A340.
Le plan magnifique de Dieu (3).Suite d'articles de Peter Scothern.
Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu quelle soit intégrale, et que les sources soient indiquées.
Peter Scothern est un évangéliste Anglais, engagé dans le ministère depuis plus de 50 ans. Il continue, à plus de 75 ans, à voyager partout dans le monde, prêchant le puissant message du salut en Jésus-Christ. Ayant lu l'un des petits livres qu'il a écrits, nous le publions sous forme d'une série d'articles.
Chapitre 8 : Communion et service.
Les Chrétiens qui sont réellement nés de nouveau cherchent continuellement à approfondir leur communion avec le Seigneur. Cela doit toujours être leur préoccupation première. La relation de Jésus avec Son Père nous en offre un excellent exemple. Jésus et Son Père vivaient et agissaient dans une parfaite harmonie.
Jésus a dit :
"Moi et le Père nous sommes un" (Jean 10 : 30).
Cette unité "unique" résultait du fait que notre Seigneur était complètement dépendant de Son Père, qu'Il aimait d'un amour inconditionnel. Cela est prouvé par les déclarations suivantes de Jésus :
"Jésus reprit donc la parole, et leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement" (Jean 5 : 19).
"Jésus leur répondit : Ma doctrine n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé" (Jean 7 : 16).
Voir aussi Jean 5 : 30, 6 : 57 et 12 : 49.
Combien il est facile de ne vouloir dépendre que de nous-mêmes, et d'agir indépendamment du Seigneur ! De n'écouter que nos motivations personnelles, et de nous confier en nous-mêmes ! Certains Chrétiens se sont échoués sur les fiers écueils du "moi." D'autres se concentrent sur leur ministère et leurs travaux pour le Seigneur, au lieu d'approfondir leur relation personnelle avec le Dieu. Nous pouvons rapidement perdre Jésus de vue, et nous égarer en cherchant notre propre gloire. Quand cela se produit, les Chrétiens perdent leur rayonnement et leur onction. Nous ne devons jamais, jamais, perdre le contact avec Jésus !
Comment enrichir notre relation.
La relation d'un Chrétien né de nouveau avec Son Seigneur s'approfondit et s'enrichit par l'amour, la consécration et l'obéissance. Jésus nous a ordonné d'aimer Dieu de tout notre cur, de toute notre âme, de toutes nos pensées et de toutes nos forces. Dieu place ce commandement divin en tête de liste de tous Ses commandements ! Nous exprimons notre amour par l'adoration, la louange et une dévotion fervente. Ces choses sont très précieuses au Seigneur. Quand nous chantons au Seigneur dans notre cur, quand nous Lui offrons des cantiques de gratitude, et quand nous Lui disons continuellement : "Je T'aime, Seigneur," cela réjouit profondément le cur de Dieu.
Une obéissance implicite est aussi un facteur essentiel pour approfondir notre relation avec Jésus. Il a dit :
"Si vous m'aimez, gardez mes commandements" (Jean 14 : 15).
Obéir à Christ, c'est l'amour en action ! Nous devons en tout temps répondre à la voix du Bon Berger. Nous sommes les brebis de Son pâturage, Il prend soin de nous et nous surveille. Christ est aussi la Tête de l'Eglise, qui est Son Corps (Ephésiens 1 : 22-23). Nous sommes les membres de Son Corps. Les Chrétiens nés de nouveau doivent absolument obéir à Christ, la Tête de l'Eglise. Nous devons toujours nous soumettre à la Tête du Corps. Hélas, aujourd'hui, certains Chrétiens prêtent plus d'attention aux idées, aux dogmes, et aux projets inventés par les hommes.
Les premiers apôtres de Christ n'ont jamais dicté leur volonté aux autres Chrétiens. Jamais ils n'ont tenté de les organiser. Mais ils ont simplement donné leur opinion ou leur avis, à la mesure de la sagesse que leur avait donnée le Seigneur. Jésus S'est fortement opposé à ceux qui répandaient la doctrine des Nicolaïtes (Apoc. 2 : 6). Notre priorité est d'entendre et d'obéir à la voix du Maître.
Cherchez d'abord le Royaume de Dieu.
