A342. Recevoir la guérison de Jésus (1).

Suite d'articles de Peter Scothern.

Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu qu’elle soit intégrale, et que les sources soient indiquées.

 

Peter Scothern est un évangéliste Anglais, engagé dans le ministère depuis plus de 50 ans. Il continue, à plus de 75 ans, à voyager partout dans le monde, prêchant le puissant message du salut en Jésus-Christ. Nous publions ici, sous forme d'une série d'articles, un petit livre qu'il a écrit sur le ministère de guérison.

Préface.

Chapitre 1 : Quelques questions vitales.

Chapitre 2 : Les maladies peuvent être causées par des esprits d'infirmité.

Chapitre 3 : La guérison divine et l'agneau pascal.

Chapitre 4 : Le serpent d'airain.

Chapitre 5 : L'histoire complexe de Job.

Chapitre 6 : La guérison de Naaman dans le Jourdain.

Chapitre 7 : Discerner le Corps du Seigneur.

Chapitre 8 : Le cœur du sujet.

Chapitre 9 : La guérison divine est notre héritage.

Chapitre 10 : Comment recevoir la guérison divine.

Chapitre 11 : Comment prier pour les malades.

Chapitre 12 : Pourquoi certains ne sont pas guéris.

Chapitre 13 : L'écharde dans la chair de Paul.

Chapitre 14 : Prendre Dieu à Sa Parole.

Chapitre 15 : La guérison par la Parole de Dieu.

Chapitre 16 : Connaître la volonté de Dieu.

Chapitre 17 : Comment garder votre guérison.

Chapitre 18 : Croire, c'est recevoir.

 

Préface.

Bien que le ministère de la guérison divine soit à présent bien plus accepté qu'auparavant, il a nécessité pendant des années un travail préparatoire de pionnier. Pendant les 50 dernières années, Peter Scothern a été utilisé par Dieu dans ce ministère de guérison. Il a visité de nombreux pays, et a vu la main de Dieu à l'œuvre.

Il a exercé son ministère dans toutes les dénominations, et a été utilisé lors de réveils locaux, dans le pays de Galles, dans les Midlands et en Essex. A l'étranger, il a visité en particulier les Etats-Unis, l'Europe, l'Afrique et l'Inde, où parfois plus de 75.000 personnes ont assisté à ses croisades en plein air.

Des milliers de personnes sont venues à Christ en écoutant son message simple et puissant, le message de l'Evangile. Il a été le témoin de centaines de miracles et de guérisons : sourds, muets, aveugles, paralytiques, cancéreux… Toutes sortes de maladies et d'infirmités ont été guéries par le Seigneur.

Ce petit livre a pour objectif de fortifier votre foi, pour que vous puissiez recevoir la guérison dont vous pouvez avoir besoin, ou pour que vous puissiez vous-même aider les malades.

Que le Seigneur puisse vous parler en lisant ce livre !

Je dédie ce petit ouvrage à Natalie Pearson, qui a fidèlement servi ce ministère pendant plus de quarante ans, et qui a participé à la préparation de ce texte.

 

Chapitre 1 : Quelques questions vitales.

J'ai exercé un ministère de guérison divine pendant plus de cinquante ans. Au cours de cette période, j'ai été témoin de nombreuses guérisons remarquables, et l'on m'a posé d'innombrables questions sur ce thème de la guérison divine. Je rends gloire et honneur à Jésus-Christ pour la grâce d'avoir été appelé par Dieu à exercer un ministère qui exalte Christ de cette manière, et pour les nombreuses manifestations de Sa puissance et de Sa grâce guérissante, manifestations dont j'ai eu le privilège d'être le témoin. Mon expérience approfondie m'a montré que deux questions fondamentales sont très souvent posées par ceux qui recherchent la guérison divine.

La première question est la suivante : "Pourquoi sommes-nous malades ?" Quelle est la cause, la raison, l'origine de notre maladie ? Et voici la seconde question : "Comment Dieu peut-Il nous guérir ?" Quel est le remède, quels sont les moyens et les processus par lesquels le Seigneur guérit ?

Ces questions fondamentales occuperont toujours notre esprit tout au long de ce livre. Elles devront assurément occuper aussi l'esprit de tous les Chrétiens consacrés qui recherchent sincèrement la bénédiction de la guérison divine.

Mon étude poursuit aussi un autre objectif : Donner des réponses scripturaires simples à de nombreuses autres questions, comme : "Qu'est-ce que la guérison divine ?", "Est-ce que la guérison divine est comprise dans l'expiation du Calvaire ?", "Est-ce la volonté de Dieu de guérir ?", "Pourquoi certains ne sont-ils pas guéris ?", "Comment devons-nous prier pour recevoir la guérison divine ?", "De quelle "quantité" de foi ai-je besoin pour recevoir la guérison ?", "Quelle est l'influence de Satan et de ses mauvais esprits dans la maladie et l'infirmité ?", "Pouvons-nous réclamer aussi la santé divine, tout comme la guérison divine ?"

