A391. Une troisième guerre mondiale, sinon rien.
Article de Heather Wokush. L'original peut être consulté en Anglais à l'adresse suivante :
www.heatherwokusch.comArticle publié en français le 25 février 2006 par "Le Grand Soir Info" (
www.legrandsoir.info/).Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu quelle soit intégrale, et que les sources soient indiquées.
Heather Wokush est une journaliste américaine dont les articles paraissent souvent sur le net et dans les médias internationaux. Elle parle dans cet article des implications d'une prochaine attaque américaine contre l'Iran.
"Lidée selon laquelle les Etats-Unis sapprêtent à attaquer lIran est tout simplement ridicule. Cela dit, tout est envisageable" (George W. Bush, février 2005).
Assister aux manuvres de ladministration Bush pour attaquer lIran ressemble à la position dun passager dans une voiture conduite par un ivrogne. Des articles annonçant la catastrophe ont été publiés il y a un an, mais cest désormais officiel : sous les ordres du Vice-président Cheney, le Pentagone a développé des plans "de dernier recours" pour une attaque aérienne par des bombardiers B2 et des missiles lancés par des sous-marins, équipés à la fois darmes conventionnelles et nucléaires. (
www.amconmag.com)Il est ironique de constater que le Pentagone propose de recourir aux armes nucléaires sous le prétexte de protéger le monde des armes nucléaires. Il est ironique aussi de voir que lIran a respecté ses obligations envers le Traité de Non-Prolifération, en autorisant les inspecteurs à "aller partout et tout examiner," contrairement à ceux qui encouragent lagression, c'est-à-dire les Etats-Unis et Israël.
Une menace nucléaire iranienne nest pas pour demain. Comme la écrit le Washington Post en août 2005, le dernier consensus en date dans les milieux des services de renseignement US est "quil faudra dix ans à lIran avant de pouvoir fabriquer les ingrédients dune arme nucléaire, doublant ainsi les premières estimations qui parlaient de cinq ans." (
www.washingtonpost.com) . Alors que lInstitut pour la Science et la Sécurité Internationale a estimé que lIran naurait pas la bombe avant 2009 au plus tôt (www.isis-online.org), les milieux des services de renseignement US pensent que les difficultés techniques provoqueraient des "délais significatifs."Le directeur de lInstitut de Recherches du Moyen-Orient de Brown University et un spécialiste en économie énergétique du Moyen-Orient ont tous deux qualifié les affirmations du Département dEtat sur à un risque de prolifération par le réacteur iranien de Bushehr de "éminemment fausses," et concluent que les "preuves matérielles dun programme darmes nucléaires en Iran nexistent pas, tout simplement." (
http://news.pacificnews.org)Il ny a donc pas durgence, juste une mauvaise histoire qui se répète avec un air de déjà-vu. Ladministration Bush est en train de recycler son discours sur les prétendues armes de destruction massive de (Saddam) Hussein en un discours orienté contre lIran, mais observez où cette histoire nous a menés la dernière fois : des dizaines de milliers de civils Irakiens tués, un pays au bord de la guerre civile et une augmentation du terrorisme global.
Et pourtant, ce qui est en jeu en Iran est sans doute beaucoup plus important.
Considérez que nombreux sont ceux qui aux Etats-Unis et en Iran cherchent leur salut par une explosion du Moyen-Orient. Les Chrétiens intégristes de la "fin des temps" croient en un Armageddon cataclysmique qui permettrait le retour du Messie et leur accès au paradis, en abandonnant les Musulmans et autres incroyants aux fléaux et à une mort violente. Le nouveau président chiite de lIran, Mahmoud Ahmadinejad, adhère quant à lui à une version concurrente du retour du Messie, où les cieux senflammeront et le sang coulera lors dun affrontement final entre le bien et le mal. LImam caché reviendra et apportera la paix mondiale et instaurera lIslam comme religion globale.
Les Etats-Unis et lIran ont tous les deux des présidents qui se considèrent comme des élus et cherchent ladhésion de leurs électeurs intégristes et partisans de lapocalypse respectifs. Et dans cette poudrière, Bush propose dintroduire larme nucléaire.
