A349. Qui sème le vent récolte la tempête.

Article de Tony Pearce. L'original peut être consulté en Anglais sur la revue de l'auteur, "Light for the Last Days", Box BM - 4226, Londres, WC1N3XX (Angleterre). Site :

http://www.lightforthelastdays.co.uk

Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu qu’elle soit intégrale, et que les sources soient indiquées.

 

Au moment où la France est secouée par de véritables émeutes, nous avons jugé intéressant de traduire cet article, publié en anglais au cours de l'été dernier. Nous pensons que les causes de nos problèmes sont les mêmes que celles qui sont exposées ici.

Que se passe-t-il dans notre société ?

Un enfant de cinq ans entraîné dans les bois par d'autres enfants, qui ont voulu le pendre… Un cortège funéraire attaqué par un gang de voyous… Des tombes d'enfants détruites et vandalisées dans un cimetière… Une adolescente tabassée par des jeunes qui l'ont laissée inconsciente, non sans avoir filmé la scène sur leur portable, pour la montrer à leurs copains de collège… Deux jeunes filles enlevées par six hommes qui les ont torturées et violées, l'une d'elles à mort, et qui les ont abandonnées dans un parc…

Voilà certains horribles faits divers parus récemment dans les journaux. Il n'est pas étonnant que beaucoup de gens désespèrent de la société dans laquelle nous vivons ! David Baines, Chef de la Police du Grand Manchester, parle de "quartiers entiers terrorisés par des bandes de jeunes déchaînés." Il dépeint ces jeunes comme "membres de véritables gangs, qui se moquent complètement de la police et du système judiciaire."

Tony Blair a déclaré qu'il voulait restaurer une "culture du respect," pour "surmonter la culture voyou." Quelles sont ses chances de réussite ? Elles sont minces, d'après les tendances actuelles ! En fait, si vous réfléchissez aux causes de ce problème, vous découvrirez que notre société va mal, dans tous les domaines !

L'influence de la famille.

La famille constitue le principal fondement de toute société. Si la famille est brisée, c'est tout l'ordre social qui est brisé. La principale raison de la montée de la criminalité est l'accroissement constant du nombre de foyers brisés et d'enfants sans père. Il est vrai que les familles monoparentales font de très gros efforts pour élever leurs enfants. Mais il est évident, pour tous ceux qui ont des yeux pour voir, qu'un enfant, pour se développer harmonieusement, a besoin d'un père et d'une mère. Aujourd'hui, de jeunes hommes cyniques engendrent des enfants dont ils n'ont aucune intention de s'occuper, et abandonnent de jeunes mères naïves qui doivent ensuite assumer seules l'éducation de leurs enfants. Ces enfants grandissent sans connaître de père responsable. Il n'est pas étonnant qu'ils finissent par perdre tout respect pour toute forme d'autorité.

Récemment, les journaux ont parlé de la famille Atkins. Julie Atkins, deux fois divorcée, vit avec ses trois filles âgées de 14 à 18 ans, qui ont elles-mêmes trois enfants en bas âge. Aucun père responsable ne vit dans cette famille. Jade Atkins, 15 ans, a déclaré : "Nous n'avons pas besoin de leurs pères. Nous donnons à nos enfants tout l'amour et le soutien dont ils ont besoin."

Une telle déclaration traduit une illusion complète. Sur le seul plan financier, ces jeunes filles n'ont pratiquement rien à donner à leurs enfants. Tout ce qu'elles reçoivent provient de l'Etat, c'est-à-dire du contribuable. Elles vivent dans la dépendance complète des services sociaux. En fait, les impôts que nous payons, ainsi que la politique sociale du gouvernement, pénalisent la famille, en incitant au développement des familles monoparentales ou éclatées. Actuellement, la moitié de nos enfants naissent hors mariage, et l'on essaye de nous faire croire que ces familles brisées sont tout aussi capables d'élever correctement leurs enfants que les familles unies.

L'influence du système scolaire.

Sylvia Thomas, enseignante, a repris l'enseignement après un arrêt de 30 ans. Elle a secrètement filmé le chaos qu'elle a découvert dans sa classe, pour un documentaire diffusé à la télévision. Dans un article paru dans le Daily Mail du 25 avril 2005, elle décrit des exemples de ce qu'elle a découvert : "Des garçons tentent ouvertement de se connecter sur des sites pornographiques à partir des ordinateurs de l'école, d'autres ne se contentent pas de s'invectiver grossièrement entre eux, mais m'injurient sur le même ton. Il y a des scènes de véritable émeute, au cours desquelles le mobilier est renversé, les livres déchirés et les fenêtres brisées. Sans parler des bagarres généralisées qui éclatent en pleine classe." Elle poursuit son témoignage en parlant de l'impossibilité d'obtenir le calme dans sa classe : "Ils me tournent le dos, les filles se maquillent, ils utilisent leurs téléphones portables, écoutent leurs lecteurs de CD et jouent à des jeux vidéo en ma présence. Ils ne se gênent pas pour discuter, manger et boire en classe. J'ai beau crier le plus fort que je peux, ils ignorent complètement ma présence !" Quand elle leur a demandé de prendre leurs stylos et leurs livres d'exercices, elle découvrit qu'ils n'en avaient même pas, et que le collège ne leur en avait pas fournis. Quand elle demanda à un élève de 11 ans de se calmer, il se mit à l'injurier. Elle lui demanda de ne pas lui parler de cette manière. Quelle fut sa réponse ? "C'est à toi de ne pas me parler sur ce ton ! Tu sais, j'ai mes droits maintenant !"