Nous nous efforcerons de répondre à toutes ces questions vitales, en nous tournant sincèrement vers les Ecritures, et en reconnaissant que "toute Ecriture est inspirée de Dieu."

Tout d'abord, voyons de quelle manière sont apparues les maladies et les infirmités. En réalité, il s'agit d'une question intéressante et intrigante. Nous prendrons la Bible comme notre unique texte de référence. Lisons Genèse 1 : 31 :

"Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour."

Une étude attentive de ce texte nous permettra de répondre à une première question : "D'où vient la maladie ?" Remarquez que tout ce que Dieu avait créé était très bon. Il est certain que les premiers êtres humains créés étaient inclus dans ce qui était "très bon." En fait, cela est confirmé par le verset 27, un peu plus haut :

"Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme."

Ainsi, le premier homme, Adam, fut créé à l'image de Dieu, et la Bible dit que cette création était "très bonne." Il est hors de doute que cette création ne montrait aucun signe de péché ni de maladie. Le premier homme créé par Dieu, Adam, a été créé en parfaite santé, sans aucune maladie ni infirmité, selon l'image divine du Seigneur, et conformément à Sa nature divine. Lisons à présent un autre passage révélateur de l'Ecriture :

"L'Eternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Eden pour le cultiver et pour le garder. L'Eternel Dieu donna cet ordre à l'homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras" (Genèse 2 : 15-17).

Adam a désobéi au Seigneur. Les conséquences furent dévastatrices. Elles apparaissent dans les premières déclarations faites par Adam, après qu'il eut péché :

"Mais l'Eternel Dieu appela l'homme, et lui dit : Où es-tu ? Il répondit : J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché" (Genèse 3 : 9-10).

Examinons la triple confession d'Adam :

  1. "J'ai eu peur." La réalité de son péché a soudain envahi Adam de crainte.
  2. "Je suis nu." C'est une déclaration intéressante. On a suggéré qu'Adam, avant sa chute, était revêtu de la gloire de Dieu, car cette gloire demeurait en lui. Tandis que les animaux que Dieu avait créés étaient revêtus de peaux ou de fourrures. Dès l'instant où Adam a coupé sa communion avec Dieu, la gloire de Dieu l'a quitté, laissant Adam spirituellement et physiquement nu.
  3. "Je me suis caché." Le péché d'Adam l'a poussé à se cacher de son Saint Créateur, révélant ainsi la conscience de son péché et un sentiment de condamnation. Toutes les conséquences présentes et futures du péché d'Adam se trouvent toutefois réunies dans cet avertissement divin qu'il avait reçu : "Le jour où tu en mangeras, tu mourras."

Qu'est-ce que Dieu voulait-Il dire par là ? Les Ecritures nous révèlent qu'en raison du péché d'Adam, la loi du péché a commencé dès lors à agir dans l'espèce humaine tout entière.

"C'est pourquoi, comme par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché" (Romains 5 : 12).

"Si par l'offense d'un seul, la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul. Ainsi donc, comme par une seule offense, la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice, la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes. Car, comme par la désobéissance d'un seul homme, beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul, beaucoup seront rendus justes" (Romains 5 : 17-19).

Le péché d'Adam a eu pour conséquence le fait que l'espèce humaine tout entière a été contaminée par la loi du péché, suivie de tous les effets dévastateurs de la loi de la mort. A présent, la loi de la mort a commencé à agir dans l'être d'Adam, à deux niveaux. Tout d'abord, au niveau de son esprit, Adam fut instantanément coupé de Dieu, et privé de sa communion avec le Seigneur. Ensuite, sur le plan physique, la loi de la mort a commencé graduellement et progressivement à prendre le dessus. Adam n'est pas mort physiquement le jour où il a péché. En fait, il a encore vécu 930 ans. Toutefois, comme le Seigneur l'avait clairement déclaré, "le jour où tu en mangeras, tu mourras."

Le texte original emploie une expression intéressante, qui pourrait se traduire de la manière suivante : "En mourant, tu mourras certainement." Cela suggère un processus de mort, plutôt qu'une mort physique instantanée. Nous savons que nous commençons tous à prendre de l'âge dès notre naissance. En fait, dès que nous naissons, nous commençons déjà à mourir progressivement. Ce lent processus de vieillissement nous conduit, lentement mais sûrement, à la mort. Bien entendu, la maladie peut accélérer ce processus. D'autre part, il ne fait pas de doute que le processus de vieillissement est l'un des facteurs qui contribuent le plus à l'apparition de maladies et d'infirmités.

Une fois que les cellules, les muscles et les nerfs de notre corps commencent à se détériorer, ils deviennent de plus en plus sensibles à la maladie. Même si nous pouvons dire que le processus de vieillissement est un processus naturel, nous ne devons jamais oublier qu'il a commencé à se manifester comme une conséquence directe de la transgression initiale d'Adam.

Ces deux calamités jumelles de la loi du péché et de la loi de la mort furent "injectées" dans l'espèce humaine par le premier péché. Ces lois destructrices sont puissantes et dévastatrices, et provoquent beaucoup de nos calamités, misères et maladies.

