Article de Tony Pearce, "Light for the Last Days". Site de l'auteur :

Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu qu’elle soit intégrale, et que les sources soient indiquées.

Avant l'Ascension du Seigneur Jésus-Christ, Ses disciples Lui avaient posé cette question : "Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d'Israël ?" Nous savons que la réponse de Jésus impliquait une restauration du Royaume d'Israël à l'époque de Son retour, quand Il reviendra de la même manière qu'Il est monté au Ciel, dans une nuée de gloire, en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs. La situation sera bien différente que lors de Sa première venue, quand Il avait voilé Sa gloire, et qu'Il avait pris la forme d'un serviteur, afin d'accomplir les prophéties concernant le Serviteur Souffrant d'Esaïe 53.

Dans cet article, nous examinons la signification de l'endroit de l'Ascension et du retour de Jésus. L'Ascension se produisit sur le Mont des Oliviers, à l'est de Jérusalem :

"Alors ils retournèrent à Jérusalem, de la montagne appelée des oliviers, qui est près de Jérusalem, à la distance d'un chemin de sabbat" (Actes 1 :12).

Dans le livre du prophète Zacharie, nous pouvons lire le récit des événements des derniers jours de notre époque, dans les chapitres 12 à 14. Voici ce que nous pouvons lire, concernant le moment crucial de cette époque :

"Voici, le jour de l'Eternel arrive, et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem ; la ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées ; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. L'Eternel paraîtra, et il combattra ces nations, comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l'orient ; la montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à l'occident, et il se formera une très grande vallée : une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, et une moitié vers le midi. Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, car la vallée des montagnes s'étendra jusqu'à Atzel ; vous fuirez comme vous avez fui devant le tremblement de terre, au temps d'Ozias, roi de Juda. Et l'Eternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui" (Zacharie 14 :1-5).

La fin de notre ère viendra lorsque notre Seigneur posera Ses pieds sur le Mont des Oliviers, après avoir remporté la victoire sur les forces du mal, alliées pour combattre Jérusalem dans les derniers jours. Ce retour du Seigneur sera suivi par mille ans de règne du Messie sur la terre, lorsque "L'Eternel sera le roi de toute la terre" (Zacharie 14 :9). Ainsi seront accomplies les prophéties d'Esaïe 2 :1-4 et 11-12, ainsi que d'Apocalypse 20. Zacharie annonce ainsi que le Seigneur reviendra à l'endroit même d'où Il était partie pour monter aux cieux, lorsque des anges avaient dit aux disciples : "Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel" (Actes 1 :11). Manifestement, il ne s'agit pas d'une coïncidence.

Dans la prophétie de Zacharie, nous voyons que Jérusalem sera le centre de tous les conflits de la fin des temps :

"Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d'étourdissement pour tous les peuples d'alentour, et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem. En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; tous ceux qui la soulèveront seront meurtris ; et toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle" (Zacharie 12 :2-3).

Le verset 2 dit que Jérusalem sera une coupe d'étourdissement pour tous les peuples voisins. Le verset 3 affirme qu'elle sera aussi une pierre pesante pour tous les peuples, poussant toutes les nations de la terre à entrer en conflit contre elle. Depuis la création de l'Etat d'Israël, en 1948, suite à une résolution des Nations Unies de 1947, Jérusalem a été une source constante de conflit entre Israël et les peuples environnants, mais a aussi impliqué "toutes les nations", par le moyen des Nations Unies, ainsi que des diverses conférences internationales organisées pour trouver une solution à ce conflit.

A la suite de la première guerre Israélo-Arabe de 1948, Jérusalem était devenue une cité divisée, la Vieille Ville étant sous le contrôle Jordanien, et la moitié occidentale de la ville étant sous le contrôle Israélien. Entre 1948 et 1967, le peuple Juif s'est vu refuser tout accès aux lieux saints, ainsi qu'au quartier Juif de la Vieille Ville. Ce n'est qu'à la suite de la victoire Israélienne, après la guerre de Six Jours, que Jérusalem fut à nouveau réunifiée, sous le contrôle d'Israël.