Comme prévu, c'est la bande habituelle qui encourage une attaque US contre lIran. Les néo-conservateurs qui nous ont apporté la "simple balade" en Irak veulent bombarder le pays. Il y a aussi le Secrétaire à la Défense Rumsfeld, occupé à coordonner les plans dattaque contre lIran, qui vient tout juste de publier la Revue de Défense Trimestrielle du Pentagone, qui propose que les forces armées US "sengagent à travers le globe" en une "longue guerre" sans fin. On peut en déduire que Rumsfeld à lintention de bombarder de nombreux pays.
Il y a aussi Israël, désireux quaucun autre pays de la région naccède à larme nucléaire. A la fin de 2002, lancien Premier Ministre Ariel Sharon a déclaré que lIran devrait être visé "le lendemain" de la soumission de lIrak, (
www.commondreams.org) et Benjamin Netanyahu, dirigeant du parti Likoud, a récemment averti que sil accédait à la présidence en mars 2006, Israël "fera ce quil a déjà fait dans le passé contre le réacteur de Saddam," un référence claire au bombardement en 1981 du réacteur irakien dOsirak. Et le fait que le président Iranien ait qualifié lHolocauste de mythe et ait déclaré quIsraël devrait être "rayé de la carte" narrange pas les choses.Cependant, aux yeux de ladministration Bush, la pire transgression de lIran concerne moins ses ambitions nucléaires ou lantisémitisme que
la bourse pétrolière en euros qui est prévu douvrir à Téhéran en mars 2006. Le projet Iranien dautoriser les achats et ventes de pétrole en euros menace de briser le monopole du dollar en tant que devise de réserve mondiale, et puisque le billet vert est nettement surévalué, compte tenu des énormes déficits commerciaux, ce projet pourrait avoir un effet dévastateur sur léconomie des Etats-Unis.Avec Bush, il faut donc prendre très au sérieux les plans dattaque contre lIran.
Que se passera-t-il si les Etats-Unis lancent effectivement une attaque dans les mois qui viennent ? Le Pentagone a déjà identifié 450 cibles stratégiques, dont certaines sont enfouies sous terre et dont la destruction nécessiterait le recours à larme nucléaire. Et ensuite ?
Vous pouvez être certain que lIran riposterait. Téhéran a promis une "riposte cinglante" à toute attaque étasunienne ou israélienne et si le pays - ironiquement - ne possède pas darmes nucléaires pour dissuader ses assaillants, il a dautres atouts. LIran annonce une armée de terre forte de 800.000 hommes, ainsi que des missiles à longue portée qui pourraient frapper Israël et même peut-être lEurope. De plus, une bonne partie du pétrole mondial transite par le détroit dOrmuz, une étroite étendue de mer au sud de lIran. En 1997, le ministre adjoint des affaires étrangères iranien a averti que son pays pouvait fermer cette route en cas de menace, et que ce serait facile. Il suffirait de couler quelques bateaux dans le détroit pour boucher le passage et les prix du pétrole flamberaient jusquaux cieux.
Une attaque contre lIran enflammerait aussi les tensions au Moyen-Orient, particulièrement parmi les populations musulmanes chiites. Si on considère que les chiites dirigent largement les gouvernements dIran et Irak et représentent une force potentielle en Arabie Saoudite, cela nannonce rien de bon pour la paix dans la région. Une attaque inciterait le Hezbollah libanais, allié de lIran, à relancer le terrorisme. Une rébellion chiite en Irak constituerait une menace accrue pour les troupes US et enfoncerait le pays encore plus dans la guerre civile.
Une attaque contre lIran pourrait aussi produire un nouvel équilibre géopolitique, où les Etats-Unis se trouveraient exclus par la Russie, la Chine, lIran, les pays Musulmans et les nombreux pays que Bush a réussis à sérieusement contrarier durant son mandat. Pas plus tard que le mois dernier, la Russie a fait un affront à Washington en annonçant quelle respecterait son engagement de livrer 700 millions de dollars de missiles sol-air à lIran, destinés à protéger les sites nucléaires iraniens. Et la Chine, après avoir subi lannulation, par lAutorité Provisoire de la Coalition en Irak dirigée par les Etats-Unis, des accords pétroliers conclu sous Saddam, a lancé une stratégie mondiale de contrats dénergie, y compris en Amérique latine, au Canada et en Iran. On peut raisonnablement penser que la Chine ne restera pas les bras croisés en assistant à la mainmise des Etats-Unis sur Téhéran.