Toutefois, en continuant cette étude intéressante, nous découvrons avec une grande joie des versets comme ceux-ci :

"Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l'esprit. En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort" (Romains 8 : 1-2).

La violation des saints commandements de Dieu continue à être l'une des causes principales des maladies. Nous le constatons dans toute la Bible. Nous étudierons plus tard certains de ces passages.

Nous pouvons voir par exemple qu'Abimélec et sa maison furent malades, parce que, dans leur ignorance, ils violèrent les lois saintes de Dieu. Plus tard, quand le Seigneur libéra la nation d'Israël, Il offrit Ses services en tant que Médecin divin, à la stricte condition que les Hébreux se soumettent aux commandements divins. Dans de nombreux autres passages de l'Ecriture, nous voyons qu'il existe un lien très clair entre la désobéissance de l'homme, et le châtiment de la maladie ou de l'infirmité. Il y a donc un rapport indubitable, dans la Bible, entre le péché et la maladie. Mais nous pouvons distinguer deux problèmes distincts.

La chute originelle d'Adam reste la cause principale de maladie et d'infirmité dans l'espèce humaine. Mais la maladie et l'infirmité peuvent aussi être provoquées par d'autres causes exceptionnelles. On en voit un exemple classique dans Marc 2 : 5, où nous lisons que quatre hommes ont conduit devant Jésus un paralytique. Ils éprouvèrent de grandes difficultés pour amener cet homme dans la présence immédiate de Jésus, parce que la maison était bondée. Ils parvinrent donc à ouvrir le toit, et à descendre le paralytique sur une civière devant Jésus. Jésus, voyant le paralytique, lui dit : "Mon enfant, que tes péchés soient pardonnés !"

Manifestement, Jésus avait vu que cet homme était sous l'emprise du péché. Il était donc impératif que cet homme reçoive d'abord le pardon de ses péchés, avant que le Seigneur puisse le guérir. En fait, les Psaumes affirment aussi que "si nous concevons l'iniquité dans notre cœur, le Seigneur ne nous exaucera pas" (Psaume 66 : 18). Nous devons mettre nos priorités dans le bon ordre ! Nous devons recevoir le pardon de nos péchés, avant de demander la guérison de notre corps. C'est un ordre divin. Dès que le paralytique eut reçu le pardon de ses péchés, notre Seigneur put ensuite lui dire : "Lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison !" Immédiatement, l'homme se leva et marcha, glorifiant le Nom de Jésus. Cet événement nous révèle le rapport indiscutable qui peut exister entre nos péchés personnels et nos maladies ou nos infirmités. Nous étudierons plus largement ce thème un peu plus loin.

Considérons à présent quelques autres causes de maladies et d'infirmités. La maladie peut être causée par le fait que nous violons certaines lois naturelles. Quand Dieu a créé le corps humain, Il l'a soumis à certaines lois naturelles, qui gouvernent sa croissance et son développement. Si nous violons ces lois, nous en souffrirons les conséquences. Par exemple, si quelqu'un tombe imprudemment du toit de sa maison, il peut se casser les os. Si nous ne mangeons pas, nous finirons par mourir de faim. Si nous versons de l'acide sur notre peau, nous serons brûlés. Nous devons donc obéir à certains codes naturels pour préserver notre santé. C'est du pur bon sens !

Considérons d'autres sujets de grande importance. Supposons que nous buvions de l'alcool en quantité excessive. Nous détruirons les tissus de notre estomac. Supposons que nous inhalions de la nicotine régulièrement. Nous pouvons favoriser le développement de cellules cancéreuses dans nos poumons, et il en résultera de sérieuses maladies. Si nous désirons recevoir la guérison divine, nous devons d'abord demander à Dieu de nous délivrer de tous ces vices néfastes. Cela servirait à peu de chose de demander à Dieu de nous guérir, si nous continuons par ailleurs à maltraiter et à détruire notre corps.

Considérons encore les effets du viol d'un autre commandement divin, celui du repos hebdomadaire. Certaines personnes travaillent sept jours sur sept, dans le désir de prospérer ou d'améliorer leur compte bancaire. Mais ils le font au détriment de leur santé. A mesure que le temps passe, ils continuent à violer cette loi divine du repos hebdomadaire, jusqu'à ce qu'ils finissent par en payer le prix, qu'il s'agisse d'une maladie, d'un effondrement nerveux, ou d'un foyer brisé. Dieu n'est pas le responsable de ces malheurs. C'est nous-mêmes que nous devrons blâmer, car nous aurons ignoré cette loi du repos hebdomadaire. Rappelez-vous que le sabbat a été fait pour l'homme, parce que Dieu savait que nous avons besoin d'au moins un jour par semaine pour nous reposer, pour adorer Dieu, nous rafraîchir, nous "redonner un coup de jeune," physiquement et spirituellement. Si nous violons donc continuellement cette loi divine du repos hebdomadaire, nous nous ferons personnellement du mal, et il se peut que nous tombions malades. Nous devons donc nous assurer que notre rythme de vie et nos habitudes alimentaires sont sages, et que nous prenons le repos dont nous avons besoin.