En 1973, le jour du Yom Kippour, le jour le plus saint du calendrier Juif, l'Egypte et la Syrie attaquèrent Israël par surprise. Si ces deux pays avaient gagné cette guerre, il ne fait aucun doute que l'Etat d'Israël aurait cessé d'exister, et que Jérusalem serait retombée sous la domination Arabe. Mais Israël surmonta ses pertes initiales, et les armées Israéliennes réussirent à s'engager sur les routes du Caire et de Damas. Les Etats-Unis intervinrent pour imposer un accord de paix. Après la guerre du Kippour, les pays Arabes producteurs de pétrole réduisirent leur production de pétrole, afin de faire pression sur les nations occidentales, à propos de Jérusalem et d'Israël. Cela provoqua une récession dans les nations occidentales industrialisées, démontrant ainsi que tout ce qui se passe au Moyen Orient est vital pour les intérêts du monde entier.

En 1974, l'OLP adopta sa "doctrine en 10 points". Cette stratégie visait à établir un mini Etat, comme première étape de la "libération de la Palestine". Le Conseil National Palestinien y déclarait notamment ceci : "Une fois mise en place, l'Autorité Nationale Palestinienne s'efforcera de faire aboutir l'union des pays en conflit (c'est-à-dire les pays Arabes voisins d'Israël), dans le but de libérer l'ensemble du territoire Palestinien, pour réaliser ensuite l'unité complète de toute la nation Arabe". En d'autres termes, cet Etat Palestinien ne serait qu'une première étape vers l'objectif final, qui ne serait autre que l'élimination d'Israël.

Compte tenu du fait que les Nations Unies ont été impliquées dans la création de l'Etat d'Israël, et que les Américains, comme les Européens, désirent préserver Israël, il était clair qu'un tel plan de destruction d'Israël nécessitait un effort planifié pour modifier les points de vue de l'Occident. Au lieu de considérer Israël comme un "David" combattant le "Goliath" Arabe, il fallait présenter Israël comme un "Goliath" opprimant le "David" Palestinien. C'est pourquoi une campagne de propagande très efficace a été conduite, pour modifier les perceptions de l'Occident.

La nécessité d'impliquer les grandes puissances mondiales a été nettement évoquée par Abu Jihad, l'envoyé de Yasser Arafat au sommet de l'OLP qui s'était tenu à Alger en 1988 : "Nous sommes en train de mettre en œuvre une stratégie comprenant deux phases. Selon cette stratégie, nous visons tout d'abord à obtenir un Etat Palestinien voisin d'Israël. Puis nous l'emploierons comme base pour détruire ce qui subsistera d'Israël. Pour atteindre cette première étape, nous devons d'abord convaincre le monde de nos bonnes intentions, et du fait que nous n'avons pas l'intention d'atteindre notre deuxième phase". En d'autres termes, il s'agit d'une séduction, dont le but est de gagner le soutien des nations du monde, en faveur d'une politique que, normalement, elles désapprouveraient, c'est-à-dire la destruction d'Israël.

Actuellement, l'Autorité Palestinienne est dirigée par Mahmoud Abbas, présenté comme un modéré de la politique palestinienne. En Janvier 2005, lors de sa campagne électorale, Abbas a déclaré : "Nous sommes en train de choisir le chemin de la paix et de la négociation. S'il n'y a pas de paix ici, il n'y aura pas de paix au Moyen-Orient, ni dans le reste du monde". Il s'est engagé à faire aboutir l'engagement pris par l'ancien Président de l'A.P., Yasser Arafat, d'obtenir un Etat Palestinien. Il a déclaré à ses supporters à Ramallah : "Israël doit de retirer de tous les territoires Palestiniens occupés depuis 1967. Nous ne pouvons accepter de compromis sur Jérusalem. Un Etat morcelé par des colonies d'occupation ne peut pas être un Etat. Tout ce qu'Arafat a déclaré au cours de sa vie, tout ce à quoi il a cru, représente un héritage, et nous ferons de notre mieux pour le réaliser".

Israël fait actuellement l'objet d'énormes pressions internationales, de la part des puissances qui soutiennent la "feuille de route", les Nations Unies, les Etats-Unis, l'Union Européenne et la Russie, pour que l'Etat Hébreu accepte "la paix en échange de territoires". Cette paix devrait théoriquement mettre un terme au conflit. Mais elle soulève deux questions : "Quels territoires ?", et : "Quel type de paix ?"