La Russie et la Chine ont récemment renforcé leurs relations, à la fois entre elles et avec lIran. Chacune possède larme nucléaire, et représente à lévidence une menace plus sérieuse pour les Etats-Unis, chacune possédant aussi de larges quantités de réserves en dollars US, dont elles pourraient se débarrasser en échange deuros. Bush les défie aux risques et périls de son pays.
Un danger représenté par une attaque contre lIran serait le déclenchement dune course générale aux armements. Si les Etats-Unis violent le traité de non-prolifération et recourent à larme nucléaire, il sera difficile de convaincre les autres pays de respecter ces accords. De plus, le message envoyé par Bush à ses ennemis est clair : si vous possédez des Armes de Destruction Massive, vous navez rien à craindre, et si vous nen possédez pas, vous êtes une proie facile. LIrak navait pas darmes nucléaires et a été envahi. LIran nen a pas non plus et court le risque dune attaque. Pourtant, cet autre pays membre de "lAxe du Mal," la Corée du Nord, possède assurément larme nucléaire et on lui fiche la paix. Par ailleurs, il est difficile de justifier une frappe contre lIran par un supposé programme secret de développement de larme nucléaire, alors que lInde et le Pakistan (et probablement Israël) lont déjà fait et restent en bons termes avec Washington.
Le résultat le plus horrible dune attaque US contre lIran, bien sûr, serait celui du nombre de victimes. Le Groupe de Recherche dOxford a calculé que jusquà 10.000 personnes trouveraient la mort lors des bombardements des sites nucléaires iraniens, et quune attaque contre le réacteur de Bushehr pourrait envoyer un nuage radioactif au-dessus du Golfe. Si les Etats-Unis utilisent larme nucléaire, comme les bombes à pénétration "anti-bunkers,"
les retombées radioactives seraient encore plus désastreuses.Etant donné les enjeux, les Etats-Unis nauront que peu de soutien de leurs alliés, à lexception dIsraël. Alors que Jacques Chirac sest exprimé avec fracas sur le recours aux armes nucléaires défensives, il est peu probable que la France se joigne à une attaque non provoquée, et même les alliés les plus loyaux, comme la Grande-Bretagne, préfèreront passer par le Conseil de Sécurité de lONU.
Ce qui signifie que le joker, cest la Turquie. Ce pays partage une frontière avec lIran et, selon Noam Chomsky, est fortement soutenu par le lobby pro-Israélien à Washington, et autorise actuellement le stationnement sur son territoire de 12% des forces aériennes et blindées dIsraël. (
www.armenianreporteronline.com)Le rôle clé de la Turquie pour une attaque contre lIran explique les récents déplacements de hauts fonctionnaires des Etats-Unis à Ankara, dont la Secrétaire dEtat Condolezza Rice, le directeur du FBI Robert Mueller et le directeur de la CIA Porter Goss. En fait, le magazine allemand Der Spiegel publia en décembre 2005 que Goss avait annoncé au gouvernement turc que celui-ci serait "informé de léventualité de frappes aériennes contre lIran quelques heures avant leur déclenchement" et que la Turquie avait reçu lautorisation dattaquer le même jour les camps du Parti des Travailleurs du Kurdistan, séparatiste, en Iran. (
http://service.spiegel.de)Il est curieux de constater que Valérie Palme (lagent de la CIA dont lidentité avait été révélée aux médias après que son mari ait critiqué les renseignements de ladministration Bush avant linvasion de lIrak) et Sibel Edmonds (ex-traductrice du FBI qui a tourné casaque pour dénoncer le déroulement de lenquête sur les attentats du 11 septembre
http://baltimorechronicle.com ) aient toutes les deux été associées à des fuites de renseignements sur la Turquie, notamment autour dune affaire de trafic nucléaire. A présent, ces deux femmes ont été efficacement écartées de la scène publique.Lopinion publique aux Etats-Unis exprime jusquà présent peu de soutien à une attaque contre lIran. Un sondage USA Today/CNN Gallup réalisé au début du mois de février 2006 montrait que 86% des interrogés n'étaient favorables à aucune action ni au recours à des sanctions diplomatiques ou économiques contre lIran pour le moment (
www.usatoday.com). De manière significative, 69% des sondés se déclaraient "préoccupés par le fait que les Etats-Unis puissent recourir trop rapidement à la force militaire pour empêcher lIran de développer larme nucléaire." (Autre sondage : LIran est le pire ennemi de lAmérique, Ap, 24 février 2006. NDR).Ceci nous conduit à poser la question suivante : comment convaincre lopinion publique des Etats-Unis dentrer dans une guerre prolongée et potentiellement destructrice contre lIran ?