 

Chapitre 2 : Les maladies peuvent être causées par des esprits d'infirmité.

La maladie et l'infirmité peuvent être causées par Satan et ses esprits d'infirmité. Dès que les lois dévastatrices du péché et de la mort eurent asservi l'espèce humaine, l'homme devint vulnérable à Satan et à ses œuvres. Après tout, c'est Satan qui fut à l'origine de la première rébellion, dans le Jardin d'Eden. Ce fut lui qui conçut, d'une main de maître, le piège qui fit tomber Adam dans la transgression. Tout d'abord, Satan séduisit le serpent, qui à son tour séduisit Eve, qui fit pécher Adam, qui succomba à ses avances. Jusque-là, il ne fait aucun doute qu'Adam avait été protégé efficacement de toute maladie et de toute infirmité. Son étroite communion avec Dieu lui assurait cette protection. Mais dès que cette communion eut été brisée, Adam fut vulnérable aux œuvres mauvaises de Satan. La Bible ne dit pas de manière précise qu'Adam fut malade ou infirme pendant le reste de sa vie. Toutefois, il était devenu la victime des lois du péché et de la mort. Ce sont ces lois qui ont ouvert la porte à toutes sortes de maladies et d'infirmités, et qui ont donné à Satan l'occasion d'envoyer des esprits d'infirmité pour affliger l'humanité, et pour accélérer l'accomplissement de ses intentions mauvaises.

Une étude rapide du Nouveau Testament nous montre clairement que Jésus avait affaire à deux sortes de maladies, celles qui avaient une origine "naturelle," et celles qui étaient causées par un "esprit d'infirmité." Les passages suivants permettent de le comprendre :

"Jésus enseignait dans une des synagogues, le jour du sabbat. Et voici, il y avait là une femme possédée d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser. Lorsqu'il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui dit : Femme, tu es délivrée de ton infirmité. Et il lui imposa les mains. A l'instant elle se redressa, et glorifia Dieu" (Luc 13 : 10-13).

Notez que Jésus exerça ici deux ministères distincts. Il commença par expulser un esprit d'infirmité, puis Il imposa les mains à cette femme, pour lui donner sa guérison.

"Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule : Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. Hypocrites ! lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son bœuf ou son âne, pour le mener boire ? Et cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat ? Tandis qu'il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu'il faisait" (Luc 13 : 14-17).

Jésus a bien confirmé que cette femme était la victime d'un esprit d'infirmité envoyé par Satan. C'était une infirmité qui attaquait son corps, et qui était provoquée par l'action d'un esprit mauvais. Il est intéressant de noter que cette femme possédait une foi du même type que celle d'Abraham, et que Jésus Lui-même reconnaît qu'elle est une "fille d'Abraham." Toutefois, son corps était devenu la victime d'un esprit d'infirmité.

Il est donc possible qu'un enfant de Dieu, même quand il est avancé dans la foi, soit attaqué par un esprit d'infirmité dans son corps. Il ne faut pas confondre cela avec une possession démoniaque. Un démon est un esprit méchant, de nature impure, qui attaque généralement l'esprit ou l'âme d'une personne (ses pensées, ses sentiments et sa volonté). Toutefois, dans le cas présent, il s'agit d'un esprit d'infirmité, dont l'ambition première est d'attaquer et de détruire le corps. Permettez-moi d'expliquer cela !

Quand notre maladie est directement causée par quelque germe malin qui détruit une partie de notre corps, nous savons alors que l'ennemi est à l'œuvre. Il y a dans les virus ou les germes de maladie une puissance mauvaise, une force destructrice, qui provoque la dégradation de notre santé en attaquant notre corps. Il existe de nombreux passages de l'Ecriture qui le confirment.

Dans Matthieu 12 : 22-23, nous lisons :

"Alors on lui amena un démoniaque aveugle et muet, et il le guérit, de sorte que le muet parlait et voyait. Toute la foule étonnée disait : N'est-ce point là le Fils de David ?"

Il est bien écrit que la cécité et le mutisme de cet homme étaient causés par un mauvais esprit. Il s'agissait d'un esprit d'infirmité. Cet homme était aussi "possédé" (mot à mot : "démonisé") par un esprit impur, mais c'étaient des esprits d'infirmité qui l'avaient fait devenir aveugle et muet. Quand Jésus eut chassé ces esprits, l'homme put voir et parler.

Un autre cas intéressant est mentionné dans Luc 4 : 38, lorsque Jésus visite la belle-mère de Pierre. Celle-ci était alitée avec une forte fièvre. Notez que Jésus S'approcha d'elle et "menaça" la fièvre. Immédiatement, la fièvre la quitta, elle se leva et les servit. Il n'est pas logique de "menacer" une simple fièvre, qui n'est pas une personne. Manifestement, Jésus comprit qu'Il devait menacer "un être vivant." Il s'agissait certainement d'un esprit d'infirmité, qui avait attaqué la belle-mère de Pierre. Jésus menaça cet esprit et le chassa. Cette femme put ensuite se lever et les servir.