Au cours de sa récente visite au Moyen-Orient, Condolezza Rice, Secrétaire d'Etat des Etats-Unis, a déclaré très clairement que les Etats-Unis sont à présent en faveur d'un Etat Palestinien, qui comprendrait la plus grande partie de la Judée et de la Samarie. Pour ce qui concerne l'Autorité Palestinienne et le monde Arabe, les territoires exigés en échange de la paix comprennent tous ceux qui ont été conquis par Israël en 1967, y compris la Vieille Ville de Jérusalem, qui était sous contrôle Jordanien entre 1948 et 1967. En 1967, quand Israël avait reconquis la Vieille Ville de Jérusalem, Moshe Dayan avait déclaré : "Nous avons repris nos lieux les plus saints, et plus jamais nous n'en repartirons !" La plupart des zones entourant Jérusalem ont été mises en valeur par Israël depuis 1967. Des quartiers nouveaux et des villes entières ont été construits, qui forment à présent des extensions de Jérusalem. Diviser à nouveau Jérusalem pour revenir aux frontières de 1967 est presque impensable pour la plupart des Israéliens. Comme Zacharie l'avait écrit, Jérusalem est bien une "pierre très pesante pour toutes les nations".

Il nous faut aussi considérer la deuxième question : "Quel type de paix ?" Les Israéliens constatent que toute une génération de Palestiniens a été élevée dans la haine des Israéliens, et que les programmes des médias palestiniens comprennent de véritables appels au meurtre. Le "Palestinian Media Watch" (Observatoire des Médias Palestiniens) a récemment étudié une émission intitulée : "Tue un Juif et va au Paradis !" L'Observatoire accuse les médias Palestiniens de déshumaniser les Juifs, d'une manière semblable à ce que faisaient les Nazis. Selon Itamar Marcus, co-auteur du rapport, que ce soit dans les sermons télévisés, les discours académiques, ou même les émissions destinées aux enfants, "les Juifs sont toujours les méchants. La méchanceté est inhérente aux Juifs. C'est pour cela qu'il faut les tuer". Nathan Sharansky a déclaré : "Comme dans l'Allemagne Nazie, il existe toute une "culture de la haine" dans la société Palestinienne moderne, qu'il s'agisse des livres scolaires, des mots croisés, des camps de vacances ou des émissions musicales à la télévision. L'objectif général est toujours d'appeler au meurtre des Juifs".

Dans son sermon officiel du vendredi 4 février 2005, Ibrahim Mudyris, haut responsable musulman, a déclaré que "le processus diplomatique ne peut avoir pour but qu'un retour aux frontières qu'Israël occupait avant la guerre de 1967". Il ajouta que "l'étape finale sera la destruction d'Israël, de la même manière que Mahomet était revenu ici en tant que conquérant".

Tout cela nous ramène à Zacharie 12. Les peuples environnants font déjà le siège politique et psychologique de Juda et de Jérusalem, cherchant à éliminer l'Etat d'Israël et à faire retomber Jérusalem sous la domination Arabe, que ce soit par la diplomatie ou par la lutte armée. Toutes les nations sont impliquées, que ce soit par l'intermédiaire des Nations Unies, ou par la diplomatie des Etats-Unis. Elles le sont aussi par l'entremise des grandes religions, en particulier du Judaïsme, du Christianisme et de l'Islam, qui ont toutes un intérêt majeur pour tout ce qui se passe à Jérusalem.

La scène est donc dressée pour l'accomplissement des chapitres 12 à 14 de Zacharie. Toutes les nations vont attaquer Jérusalem, pour la grande bataille de la fin des temps. Jérusalem tombera en partie sous la puissance des forces d'invasion, mais c'est alors que le Messie reviendra en puissance et en gloire.

Dans Zacharie 14, nous pouvons lire que cet événement sera accompagné d'un grand tremblement de terre, qui fendra en deux le Mont des Oliviers. Un tel tremblement de terre devrait aussi avoir un effet dévastateur sur la ville actuelle de Jérusalem. En février 2004, il y eut un tremblement de terre de magnitude 5 sur l'échelle de Richter, qui secoua la faille de la vallée du Jourdain. Ce tremblement de terre fut ressenti dans tout Israël comme dans les pays avoisinants, et provoqua une fissure dans le bâtiment de la Knesset, le Parlement Israélien, une demi-heure avant l'heure prévue pour la réunion du cabinet Israélien, qui devait discuter du retrait de la bande de Gaza et de la cession de ce territoire aux Palestiniens. Quelques jours plus tard, il se produisit un effondrement partiel de la section sud du Mur des Lamentations. La zone de prière réservée aux femmes dut même être fermée pendant quelques jours, pour effectuer les réparations nécessaires.