On a privé les enseignants de toute leur autorité, et l'on a inculqué aux enfants qu'ils avaient des "droits", qui leur permettaient de ne plus être punis s'ils se comportaient mal. Cela a entraîné l'effondrement de toute discipline dans les salles de classe. Déjà, dans les années 70 et 80, lorsque j'étais moi-même enseignant, j'étais attristé de voir qu'on introduisait les enfants dans un système qui donnait en fait toute liberté à ceux qui voulaient vandaliser et jeter le trouble, alors que l'on pénalisait ceux qui voulaient travailler et apprendre.

L'influence des médias, en particulier de la télévision.

Si vous passez chaque jour des heures devant la télévision, à voir des scènes de violence et d'agressivité, est-il étonnant que vous finissiez par vous comporter de la même manière ? Si vous pensez que les émissions de télévision sont mauvaises aujourd'hui, attendez ! L'Office de Contrôle de l'Audiovisuel, qui supervise les programmes au niveau national, est sur le point d'introduire son nouveau règlement. Celui-ci déclare qu'il "cherche à instaurer une pleine liberté d'expression," et que "les restrictions fondées sur les goûts et la décence ont été abolies." Cela signifie que nous verrons s'étaler au grand jour, à des heures de grande écoute, des émissions montrant encore plus de sexe, de violence et de langage ordurier.

L'influence des drogues et des boissons.

En janvier 2004, le gouvernement a ouvertement sous-estimé les dangers du cannabis, encourageant ainsi la consommation de cette drogue. Toutefois, ceux qui avaient fait campagne pour la légalisation du cannabis reconnaissent à présent que c'était une erreur. On utilise à présent une forme nouvelle de cannabis concentré, appelé "skunk," qui est trente fois plus puissant que le cannabis naturel. Cette drogue nouvelle provoque des comportements violents et incontrôlables, ainsi qu'une tendance à la paranoïa maniaque, qui ne disparaît pas automatiquement, même lorsqu'on abandonne l'usage de cette drogue.

Tout comme pour les drogues, l'abus d'alcool tend à échapper à tout contrôle. On assiste dans les centres-villes à une explosion de débits de boissons offrant des boissons alcoolisées à des prix "discount." En conséquence, beaucoup de quartiers deviennent violents et infréquentables pour ceux qui veulent passer une soirée tranquille le vendredi ou le samedi. La réponse du gouvernement à ce problème a consisté à favoriser l'ouverture permanente de ces débits de boissons, vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

L'influence de Dieu.

Hélas, la majorité de notre société a rejeté l'influence de Dieu ! Nombreux sont ceux qui ont encore une idée du contenu des Dix Commandements, beaucoup savent pourquoi Jésus est mort et ressuscité, et ce qui se passe après notre mort. Mais la plupart des idées qu'ils se font de Dieu sont plutôt empruntées à l'Hindouisme ou à l'Islam, et sont bien éloignées des enseignements de la Bible. On représente souvent le Christianisme comme antique et démodé, étroit d'esprit et réactionnaire. Il est pratiquement interdit d'enseigner dans les écoles que Dieu a créé ce monde, que Jésus est l'unique Sauveur, ou que nous devrons nous retrouver face à Dieu après la mort, au jour du jugement.

Tout cela a été remplacé par un humanisme séculier qui prétend être tolérant, mais qui est en réalité une vraie religion, la plus intolérante qui soit ! Aujourd'hui, nous avons de nombreux exemples de cette intolérance. Un Chrétien qui gère un foyer pour sans abris à Kings Lynn, dans le Norfolk, a été informé qu'il allait perdre les subventions qu'il touche du gouvernement, parce que l'on prie avant les repas, et que le personnel utilise et distribue des Bibles. Ce Chrétien est accusé de ne pas être assez "ouvert" aux autres religions. On a fait pression sur la direction d'un hôpital de Leicester pour retirer les Bibles Gédéon de toutes les chambres où elles étaient placées, parce que cela "pouvait offenser les patients qui avaient une autre religion." En fait, aucun de ceux qui avaient une autre religion ne s'était jamais plaint de la présence de ces Bibles. Dans ce cas précis, ces pressions n'ont pas abouti, et les Bibles sont restées en place.