Remarquez aussi cet autre passage :

"Après le coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Il imposa les mains à chacun d'eux, et il les guérit. Des démons aussi sortirent de beaucoup de personnes, en criant et en disant : Tu es le Fils de Dieu. Mais il les menaçait et ne leur permettait pas de parler, parce qu'ils savaient qu'il était le Christ" (Luc 4 : 40-41).

Le même verbe "menacer" apparaît aussi dans ces versets. Jésus a menacé des esprits d'infirmité, et Il les a chassés avec autorité et puissance.

C'était cette puissance mauvaise de destruction que Jésus chassait, quand Il guérissait les malades. Nous aussi, nous sommes sortis d'une toute petite cellule, qui peut s'apparenter à un "germe." La force de vie contenue dans ce "germe" vient de Dieu. Tant que cette "force de vie" demeure dans notre corps, il est maintenu en vie. Mais, dès que cette "force de vie" quitte notre corps, celui-ci meurt.

Il en est de même pour les maladies. Quand un "germe" de maladie ou d'infirmité pénètre dans le corps et agit en lui, celui-ci continue à être malade ou infirme. Mais au moment où ce "germe" de maladie ou d'infirmité est expulsé du corps, la maladie perd toute sa puissance. C'est à ce moment précis que commence le processus de guérison. Jésus appelle ces "germes" destructeurs de maladie ou d'infirmité des "esprits d'infirmité." Il les menaçait et les chassait, avec une autorité sans faille.

Combien il est merveilleux de savoir que l'autorité et la puissance du Seigneur Jésus sont investies dans Son Nom ! C'est grâce au Nom de Jésus que tout enfant de Dieu consacré peut menacer et chasser les maladies et les infirmités. Satan et ses maladies ne pourront pas garder leur emprise sur nous, si nous croyons qu'au Nom de Jésus, nous disposons de la puissance et de l'autorité que Jésus-Christ nous a déléguées. Quand nous recevons le Seigneur Jésus dans notre vie, nous recevons aussi Son autorité, qu'Il nous accorde pour résister à tous les symptômes de maladie et d'infirmité. Tous les esprits de maladie et d'infirmité sont soumis au Nom Tout-Puissant de Jésus !

Après Sa résurrection, Jésus a déclaré :

"Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre" (Matthieu 28 : 18).

C'est ce pouvoir, cette autorité, qui résident dans Son Nom. Quand nous nous emparons du Nom de Jésus pour résister à l'ennemi, il s'enfuira certainement loin de nous ! (Jacques 4 : 7).

 

Chapitre 3 : La guérison divine et l'agneau pascal.

L'un des passages les moins connus, par rapport à la guérison divine, concerne l'agneau pascal. Le Livre de l'Exode, au chapitre 12, raconte l'histoire extraordinaire de la délivrance des enfants d'Israël, que le Seigneur fit sortir des camps de travail de l'Egypte. Dieu demanda à Son serviteur Moïse de dire aux esclaves Hébreux de prendre un agneau d'un an sans défaut, et de le sacrifier le quatorzième jour du mois. Le sang de l'agneau devait être soigneusement recueilli dans une bassine, et l'on devait en asperger le linteau et les montants de la porte de leurs maisons. A minuit, l'ange de la mort vint, et frappa tous les premiers-nés de l'Egypte, des hommes comme des animaux. Mais les Israélites se réfugièrent derrière leurs portes aspergées de sang, et furent miraculeusement préservés. Cet événement est connu sous le nom de "la Pâque," et continue à être célébré par les Juifs religieux encore aujourd'hui.

Considérez plus attentivement cet événement remarquable de l'Ancien Testament. Tout d'abord, l'agneau qui était choisi devait être sans aucun défaut ni infirmité. C'était un mâle d'un an. C'est le premier type de l'Ancien Testament qui préfigure d'une manière certaine notre Seigneur Jésus-Christ, qui devait être l'Agneau de Dieu, notre Agneau Pascal. Plus tard, le Seigneur Jésus fut sacrifié et versa Son précieux sang pour nous sauver de nos péchés. C'est l'aspect le plus important de cet événement, et nous rendons grâces à Dieu pour Jésus, qui fut cloué à la croix, et qui a versé Son sang pour nous sauver tous ! Toutefois, il faut que nous appliquions personnellement, par la foi, le sang du Seigneur Jésus sur notre cœur, avant de pouvoir expérimenter la joie et l'assurance véritables de notre salut. Il n'est pas suffisant de dire que l'Agneau de Dieu est mort pour ôter le péché du monde entier. Il ne suffit pas de croire que Jésus, l'Agneau de Dieu, a réellement existé. Nous devons nous repentir sincèrement, et appliquer par la foi le précieux sang de Jésus sur notre propre cœur.

Il y a aussi un autre aspect de cet événement qui est souvent négligé. Après le sacrifice de l'agneau pascal, et l'aspersion de son sang, il fallait rôtir tout l'agneau au feu, et le manger complètement.

