez été racheté de toutes ces malédictions qui y sont nommées ! Gloire à Dieu !
Mais Hank Hanegraaf essaye une nouvelle fois de ruiner votre foi. Dans ce même ouvrage déjà cité, il a écrit :
"Quand Paul dit que nous avons été rachetés de la malédiction de la Loi, il n'y a pas la moindre possibilité qu'il puisse faire référence aux malédictions décrites dans Deutéronome 28."
N'est-ce pas intéressant ? Selon Hank Hanegraaf, il n'y a pas "la moindre possibilité" que Paul puisse faire référence aux malédictions décrites dans Deutéronome 28 ! Si cela est exact, Hank Hanegraaf doit avoir beaucoup de mal à expliquer pourquoi Paul a justement cité Deutéronome 27 dans ce même passage !
"Car tous ceux qui s'attachent aux uvres de la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit : Maudit est quiconque n'observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique" (Galates 3 : 10).
Paul cite Deutéronome 27 : 26, qui est le dernier verset avant le chapitre 28 ! Pourquoi donc Hank Hanegraaf peut-il être absolument certain que Paul ne fait pas référence au chapitre 28 de Deutéronome, alors qu'il vient de citer un verset de ce même passage de l'Ecriture ? Il est clair que Hank Hanegraaf n'a pas "la moindre possibilité" de savoir que Paul faisait bien référence à toutes les malédictions de la Loi !
Quelqu'un pourrait dire : "Paul parle de la malédiction de la Loi, au singulier, et non des malédictions de la Loi !" C'est exact. La malédiction est un jugement général prononcé à l'encontre de ceux qui désobéissent à la Loi. A cette malédiction est associée la liste de toutes les malédictions particulières. Si vous avez été racheté de la malédiction en général, alors vous avez aussi été racheté de toutes les malédictions particulières dont la liste est indiquée dans la Loi !
Pourquoi certains sont-ils toujours malades ?
On me demande souvent : "S'il est vrai que Jésus S'est chargé de nos infirmités et de nos maladies, pourquoi certains restent-ils malades ?"
Je réalise qu'il puisse être difficile pour certains de comprendre que la guérison soit comprise dans l'expiation accomplie par Jésus-Christ. Ils pensent que si Jésus S'est chargé de nos infirmités et de nos maladies, celles-ci devraient manifestement disparaître automatiquement.
Mais il est aussi écrit :
"Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris" (1 Pierre 2 : 24).
Jésus a accompli deux choses importantes sur la croix : Il a porté nos infirmités et nos maladies, mais Il S'est aussi chargé de nos péchés et de nos iniquités. En Se chargeant de nos péchés, Il voulait que nous puissions mourir au péché et vivre pour la justice.
Est-ce que tous les membres du Corps de Christ vivent pour la justice ? Cela devrait être le cas ! Mais nous savons que tous les Chrétiens ne vivent pas pleinement la merveilleuse délivrance du péché que Christ nous a acquise. Il en est de même pour la guérison de nos maladies.
Christ nous a acquis la guérison en même temps que le salut. Mais il faut que ces deux bénédictions passent concrètement dans notre vie ! Elles ne nous sont pas données automatiquement ! Nous avons besoin de persévérer dans la foi, jusqu'à ce que la guérison et la justice puissent se manifester concrètement dans notre vie !
Aussi, quand on me demande pourquoi certains demeurent malades, je fais simplement la même réponse que pour le salut : nous devons croire, et mettre notre foi en action ! Alors se manifesteront les bénédictions que Christ nous a acquises !