Aujourd'hui, il y a beaucoup de "Marthes" dans l'Eglise du Seigneur. Ce sont des braves gens qui se préoccupent beaucoup des choses de cette vie, mais qui n'ont que très peu de temps pour s'asseoir aux pieds de Jésus. Jésus a dit :
"Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus" (Matthieu 6 : 33).
Marie avait l'habitude de s'asseoir aux pieds de Jésus et d'écouter Sa voix. Elle buvait à la source de la sagesse éternelle, et mangeait le pain de vie du Ciel.
Marie avait choisi la meilleure part, en voulant approfondir sa relation avec Christ. Parlant de cette relation voulue par Dieu, le Seigneur nous a promis et garanti qu'Il nous accorderait toujours Sa présence, en venant demeurer en nous :
"Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde" (Matthieu 28 : 20).
"L'Eternel répondit : Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos" (Exode 33 : 14).
"L'Eternel est près de tous ceux qui l'invoquent, de tous ceux qui l'invoquent avec sincérité" (Psaume 145 : 18).
Foi, sensations et sentiments.
Je me rappelle la joie et l'excitation qui ont suivi l'expérience de ma nouvelle naissance. Mes émotions étaient au plus haut ! Graduellement, en quelques semaines, cette excitation s'est évanouie, et j'ai commencé à me demander si le Seigneur ne m'avait pas oublié. Quand j'ai parlé de ce dilemme à Jésus, Il m'a fait la grâce de me répondre :
"Mon fils, je suis en train de te priver de la sensation physique de Ma présence, pour t'apprendre à ne compter que sur Ma Parole, seule garantie de Ma présence. Tiens ferme à Mes promesses, et ne t'occupe pas de ce que tu peux ressentir."
Je devais me souvenir de cette vérité tout au long de ma marche avec le Seigneur. Notre foi doit être enracinée dans la Parole de Dieu, et non dans nos sensations, nos émotions ou nos sentiments. Je dois marcher par la foi et non par la vue (2 Cor. 5 : 7).
"Jésus lui dit : Parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru !" (Jean 20 : 29).
Dieu l'a dit, je le crois, et cela suffit !
Le sang de Jésus.
Tous les Chrétiens nés de nouveau commettent des fautes. Je me rappelle encore la première transgression qui a suivi ma conversion. Je fus profondément troublé. Je fis une nouvelle fois appel au Seigneur. A cette occasion, j'ai pu apprendre que le précieux sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché :
"Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité" (1 Jean 1 : 7-9).
J'ai appris à régler rapidement mes comptes avec le Seigneur, en confessant promptement mes péchés, et en recherchant la grâce de Dieu, pour vivre dans la victoire sur le péché. La paix est revenue dans mon cur troublé, lorsque le Ciel rendit témoignage à ma sincérité. Je remercie Dieu, avec une profonde reconnaissance, de l'abondante provision dont je peux disposer, en ce qui concerne le sang de Jésus, pour me garder pur et laver mon cur et mes pensées. Je peux ainsi rester en communion avec mon Seigneur tout au long de mes journées. Notre ministère, ou notre service pour Christ, doit découler avant tout de notre relation avec Christ. Il faut demeurer en Christ, avant d'exercer un ministère pour Christ !
Jésus a dit :
"Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire" (Jean 15 : 4-5).
Quel que soit notre appel, c'est toujours un privilège de servir le Seigneur.
Etre toujours agréable à Dieu.
Jésus n'a jamais considéré que Son ministère était un devoir ou une responsabilité qui pesait sur Ses épaules. Il a toujours identifié le service avec la volonté de Son Père.
"Car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé" (Jean 6 : 38).
Le ministère de notre Seigneur découlait de Sa relation permanente avec Son Père. Jésus a dit :
"Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable" (Jean 8 : 29).
Dans le Psaume 40 : 8, Il a aussi dit : "Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cur." De même, le ministère de tout Chrétien né de nouveau doit découler de sa relation avec Dieu. Quand nous demeurons en Christ, le Cep véritable, notre service et notre ministère porteront du fruit. Nous ne devons jamais uvrer indépendamment de la sagesse, de la grâce et de la puissance de Dieu.
Jésus appelle et oint.
Sans la direction, la puissance et l'onction de Dieu, nous ne pouvons rien faire pour glorifier le Seigneur et exalter Son saint Nom. Toutefois, nous pourrons nous maintenir dans l'humilité, si nous nous rappelons constamment ces paroles de Jésus :
"Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne" (Jean 15 : 16).