"Cette même nuit, on en mangera la chair, rôtie au feu ; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères. Vous ne le mangerez point à demi cuit et bouilli dans l'eau ; mais il sera rôti au feu, avec la tête, les jambes et l'intérieur. Vous n'en laisserez rien jusqu'au matin ; et, s'il en reste quelque chose le matin, vous le brûlerez au feu" (Exode 12 : 8-10).

Nous trouvons dans le Psaume 105 : 37 une référence intéressante, qui concerne également cet événement unique :

"Il fit sortir son peuple avec de l'argent et de l'or, et nul ne chancela parmi ses tribus" (mot à mot : "il n'y eut aucune personne faible parmi ses tribus").

En examinant soigneusement ce texte, nous découvrons que, quand le Seigneur fit sortir les enfants d'Israël de l'Egypte, Il voulut qu'ils soient tous forts et en bonne santé. Notez la fin de ce verset : "Nul ne chancela parmi ses tribus." Combien c'est merveilleux ! Les enfants d'Israël, qui avaient beaucoup souffert sous le joug de leurs maîtres, reçurent du Seigneur la guérison divine et la santé, avant même de commencer leur voyage vers la Terre Promise. L'Ecriture laisse entendre que c'est en mangeant le corps de l'agneau pascal que les enfants d'Israël reçurent la guérison, et une santé nouvelle.

Par conséquent, une bonne compréhension de cette histoire de l'agneau pascal nous révèle une double bénédiction. Tout d'abord, les Israélites furent délivrés d'une mort certaine par l'aspersion du sang. Ensuite, ils furent divinement guéris et fortifiés, en mangeant le corps de l'agneau sacrifié.

Ces deux bénédictions fondamentales se retrouvent dans la Sainte Cène, sous la forme des deux emblèmes du pain et du vin. Le pain symbolise le Corps de notre Seigneur Jésus-Christ, tandis que le vin nous parle de Son précieux sang. Ces deux symboles nous rappellent les deux bénédictions de la Nouvelle Alliance, qui nous ont été garanties par notre Seigneur Jésus, c'est-à-dire le pardon de nos péchés, et la guérison divine de nos corps mortels. Combien ce serait merveilleux si tous les pasteurs consacrés, si tous les anciens, enseignaient ces deux vérités fondamentales avant de célébrer la Sainte Cène !

L'apôtre Paul a déclaré :

"Car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont morts" (1 Corinthiens 11 : 29-30).

Quand nous discernons clairement le Corps du Seigneur, nous reconnaissons sincèrement qu'Il a été meurtri pour nos maladies, et que par Ses meurtrissures nous sommes guéris, selon 1 Pierre 2 : 24. En prenant le pain, qui est l'emblème de Son Corps, nous devrions aussi accepter par la foi la guérison divine et la force que le Seigneur nous a procurées par Son sacrifice.

Rappelez-vous aussi que notre Seigneur Jésus-Christ est maintenant glorifié et assis à droite de la Majesté Divine, dans les lieux célestes. Par conséquent, le pain représente aussi Sa Personne glorifiée, suggérant que nous recevons aussi la force, la vie et la puissance que nous donne notre Seigneur ressuscité, qui est à présent assis dans les lieux célestes.

La Bible appelle cette vie la "vie éternelle," c'est-à-dire la vie de Dieu Lui-même, en la Personne de notre Seigneur Jésus-Christ. Ainsi, comme le pain représente le Corps de notre Sauveur, le vin représente aussi le sang de notre Seigneur Jésus. Son précieux sang fut versé pour les pécheurs, et la Bible nous promet que si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité (1 Jean 1 : 9). Cela signifie simplement que chaque fois que nous prenons la coupe pour boire le vin, lors de la Sainte Cène, nous pouvons réclamer de manière positive le pardon de tous nos péchés, et que chaque fois que nous mangeons le pain, nous pouvons réclamer de manière positive la guérison de toutes nos maladies. Nous pouvons trouver le pardon et la guérison à la table du Seigneur, où s'accomplissent les bénédictions de la Pâque, telles qu'elles sont décrites dans le Livre de l'Exode.

Considérons à présent l'un des signes donnés par Dieu à Moïse. Car, dans le chapitre 3 de l'Exode, l'ange de l'Eternel apparut à Moïse dans une flamme de feu, dans un buisson ardent qui ne se consumait pas.

"Moïse dit : Je veux me détourner pour voir quelle est cette grande vision, et pourquoi le buisson ne se consume point. L'Eternel vit qu'il se détournait pour voir ; et Dieu l'appela du milieu du buisson, et dit : Moïse ! Moïse ! Et il répondit : Me voici ! Dieu dit : N'approche pas d'ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. Et il ajouta : Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de regarder Dieu" (Exode 3 : 3-6).

Le Seigneur révéla alors à Moïse qu'il serait l'instrument qu'Il avait choisi pour apporter la délivrance aux enfants d'Israël.

"Voici, les cris d'Israël sont venus jusqu'à moi, et j'ai vu l'oppression que leur font souffrir les Egyptiens. Maintenant, va, je t'enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d'Egypte mon peuple, les enfants d'Israël" (Exode 3 : 9-10).