Le soir de ce tremblement de terre, au cours d'une émission de la deuxième chaîne de télévision Israélienne, des géologues déclarèrent qu'ils croyaient qu'un tremblement de terre majeur pouvait brutalement frapper le pays. Selon leurs recherches, ils pensaient que ce tremblement de terre pouvait se produire au cours des 50 prochaines années. La première chaîne, quant à elle, présenta une carte indiquant les zones de la capitale qui pourraient souffrir le plus d'un tremblement de terre majeur. La Mosquée El Aqsa et le Dôme du Rocher, tous deux situés sur l'emplacement du Temple de Jérusalem, figuraient dans la zone la plus dangereuse.

Des lignes de faille actives courent tout le long du petit Etat d'Israël, dues à la structure tectonique de la faille de la vallée du Jourdain, qui traverse Israël du Nord au Sud. Selon des études officielles qui évaluent la possibilité de tremblements de terre dans la région, la faille de la vallée du Jourdain "présente une probabilité très élevée de générer un tremblement de terre majeur". Ces recherches affirment que "la faille de la vallée du Jourdain peut provoquer un tremblement de terre de magnitude 7 tous les 1000 ans. Le dernier grand tremblement de terre s'est produit dans cette région en 1033, ce qui accroît la probabilité de voir un tremblement de terre majeur se produire à notre époque".

Tout cela met singulièrement en relief le fait que Zacharie ait prophétisé un grand tremblement de terre à la fin des temps, à l'époque où le Messie reviendra à Jérusalem. Cet événement fendra en deux le Mont des Oliviers, d'Est en Ouest. Il se formera une immense vallée. Le Livre de l'Apocalypse parle aussi (16 :18) d'un grand tremblement de terre, "tel qu'il n'y avait jamais eu depuis que l'homme est sur la terre, un aussi grand tremblement".

Avant que le Messie ne revienne sur la terre pour accomplir cette prophétie de Zacharie 14, nous lisons :

"Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né" (Zacharie 12 :10).

Lors des derniers jours, alors que fait rage le conflit des nations contre Jérusalem, un reste du peuple Juif "tournera les regards vers Celui qu'ils ont percé", réalisant qu'Il est le seul à pouvoir remplir le vide de leur cœur, et accomplir les espérances qu'ils avaient placées dans le Messie. Certains commentaires rabbiniques indiquent que ce passage est bien une prophétie messianique. Commentant ce verset de Zacharie 12 :10, le Rabbi Alshech a écrit : "Car ils tourneront leurs regards vers moi dans une parfaite repentance, réalisant que je suis celui qu'ils avaient percé, le Messie, le Fils de Joseph. Car tous nos rabbis, bénie soit leur mémoire, ont déclaré que c'est lui qui prendrait sur sa personne toute la culpabilité d'Israël, et qui serait mis à mort au cours de la guerre, pour faire l'expiation".

Cette prophétie confirme aussi pleinement le message de Jésus. C'est Lui qui est révélé dans les Evangiles comme le Fils Unique qui a été "percé", qui est mort sur la croix pour racheter le monde, et qui reviendra juger le monde, en fonction de la manière dont nous aurons répondu à Son message.

C'est sur le Mont des Oliviers, juste en face de Jérusalem, que Jésus a donné Son enseignement concernant Son retour (Matthieu 24, Marc 13, Luc 21). C'est aussi exactement à ce même endroit que, selon le prophète Zacharie, Jésus doit revenir pour sauver Israël. C'est également de là que Jésus est monté au Ciel, lorsque l'ange est apparu à Ses disciples pour leur dire :

"Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel" (Actes 1 :11).

Zacharie révèle que les Juifs tourneront alors leurs regards sur "Celui qu'ils ont percé". C'est aussi ce que Jésus annonce dans Matthieu 23 :39, quand Il dit, concernant Jérusalem :

"Je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !"

Jésus sera reconnu et accepté comme leur Messie par le peuple Juif au moment de Son retour sur la terre. C'est là qu'Il donnera enfin la paix à Israël, pour régner sur toute la terre, accomplissant ainsi Zacharie 14 :9 et Esaïe 2 :2-4, qui annoncent une époque de paix universelle sur la terre, après le retour du Messie.