C'est Christ qui appelle, qui choisit et qui oint. Jésus n'a jamais fait appel à des volontaires ! C'est le Seigneur qui appelle et qui établit Ses apôtres, Ses prophètes, Ses évangélistes, Ses pasteurs et Ses docteurs.
"Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'uvre du ministère et de l'édification du corps de Christ" (Ephésiens 4 : 11-12).
Remarquez bien que c'est Jésus qui a donné ! C'est le Seigneur qui appelle et qui établit !
Aujourd'hui, je me demande combien, parmi tous ceux qui exercent un ministère chrétien, ont été véritablement appelés par le Seigneur ! Notre système d'églises ne peut pas produire de véritables ministères oints du Seigneur. Le simple fait de remplir l'intellect de connaissances théologiques et religieuses ne garantit pas qu'il y ait un appel véritable de Dieu. Gladys Aylward, la célèbre missionnaire en Chine, était loin de correspondre aux critères humains, mais elle a répondu à un véritable appel de Dieu, pour uvrer fidèlement en Chine pendant de nombreuses années, pour la gloire de Dieu.
"Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu" (Romains 8 : 14).
Nous sommes donc appelés et oints pour servir le Seigneur. Nous devons écouter la voix du Seigneur, et faire Sa volonté. Quand les autorités religieuses de Jérusalem ont interdit aux apôtres de prêcher au Nom de Jésus,
`"Pierre et Jean leur répondirent : Jugez s'il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu'à Dieu ; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu" (Actes 4 : 19-20).
Les fidèles apôtres ont choisi avant tout d'obéir à la voix du Seigneur. Les véritables enfants de Dieu sont guidés et dirigés par l'Esprit de Dieu. Si nous voulons connaître et comprendre quelles sont la pensée et la volonté du Seigneur, nous devons Le chercher de tout notre cur. Patientez devant Lui jusqu'à ce qu'Il vous donne une claire direction. Consultez Sa Parole pour en recevoir illumination et révélation. Et rappelez-vous toujours cette parole que j'aime beaucoup :
"Quand Dieu guide, Il pourvoit toujours !"
Ecoutez la voix du Seigneur, et confiez-vous en Lui de tout votre cur !
Chapitre 9 : Les trois aspects de notre filiation divine.
Quand Dieu avait dit : "Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance," Il a certainement envisagé une création parfaite. Adam y est presque parvenu, mais, à l'heure de la tentation, il a échoué. Toutefois, là où Adam a échoué, Jésus a triomphé !
En contemplant Christ, nous voyons le Fils parfait, le prototype unique, le modèle divin, l'aboutissement parfait de la vision magnifique de Dieu. Contemplez longuement Jésus ! Tous les vrais enfants de Dieu seront finalement formés selon Son image glorieuse, à Sa ressemblance.
Dieu travaille patiemment pour accomplir cet objectif magnifique, exactement comme un charpentier qui façonne un meuble magnifique.
Quand je contemple Jésus, il y a dans Sa vie trois aspects inhabituels qui attirent mon attention.
Tout d'abord, c'est Sa dépendance totale par rapport à Son Père. Considérez ces phrases :
"En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement" (Jean 5 : 19).
"Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même" (Jean 5 : 26).
Quand les Juifs s'émerveillaient de L'écouter parler, Jésus leur disait :
"Ma doctrine n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé" (Jean 7 : 16).
"Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père " (Jean 6 : 57).
"Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait" (Jean 5 : 20).
Jésus dépendait de Son Père pour être guidé, et recevoir de Lui sagesse, connaissance, compréhension et révélation.
"Celui qui m'a envoyé est avec moi ; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable" (Jean 8 : 29).
De même, les enfants de Dieu, qu'Il a élus, doivent apprendre à dépendre du Père. Au lieu de lutter et de s'agiter pour accomplir la volonté de Dieu par leur intelligence et leurs efforts humains, ils doivent dépendre du précieux Saint-Esprit qui demeure en eux.
"Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon esprit, dit l'Eternel des armées" (Zacharie 4 : 6).
En second lieu, Christ avait une parfaite confiance en Son Père. Cette confiance éliminait tout effort personnel et toute motivation personnelle. Jésus savait que le plus grand problème de l'homme réside en lui-même. Il s'agit du problème du "moi," qui veut toujours s'exprimer et se manifester.
"Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'esprit, c'est la vie et la paix" (Romains 8 : 6).
"Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu" (Romains 8 : 8).
Christ est mort sur la croix pour régler le problème du péché, ainsi que le problème du "moi." La racine du problème du péché, c'est notre nature charnelle et égoïste.
"Pour vous (les véritables enfants de Dieu), vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas" (Romains 8 : 9).
Jésus a vécu, servi, et exercé Son ministère pour plaire au Père. Il ne S'est jamais complu en Lui-même. Jamais Il ne s'est laissé aller à satisfaire une motivation personnelle. Pas une seule fois, Il n'a manifesté une volonté personnelle indépendante de celle de Son Père. Sa plus grande joie était d'accomplir la volonté de Son Père.
"Alors je dis : Voici, je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi. Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cur" (Psaume 40 : 7-8).
Les enfants de Dieu feront de même, en acceptant de mourir à leur vie propre pour vivre dans la puissance de Dieu.
En troisième lieu, Jésus a toujours glorifié Son Père. Il a accompli toutes choses pour la gloire de Dieu. Dans les Ecritures, la gloire de Dieu est parfois représentée par l'or. Le Temple de Salomon contenait de nombreux objets en or. Ils reflétaient la gloire de Dieu. Enfants de Dieu, si vous êtes authentiques et consacrés, recherchez l'or ! Les vrais enfants de Dieu s'efforcent constamment et ardemment de glorifier Dieu dans tout ce qu'ils accomplissent. Ils ne recherchent jamais la gloire des hommes ni leur propre gloire. Ils vivent pour servir le Père et pour Lui plaire. Leurs motivations sont toujours pures et propres à glorifier Dieu. Nous devons constamment examiner nos motivations et nos dispositions de cur. Cherchons-nous à nous satisfaire nous-mêmes ? Cherchons-nous à exprimer nos besoins et nos désirs, ou désirons-nous exalter et glorifier Dieu ? Que recherchons-nous, l'or, ou la paille, le bois et le chaume ? Voulons-nous plaire aux hommes, ou plaire à Dieu ?
Jésus a toujours fait tout ce qui plaisait à Son Père. Les fils et les filles de Dieu doivent faire de même.
Chapitre 10 : Etre vraiment des fils et filles de Dieu.
Quand on est enfant de Dieu, rien n'arrive par hasard ni par coïncidence. Chaque situation, tout ce qui nous arrive, cela fait partie du plan de Dieu pour nous faire mûrir, en tant que fils et filles de Dieu. Le Seigneur a toujours le dernier mot en ce qui concerne tout ce qui peut arriver à Ses enfants élus. Derrière chaque situation, il y a un objectif divin, une signification divine. L'apôtre Paul avait compris cette vérité irréfutable, quand il écrivait :
"Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein" (Romains 8 : 28).
Quand la Parole infaillible de Dieu dit "toutes choses," c'est qu'elle veut bien dire "toutes choses" ! Oui, toutes les situations de notre vie, toutes nos circonstances, sont destinées par Dieu à concourir à notre bien.
L'expérience de Job.
L'expérience de Job est un exemple classique. En étudiant l'histoire de Job, nous pouvons découvrir plusieurs choses.
Tout d'abord, rien n'arrive sans la permission de Dieu. Satan ne pouvait pas toucher à Job, tant que Dieu ne lui en avait pas donné la permission.
En second lieu, la Seigneur a permis que Job soit éprouvé et testé, car Il avait un plan pour lui. Dans le cas de Job, Dieu voulait le rendre conscient d'une crainte secrète qu'il gardait dans son cur, et qui devait être enlevée. Cela faisait partie du processus de maturation de Job.
"Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive ; ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint" (Job 3 : 25).
En troisième lieu, Job pensait qu'il résulterait quelque chose de "bon" de ses terribles épreuves.
"Il sait néanmoins quelle voie j'ai suivie ; et, s'il m'éprouvait, je sortirais pur comme l'or" (Job 23 : 10).
Finalement, Dieu a honoré les promesses qu'Il avait faites à Job.
"Pendant ses dernières années, Job reçut de l'Eternel plus de bénédictions qu'il n'en avait reçues dans les premières" (Job 42 : 12).
Au cur de ce processus divin dans lequel Job a dû passer, il y a le fait qu'il a dû confesser ce péché de crainte, pour recevoir la délivrance du Seigneur.