Une attaque terroriste sur le territoire US ferait laffaire. Considérez ce quil a fallu comme valses-hésitations au Congrès avant dautoriser une prolongation du Patriot Act, et la rapidité avec laquelle les sénateurs qui sy opposaient ont finalement cédé, après une alerte dattaque au gaz contre le Sénat. Lalarme était fausse, mais le Patriot Act a finalement été prolongé.
Considérez à présent le fait qu'un ancien officier de la CIA, Philip Giraldi, a déclaré que le Pentagone a dressé ses plans dattaque contre lIran "en réponse à une autre attaque terroriste du type de celui du 11 septembre aux Etats-Unis." Dans The American Conservative daté daoût 2005, Giraldi écrivait : "comme pour lIrak, la riposte ne serait pas conditionnée par limplication ou non de lIran dans une nouvelle attaque terroriste dirigée contre les Etats-Unis."
Vous pouvez ruminer cela pendant quelques minutes. Les plans du Pentagone seraient utilisés en réponse à une attaque terroriste contre les Etats-Unis, que lIran en soit responsable ou non. Un tel scénario serait concevable : une autre attaque de type 11 septembre frappe les Etats-Unis, ladministration affirme avoir des informations secrètes qui accusent lIran, lopinion publique étasunienne exige une punition, et les bombes commencent à tomber sur Téhéran.
Ce serait le pire des scénarios, mais même le meilleur nest pas brillant. Admettons que ladministration Bush choisisse le Conseil de Sécurité de lONU de préférence à loption militaire. Cela nous laisse avec la bourse de pétrole en euros, et les retombées économiques qui suivraient sur les pays membres de lOPEP, qui risquent de bouder le billet vert pour lui préférer un pétro-euro. Au minimum, le dollar chuterait et linflation exploserait, et l'on pourrait en déduire que ladministration américaine serait obligée de prendre les mesure pour serrer la ceinture économique du pays. Pas du tout. Le déficit commercial US a atteint un nouveau record de 725,8 milliards de dollars en 2005, et Bush et Compagnie ont prévu pour lannée fiscale 2007 un budget qui accroîtra le déficit dencore 192 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années. Le pays connaît une hémorragie denviron 7 milliards de dollars par mois à cause des opérations militaires en Afghanistan et en Irak, et l'on prévoit pour le mois prochain que le déficit global atteigne un sommet de plus de 8 mille milliards de dollars.
Alors les tambours de la guerre continuent de résonner et les objectifs de ladministration américaine en Iran sont très clairs. Impétueux et naïfs peut-être, mais clairs : empêcher la création dune bourse pétrolière en Iran, prendre le contrôle de la province du Khuzestân (à la frontière de lIrak, et qui recèle 90 % du pétrole Iranien), et par la même occasion sécuriser le détroit dOrmuz. Comme la récemment formulé le politicien étasunien Newt Gingrich, on ne peut pas faire confiance aux Iraniens pour ce qui concerne la technologie nucléaire, pas plus quon "ne peut leur faire confiance pour ce qui concerne leur pétrole."
Mais on ne peut pas faire non plus confiance à ladministration Bush pour ce qui concerne sa politique étrangère. Son aventurisme militaire à travers le monde sest déjà montré désastreux. Il est de notre responsabilité à tous de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour arrêter cette guerre.
Heather Wokusch
Commentaire de Parole de Vie :
Nous avons décidé de reproduire cet article de la journaliste américaine indépendante Heather Wokush, parce qu'il résume bien les informations publiées actuellement dans de très nombreux médias, qui font état de la préparation accélérée d'une prochaine intervention américaine en Iran.
La rédactrice de cet article, quoique compétente, n'est pas Chrétienne, et cite d'ailleurs, en le déformant, le point de vue des "Chrétiens intégristes," en l'amalgamant d'une manière abusive avec le point de vue des Musulmans intégristes :
"Les Chrétiens intégristes de la "fin des temps" croient en un Armageddon cataclysmique qui permettrait le retour du Messie et leur accès au paradis, en abandonnant les Musulmans et autres incroyants aux fléaux et à une mort violente. Le nouveau président chiite de lIran, Mahmoud Ahmadinejad, adhère quant à lui à une version concurrente du retour du Messie, où les cieux senflammeront et le sang coulera lors dun affrontement final entre le bien et le mal. LImam caché reviendra et apportera la paix mondiale et instaurera lIslam comme religion globale."