Cette opposition à la Bible provient de partisans de la laïcité, qui se sont servis de cette stratégie pour exclure la foi chrétienne de la vie publique, tout au long de ces trente dernières années. Dans les années 70, j'étais professeur d'éducation religieuse dans un grand collège multiracial du sud de Londres. Le groupe ethnique le plus nombreux provenait des Caraïbes. Je ne tardai pas à découvrir que le Christianisme était bien plus répandu dans leurs familles que dans les familles blanches. La plupart du temps, j'utilisais la Bible pour enseigner. Pendant les heures de repas, j'animais aussi un Groupe Biblique. Je n'ai jamais reçu la moindre plainte de la part de familles appartenant à des minorités ethniques. En revanche, je recevais beaucoup d'opposition de la part de collègues humanistes défenseurs de la laïcité, qui voulaient clairement exclure le Christianisme de leur collège. Selon eux, il n'était pas "approprié" d'enseigner la Bible dans un milieu multiracial. Au cours des trente dernières années, ce point de vue s'est de plus en plus imposé dans notre société, sous l'influence du gouvernement, du système éducatif, des médias, des services sociaux et du système judiciaire. Ils se sont servis des minorités ethniques et du désir de favoriser le multiculturalisme comme des leviers pour stigmatiser et éliminer le Christianisme de notre vie publique.

Tous les facteurs négatifs que nous avons mentionnés plus haut découlent directement de l'abandon de la foi en Dieu et, tout particulièrement, du rejet de la foi chrétienne par notre société. Le plan de Dieu pour toute société passe par la famille, et par l'exercice de la responsabilité des parents dans l'éducation de leurs enfants, et des enfants dans le respect et l'honneur qu'ils doivent à leurs parents.

Dieu nous demande d'occuper nos pensées à "tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange" (Philippiens 4 : 8). Nous ne devons pas les occuper à ce qui est mauvais et dégradant. A l'époque de Noé, nous lisons que "la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal," et que "la terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence" (Genèse 6 : 5, 11). Jésus a dit qu'il en serait à la fin des temps "comme aux jours de Noé" (Luc 17 : 26). Aujourd'hui, l'imagination et les pensées des hommes sont corrompues et poussées à la violence par la télévision, la musique rock, les jeux vidéo et la consommation de drogues.

La Bible nous enseigne que nous sommes tous nés avec une nature de péché, qui nous pousse à nous détourner de Dieu et à agir de manière égoïste. Il est donc nécessaire d'enseigner aux enfants la vérité de Dieu et de les discipliner pour leur propre bien. L'humanisme laïque enseigne qu'il n'y a pas de Dieu et pas d'absolu en matière de morale. C'est donc l'homme qui devient la mesure de toutes choses. Aujourd'hui, une société dirigée par des humanistes libéraux est prête à accuser l'éducation, le racisme ou l'environnement de tous ses maux, sans jamais toucher à la responsabilité personnelle des individus. Selon cette philosophie, il faut comprendre et être bienveillant envers ceux qui font preuve de comportement antisocial et criminel, plutôt que les punir ou les réfréner.

Nous voyons donc émerger une société de non-droit, dominée par des valeurs antichrétiennes. Dans le Psaume 2, nous voyons que les nations se révolteront contre Dieu dans les derniers jours :

"Pourquoi ce tumulte parmi les nations, ces vaines pensées parmi les peuples ? Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils et les princes se liguent-ils avec eux contre l'Eternel et contre son oint ? - Brisons leurs liens, délivrons-nous de leurs chaînes !" (Psaume 2 : 1-3).

En d'autres termes, les hommes cherchent à échapper à l'influence d'une morale biblique qu'ils estiment contraignante, pour faire ce qui leur semble bon. Cela ne fait que préparer la venue de l'Inique, de l'Impie, l'Antichrist, qui dominera le monde dans les derniers jours.

"Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu. Et alors paraîtra l'impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de son avènement. L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés" (2 Thessaloniciens 2 : 7-12).

A mesure que la société se détruit et s'enfonce dans le chaos, les hommes, remplis de terreur devant ce qui survient sur le monde, se tourneront vers ce dirigeant impie, qui leur promettra la paix et la sécurité. Toutefois, cet homme, qui sera l'incarnation même de Satan, imposera au monde son ultime dictature, comme nous le voyons écrit dans Apocalypse 13.

Il y a pourtant une Bonne Nouvelle ! Il existe un moyen d'échapper à tout cela ! Quand Jésus est mort sur la croix, Il S'est chargé de la punition de nos péchés, et a ouvert une porte pour que tous ceux qui se repentent puissent recevoir le pardon et la vie éternelle. La dernière personne qui s'est tournée vers Jésus avec foi, à la fin de Son ministère terrestre, était un criminel ! Alors qu'il était en train de mourir sur sa croix, il a dit à Jésus : "Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis" (Luc 23 : 42-43).