"C'est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre" (Job 42 : 6).
Considérez le conseil de Dieu.
Ce processus de maturation, qui fait de nous des fils et des fils de Dieu pleinement parvenus à la maturité, nous fait nécessairement passer par le feu. Il se peut, parfois, que nous passions par des expériences très pénibles, mais leur aboutissement final est glorieux ! Il est intéressant de remarquer que Job commença par chercher le conseil et l'avis de ses amis et associés. Ils lui offrirent divers remèdes et solutions à son problème. Sa femme lui suggéra même de maudire Dieu et de mourir ! Mais, comme Job recherchait la pensée de Dieu, et qu'il voulait comprendre les voies du Seigneur, il répondit d'une manière positive :
"Maudire Dieu et mourir ? Jamais ! Je veux louer Dieu et vivre !"
Comme il est important de chercher la réponse du Seigneur, plutôt que les conseils et les avis des hommes ! De véritables fils et filles de Dieu font toujours les choses qui plaisent à leur Père.
Rappelez-vous qui vous êtes !
Comme il est facile d'oublier qui nous sommes en Christ ! Nous retombons rapidement dans les voies de la chair, et nous perdons de vue la grandeur de notre appel !
Le Roi Richard était surnommé "Cur de Lion" en raison de son grand courage et de sa bravoure extraordinaire. Un jour, il dut affronter les armées alliées de cinq nations européennes. Voyant que ses ennemis étaient bien plus nombreux que lui, il décida d'ordonner une retraite en bonne et due forme. C'est alors que son plus valeureux chevalier vint le trouver pour l'interroger sur cette action négative :
"Est-ce vrai que vous avez ordonné une retraite ?" lui demanda le chevalier.
"Oui," répondit Richard.
"Sire, rappelez-vous qui vous êtes !"
Le Roi Richard, se rappelant alors qu'il devait vivre à la hauteur du nom qu'il portait, annula son ordre et commanda d'attaquer les armées ennemies. Soudain surprises par ce changement de tactique, les armées ennemies s'enfuirent du champ de bataille, et le Roi Richard remporta une victoire mémorable.
Nous ne sommes plus des esclaves !
Aujourd'hui, les fils et les filles de Dieu doivent affronter des ennemis formidables. Satan et ses hordes attaquent sans cesse nos esprits, nos âmes et nos corps.
Il est donc essentiel que les fils et les filles de Dieu se rappellent qui ils sont en Christ ! Ils doivent se rappeler qu'ils ne sont plus des esclaves de Satan, mais des fils et des filles du Dieu vivant !
Ne discutez jamais avec le diable ! Redressez-vous, puisque vous êtes enfants de Dieu, et délogez tout ce qui vient du Malin, au Nom de Jésus. Expulsez tout ce qui vient du Malin dans tous les domaines de votre vie ! Ordonnez à ces choses de fuir, au Nom invincible de Jésus !
C'est l'heure où les fils et les filles de Dieu doivent se lever, pour repousser les puissances des ténèbres !
Une confession quotidienne.
Je cite fréquemment les versets suivants. Pourquoi n'en faites-vous pas aussi votre confession quotidienne ?
Une nouvelle création.
Rien n'est trop difficile pour Dieu !
Merveilleux, merveilleux Jésus !
Chapitre 11 : "Soyez parfaits", a dit Jésus.
Dieu le Père est entièrement engagé dans l'uvre de perfectionnement de Ses enfants, de ceux qu'Il a appelés et sauvés. Toute épreuve et tout test ont été prévus par le Seigneur dans ce but.
"C'est lui (Christ) que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ" (Colossiens 1 : 28).
Dieu doit donc tester et perfectionner notre amour, en permettant que nous passions par des situations qui, normalement, pourraient provoquer en nous de la haine ou du ressentiment. Il doit tester et perfectionner notre joie en nous plaçant dans un environnement déprimant, ou avec des associés mélancoliques. De même, il perfectionnera notre patience en permettant que les réponses à nos prières se fassent parfois attendre. Derrière toutes les circonstances de notre vie, il y a Dieu notre Père, qui les a permises pour nous révéler Son amour et Sa sagesse. Hélas, trop souvent, la sagesse de ce monde se répand à partir d'intelligences humaines corrompues par le péché. Mais la sagesse d'En Haut s'écoule de l'intelligence de notre Dieu, qui est infiniment sage.