Observez de quelle manière subtile, mais claire, les vrais Chrétiens, nécessairement pacifiques et remplis d'amour pour leurs ennemis, sont associés aux intégristes musulmans, dont certains sont toujours prêts à faire couler le sang pour imposer l'Islam.
L'auteur invoque, comme véritable raison de cette attaque envisagée, la volonté des autorités américaines de préserver la suprématie de leur dollar et de s'assurer le contrôle des ressources pétrolières de l'Iran, après celles de l'Irak.
Nous savons pourtant que le véritable inspirateur de ce chaos programmé n'est autre que Satan, qui prépare la manifestation de l'Antichrist. George W. Bush n'est pas l'Antichrist. Il se contente de remplir consciencieusement sa "feuille de route," qui est de contribuer à créer le chaos mondial d'où émergera "l'homme du péché."
Ce chaos est en train de s'installer au Moyen-Orient. Il est manifeste en Irak, où il est clair que l'intervention américaine n'a fait que stimuler le terrorisme et la violence des extrémistes islamiques. Quant au nouveau Président Iranien, il semble tout faire pour jeter de l'huile sur le feu, attirant même les critiques des modérés de son propre pays. Toutefois, l'Iran sera pour les USA un morceau beaucoup plus dur à avaler que l'Irak ! Il est probable qu'ils chercheront à s'assurer le concours d'Israël.
Par ailleurs, selon de nombreuses sources dignes de foi, il est à présent clairement établi que les autorités américaines étaient largement prévenues des attaques contre le World Trade Center, et n'ont pas réagi comme elles auraient dû le faire. Il ne s'agissait donc nullement d'une faiblesse des services américains de renseignements. Ces attaques ont tellement bien servi les intentions agressives des Etats-Unis, et retourné l'opinion publique américaine, que certains accusent même les autorités gouvernementales nord-américaines de complicité, voire d'inspiration directe de cette catastrophe.
Leonid Chebarchine, ancien numéro 2 du KGB, dans une interview récente au journal russe Novosti, dont la traduction a été publiée le 14 mars 2005 par le "Réseau Voltaire"
www.voltairenet.org , affirme que le "terrorisme international" n'existe pas, mais a été créé de toutes pièces par la propagande des Etats-Unis pour servir leurs intérêts politiques et économiques, notamment pétroliers. Pour lui, en outre, Osama Ben Laden n'est qu'un agent de la CIA.Les Illuminati qui contrôlent le monde sont tellement dépourvus de tout scrupule, que la réalité secrète dépasse sans doute tout ce que l'on peut imaginer !
Le Royaume du Seigneur n'est pas de ce monde, mais Jésus-Christ reviendra régner sur cette terre pendant mille ans, après les sept années terribles de la Grande Tribulation. L'apostasie est bien installée, et l'Antichrist est vivant, en train de préparer son entrée sur la scène du monde.
Nos yeux sont-ils ouverts ? Faisons-nous du salut des âmes et de la préparation de l'Epouse nos priorités absolues ? Comment utilisons-nous le peu de temps qui nous reste ?
Nous le répétons sans cesse : la nuit vient, où personne ne pourra travailler. La séduction devient si forte qu'il ne sera possible de l'éviter que si nos curs restent fermement attachés au Seigneur et à Sa Parole, si notre consécration est totale, et notre amour pour Lui inconditionnel !
Ce que nous croyons aussi fermement, c'est que les brebis du Seigneur entendront Sa voix. Le Saint-Esprit, pour préparer l'Epouse, doit conduire les brebis du Seigneur dans l'unité de la foi et de la connaissance du Seigneur Jésus, ainsi que dans la perfection, car celle qui sera enlevée sera "sans ride, ni tache, ni rien de semblable !" Gardons cette foi, car cela permettra au Seigneur d'accomplir et d'achever Son uvre en nous qui croyons ! Que tout soit par la foi, pour que ce soit par grâce, et pour la gloire du Seigneur !