Quand Moïse se trouva confronté à cette énorme responsabilité, il invoqua sa faiblesse naturelle :

"Moïse répondit, et dit : Voici, ils ne me croiront point, et ils n'écouteront point ma voix. Mais ils diront : L'Eternel ne t'est point apparu" (Exode 4 : 1).

Le Seigneur compensa les déficiences de Moïse en lui accordant des signes qui devaient prouver son appel divin. Dans Exode 4 : 2-8, nous voyons que l'un des signes que Dieu donna à Moïse fut qu'il devint temporairement lépreux, et que Dieu le guérit ensuite surnaturellement. La lèpre était une malédiction redoutée à cette époque. Les victimes de la lèpre étaient rejetées de la société, et succombaient souvent à cette cruelle maladie qui les rongeait. Pour Moïse, le fait de devenir lépreux à un moment donné, puis d'être immédiatement après miraculeusement guéri, était un signe véritablement extraordinaire. Nul doute que cela devait prouver l'autorité souveraine de l'Eternel Dieu, qui seul peut infliger un tel jugement, et guérir dans sa miséricorde.

Nous trouvons un autre exemple classique dans Nombres 12. Le jugement divin était tombé sur Myriam, la sœur de Moïse, parce qu'elle s'était impliquée dans une "campagne de médisance" à l'encontre de Moïse. Elle avait critiqué Moïse parce qu'il avait épousé une femme Ethiopienne (Nombres 12 : 1). Le Seigneur n'avait certainement pas apprécié les critiques cruelles de Myriam, et l'avait frappée de la lèpre. Elle avait touché à l'oint de l'Eternel, ce qui est un avertissement certain pour tous les enfants de Dieu. Je me demande combien d'enfants du Seigneur succombent aujourd'hui à des maladies, parce qu'ils ont participé à des "campagnes de médisance" semblables à celle de Myriam, et qu'ils ont colporté le scandale, la critique ou la médisance. Myriam était l'une des femmes les plus en vue d'Israël, et elle aurait dû mieux savoir ce qu'elle devait faire !

Peut-être l'apôtre Jacques avait-il cela à l'esprit, quand il a écrit :

"Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace" (Jacques 5 : 16).

Ce triste incident met l'accent sur la nécessité de nous examiner devant le Seigneur, quand nous nous efforçons de trouver une réponse à cette question vitale : "Pourquoi suis-je malade ?"

Toutefois, cette incident se conclut de manière satisfaisante, quand Myriam se repentit sincèrement, et que Moïse eut invoqué le Nom de l'Eternel en sa faveur.

Considérons ensuite la grande alliance de guérison que l'Eternel conclut avec Son peuple dans Exode 15 : 26, ou le Seigneur dit : "Je suis l'Eternel, qui te guérit" (Yaweh-Rapha).

Cette promesse divine fut donnée aux enfants d'Israël au début de leur voyage dans le désert brûlant, en route vers Canaan. Ils ont dû affronter des éléments ravageurs, le soleil ardent, et tous les désagréments naturels du désert. Mais là, le Seigneur promit à Son peuple qu'Il était "L'Eternel, qui les guérit." Cette alliance sacrée de guérison, toutefois, dépendait de l'accomplissement de conditions strictes.

"Moïse fit partir Israël de la mer Rouge. Ils prirent la direction du désert de Schur ; et, après trois journées de marche dans le désert, ils ne trouvèrent point d'eau. Ils arrivèrent à Mara ; mais ils ne purent pas boire l'eau de Mara parce qu'elle était amère. C'est pourquoi ce lieu fut appelé Mara. Le peuple murmura contre Moïse, en disant : Que boirons-nous ? Moïse cria à l'Eternel ; et l'Eternel lui indiqua un bois, qu'il jeta dans l'eau. Et l'eau devint douce. Ce fut là que l'Eternel donna au peuple des lois et des ordonnances, et ce fut là qu'il le mit à l'épreuve. Il dit : Si tu écoutes attentivement la voix de l'Eternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l'oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappé les Egyptiens ; car je suis l'Eternel, qui te guérit" (Exode 15 : 22-26).

Il est donc clair que la guérison divine dépendait d'une obéissance implicite aux commandements de Dieu, et du désir continuel de faire Sa volonté. Il est intéressant de noter que cette alliance prévoyait que Dieu protégerait Son peuple des maladies. Cette vérité est aussi confirmée par le Psaume 91 : 10 :

"Aucun malheur ne t'arrivera, aucun fléau n'approchera de ta tente."

Le lecteur sera sans doute davantage éclairé par une compréhension plus détaillée de cette alliance de guérison proposée par le Seigneur.

Yaweh-Rapha.

"Je suis l'Eternel, qui te guérit" (Exode 15 : 26).

Considérons tout d'abord le pronom "Je." "Je suis l'Eternel, qui te guérit." Le Dieu tout-Puissant, Omnipotent, Celui qui a créé le ciel et la terre, le Créateur de toutes choses, le Seigneur suprême de l'univers, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, nous promet d'être Celui qui nous guérit, notre divin Médecin ! Si nous observons Ses commandements, Il nous promet solennellement de prendre Lui-même la responsabilité d'être notre divin docteur, notre divin médecin.