Comment mesurer notre spiritualité.
Comment les enfants de Dieu peuvent-ils mesurer leur degré de maturité dans le Seigneur ? Comment pouvez-vous évaluer le véritable état de votre vie spirituelle ? Comment allez-vous connaître la vraie profondeur de votre spiritualité ?
Un jour mémorable, à l'époque de Noël, je me rappelle être allé dans un grand magasin. Après avoir franchi les portes battantes, deux enfants excités m'ont dépassé en courant. Ils se sont précipités vers un appareil qui permettait de mesurer la taille. La petite fille est arrivée la première, et s'est rapidement installée sous la toise, mais elle en fut repoussée par son petit frère.
"J'ai grandi de cinq centimètres !" s'exclama le gamin.
"Non ! Ce n'est pas vrai ! Moi, j'ai pris plus de six centimètres !" lui rétorqua sa sur, décidée à ne pas se laisser dépasser par son frère.
Quand je les ai revus par la suite, ils étaient toujours en train de se disputer pour savoir lequel avait grandi le plus !
Une idée bizarre.
Cet incident unique me donna une idée bizarre ! J'eus envie de mettre au point une sorte de toise spirituelle, pour mesurer facilement quel était notre état spirituel devant le Seigneur.
Mes nombreuses années d'expérience chrétienne m'ont permis d'aboutir à cette conclusion : afin de déterminer mon degré réel de spiritualité, je dois sincèrement savoir comment je vais réagir dans les situations désagréables suivantes :
La manière dont nous réagissons, quand nous traversons ce genre de situations difficiles, doit certainement avoir un impact profond sur notre spiritualité. Qu'aurait fait Jésus à notre place ? Quand je dois affronter de semblables épreuves, je m'efforce d'interroger Dieu, pour savoir :
J'ai découvert que le Seigneur, dans Sa grâce, a toujours répondu à ces questions sincères ! Le Fils parfait de Dieu, Jésus, connaît toutes les réponses ! Jésus sait comment réagir devant tout problème complexe ! Si nous prenons le temps d'écouter Son conseil et de recevoir Son avis, nous pourrons réagir comme Lui !
On dit parfois : "Tu deviendras comme ceux que tu fréquentes !" Comme c'est vrai, en ce qui concerne notre relation avec Jésus ! Demeurez dans une communion toujours plus étroite avec Jésus, et vous deviendrez comme Lui ! Une communion constante avec le Seigneur vous changera certainement à Son image ! Vous réagirez comme Jésus, dans toutes les épreuves et les tentations que vous rencontrerez !
Comme à l'époque des premiers disciples, les gens du monde, qui vous entourent, sauront que vous êtes avec Jésus ! Vos pensées resteront cachées en Jésus. Jamais auparavant les pensées des hommes n'ont été soumises à de telles attaques incessantes !
La pensée de Christ.
Les fils et les filles de Dieu, pour mûrir, doivent apprendre à amener toute pensée captive à l'obéissance de Christ.
"Ayez en vous les sentiments (mot à mot : les pensées) qui étaient en Jésus-Christ" (Philippiens 2 : 5).
Nous devons en permanence contrôler nos pensées et les sanctifier. Nous devons avoir des pensées pures et positives. C'est absolument vital pour notre santé spirituelle. Les pensées impures ou malpropres doivent être immédiatement rejetées, et promptement remplacées par des pensées propres et pures. Une intelligence paisible et pure représente une contribution majeure, si nous voulons avoir la pensée de Christ. Ensuite, une fois que nous avons la pensée de Christ, nous aurons franchi une étape majeure sur le chemin de la perfection.
Si nous avons des pensées inquiètes, nous serons constamment harassés par des craintes et des mauvais pressentiments. Si nos pensées "papillonnent" constamment, nous ne les contrôlerons plus, et elles passeront constamment d'un sujet à l'autre. Si nous sommes hyper actifs dans nos pensées, nous serons vite épuisés par ces pensées qui envahiront sans cesse notre cerveau. C'est ainsi que nous pouvons devenir obsédés par certaines pensées, qui se fixeront sur des suggestions négatives, ou, parfois, sur des désirs impurs. Avoir la pensée de Christ est l'ambition suprême des vrais enfants de Dieu, dans leur quête morale et spirituelle de la perfection.