Supposez à présent que vous achetiez un article comportant une garantie, et qu'après quelques semaines, cet objet cesse de fonctionner correctement. Il y a en général deux options disponibles. Nous pouvons soit apporter cet objet à un réparateur, soit le renvoyer au fabricant. Cette dernière solution est sans doute la meilleure, parce que c'est le fabricant qui a créé cet objet. Il connaît parfaitement tous les détails de son fonctionnement et de ses performances. C'est le Seigneur qui nous a créés. Il est donc parfaitement capable de nous "faire fonctionner normalement" !

Ensuite, considérons le titre divin : "Je suis… " "Je suis l'Eternel, qui te guérit." Ce titre souligne clairement la présence permanente de Celui qui est le Dieu Eternel. Ce verbe, vous pouvez le remarquer, est au présent : "Je suis…" Dieu est toujours le Dieu du présent. Certains prétendent que cette alliance de guérison donnée dans l'Exode n'appartient qu'aux enfants d'Israël. Il n'en est rien ! Ce "Je suis" nous fait comprendre que le Dieu Vivant est le même aujourd'hui, dans notre présent. Dieu veut certainement nous faire comprendre que Son "bloc opératoire" divin fonctionne toujours aujourd'hui, et qu'Il est toujours prêt à bénir et à guérir.

Considérons la suite de cette phrase : "Je suis l'Eternel… " "Je suis l'Eternel, qui te guérit." Le Dieu de la Création est véritablement le Seigneur, l'Eternel ! Rien n'est trop difficile pour Lui ! Jésus est le Maître incontestable de toute maladie, de toute infirmité et de toute affliction. Toutes choses sont possibles à Celui qui est assis sur le trône dans le Ciel ! Aucune maladie, aucune infirmité ne peut ignorer Son autorité. Tout genou doit fléchir devant le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs ! Son autorité est suprême ! Il est l'Omnipotent, le Tout-Puissant Seigneur et Maître de l'univers ! Il peut guérir toute maladie et toute infirmité ! Il n'existe aucun mal qu'Il ne puisse guérir, parce qu'Il est réellement le Seigneur !

Considérons à présent les trois mots suivants : "Je suis l'Eternel, qui te guérit." Le verbe "guérir" signifie recouvrer la santé, récupérer, retrouver une bonne santé. Ce mot suggère un processus graduel, plutôt qu'un miracle instantané. Ce verbe est aussi au temps présent, ce qui indique clairement que Dieu veut nous guérir maintenant. Loué soit Dieu ! Il est toujours engagé dans le ministère de guérison aujourd'hui !

J'insiste pour terminer sur ce petit pronom personnel, "te." "Je suis l'Eternel, qui te guérit." Oh ! Quelle merveille ! Le grand Médecin divin révèle l'intérêt personnel qu'Il te porte ! Dieu S'intéresse toujours à des individus ! Il est clair que cette promesse de guérison fut accordée à toute une nation. Toutefois, elle était le droit inaliénable de tout individu qui observerait les conditions fixées par Dieu.

Un jour, une Chrétienne d'une Eglise de Frères se trouvait sur un lit d'hôpital, en train de mourir. Elle méditait les Ecritures, lorsque son attention fut attirée par ce verset :

"Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris."

Elle réfléchit à la première partie de ce verset, et vit comment Jésus était mort sur la croix pour sauver son âme du péché. Puis elle se concentra sur la fin de ce verset : "lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris." Tout d'abord, elle ne comprit pas la signification précise de ces paroles remarquables. Puis elle réalisa soudain que Jésus n'était pas mort pour sauver seulement son âme perdue, mais aussi pour guérir son corps malade. Elle pensa aux lacérations de la flagellation, aux marques infligées au Corps de Jésus par le fouet cruel. Elle comprit de quelle manière Jésus avait dû être meurtri, pour nous offrir la bénédiction de la guérison divine.

Elle s'écria : "Infirmière ! Venez vite !"

L'infirmière de garde se précipita à son chevet.

"Infirmière ! Veuillez me chercher mes vêtements, je vous prie, je rentre chez moi, je suis guérie !"

L'infirmière resta déconcertée, et alla chercher une autre infirmière de garde. La patiente dit à nouveau à cette dernière :

"Infirmière ! Veuillez m'apporter mes vêtements, je rentre chez moi, je suis guérie !"

Elle insista tellement, et avec tant de force, qu'elle les persuada de la laisser rentrer chez elle. Peu après, sa santé fut miraculeusement restaurée, et elle commença à témoigner partout de la grâce guérissante du Seigneur Jésus-Christ. Ce fut cette révélation personnelle, jointe à sa mise en pratique immédiate de la Parole de Dieu, qui lui assurèrent cette remarquable guérison. Dieu S'intéresse aux individus ! Cela est exprimé clairement dans cette alliance de guérison :

"Je suis l'Eternel, qui te guérit !" (Exode 15 : 26).