Article de T.A. McMahon. L'original peut être consulté en anglais à l'adresse suivante :

Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu qu’elle soit intégrale, et que les sources soient indiquées.

Aujourd'hui, j'en sais beaucoup plus sur le Catholicisme Romain que lorsque j'étais un Catholique pratiquant. C'est d'autant plus significatif, que l'Eglise joua un rôle important dans mon éducation. Depuis l'école primaire jusqu'au lycée, et même dans l'école militaire où je fis des études, les prêtres et les religieuses que j'avais rencontrés avaient été des gens très précieux pour moi. Je garde toujours de bons souvenirs de chacune de ces personnes qui, pendant un quart de siècle, avaient profondément influencé ma vie. J'ai grandi dans le respect de tous ceux qui avaient personnellement pris part à ma formation et à mon éducation, et, encore aujourd'hui, ces sentiments n'ont pas changé. Ce qui a changé complètement, c'est ce que je crois concernant cette Eglise à laquelle ils avaient tous consacré leur vie.

Ma connaissance actuelle du Catholicisme provient de deux sources. La première découle de ma qualité de Chrétien né de nouveau, croyant que la Bible est la Vérité, et ayant étudié les enseignements officiels de l'Eglise Catholique Romaine. L'autre découle de l'expérience d'un homme qui a pratiqué pendant vingt-cinq ans tout ce qui lui avait été enseigné par les prêtres et les religieuses. Cette association a été particulièrement utile pour me permettre de reconnaître les principales séductions qui se sont infiltrées dans le Corps de Christ au cours de ces derniers jours qui précèdent Son retour. Permettez-moi de préciser ma pensée.

J'ai écouté attentivement les Catholiques qui dialoguent avec des Chrétiens évangéliques, ainsi que les dirigeants évangéliques qui, dans une large mesure, se soucient de défendre le Catholicisme Romain. J'ai remarqué un certain nombre de choses très inquiétantes. Tout d'abord, le langage employé par les défenseurs du Catholicisme ressemble beaucoup à celui des Chrétiens évangéliques. Ils emploient des expressions et des termes qui sont très familiers aux Chrétiens évangéliques, mais peu courants pour les Catholiques. Ils disent qu'ils sont "sauvés", "nés de nouveau", "enseignés par le Saint-Esprit", qu'ils ont une "relation personnelle avec Jésus-Christ", qu'ils suivent des "études bibliques", etc… Je n'avais jamais entendu de telles expressions tout au long de ma formation catholique. Pourquoi donc les entend-on dans la bouche de Catholiques aujourd'hui ? Je m'inquiète du fait que, pour des raisons tactiques, les Catholiques emploient à présent des mots, ou s'engagent dans des pratiques, qui ont un sens bien précis pour les Chrétiens évangéliques, mais en dissimulant le fait que ces mots et ces pratiques revêtent une signification complètement différente pour les Catholiques. Quelles qu'aient été leurs motivations en agissant ainsi, il s'agit de pratiques qui peuvent présenter un grand degré de séduction.

Par exemple, le "salut par grâce", pour les Chrétiens évangéliques, s'entend clairement d'un salut "sans les œuvres". En revanche, pour les Catholiques, la grâce n'est que le moyen de leur permettre d'accomplir toutes sortes d'œuvres méritoires, afin de "gagner leur salut". Ainsi, dans les rares occasions où vous entendrez un Catholique prétendre que lui aussi croit au salut par grâce, sachez que cette expression n'a pas le même sens pour lui que pour les Chrétiens évangéliques. La différence n'est pas qu'une question de sémantique. Il s'agit d'une question de destinée éternelle.

Parmi de multiples exemples, je choisirai encore celui qui concerne la "nouvelle naissance". Entre eux, les Catholiques n'utilisent presque jamais cette expression. Ils ne l'emploient que lorsqu'ils parlent à un Chrétien évangélique, qui ne peut manquer d'être ébloui en entendant ces mots ! Voici pourtant ce qu'ils signifient pour un Catholique engagé : un Catholique considère qu'il est passé par la "nouvelle naissance" quand il a reçu le sacrement du baptême, lorsqu'il était bébé, ou adulte, dans le cas d'une conversion tardive. Ce n'est pas du tout ce que Jésus a voulu dire à Nicodème, quand Il lui a dit qu'il devait "naître de nouveau" (Jean 3 :3-8). L'adoption délibérée de termes bibliques par les Catholiques, avec une signification différente de celle de la Bible, est devenue un outil efficace au service de l'œcuménisme de Rome.

Mon second sujet d'inquiétude vient des propos tenus par de nombreux "laïcs" défenseurs de la foi catholique, quand ils débattent avec de soi-disants théologiens Protestants, pour leur expliquer ce que les Catholiques croient en réalité. Ces "laïcs" peuvent être utilisés par l'Eglise Catholique, mais ne sont pas habilités à parler officiellement au nom de l'Eglise. Presque tout ce qu'ils disent peut sembler impressionnant pour des Chrétiens évangéliques naïfs. Mais cela n'a presque rien à voir avec la doctrine officielle du Catholicisme, ni avec les pratiques habituelles de cette religion. Par exemple, ces défenseurs de la foi "laïcs" affirment que les Catholiques "n'adorent pas Marie", et "ne lui adressent pas des prières de la même manière qu'à Dieu". Cela peut impressionner les théologiens Protestants ou évangéliques, surtout s'ils ont vérifié ces affirmations auprès de théologiens Catholiques. Je sais, pour ma part, que j'ai grandi dans le Catholicisme en adorant réellement Marie, et en la priant plus fréquemment et plus passionnément que Dieu Lui-même ! Et il en était de même pour tous mes amis et parents Catholiques. Nous n'avions pas subrepticement glissé dans l'idolâtrie, en dépit des enseignements de l'Eglise Catholique, mais on nous enseignait clairement à agir ainsi. Ce n'était pas nous qui avions inventé le Rosaire, avec ses 156 "Je vous salue Marie" ! Ni les milliers d'autres prières à Marie, sans compter les litanies adressées à des légions de saints, dont un grand nombre occupaient mon temps. Il ne restait plus grand-chose à consacrer à Dieu le Père et à Jésus-Christ ! Mon expérience n'est pas unique. Il s'agit de l'expérience quotidienne de tous les Catholiques.

Malgré toutes leurs prétentions de bien représenter la mentalité catholique, j'aimerais bien voir ces "défenseurs de la foi" Catholiques, encombrés de leurs déguisements évangéliques, comme Patrick Madrid ou Karl Keating, faire une tournée dans les paroisses Catholiques où j'ai grandi ! J'aimerais bien leur payer une tournée dans des paroisses Catholiques traditionnelles en Espagne, au Portugal, en Haïti, ou au Mexique ! Tout d'abord, la plupart des Catholiques ne comprendraient absolument pas leur langage "évangélique". Non seulement cela, mais ils les lapideraient sans doute, sous l'accusation de sympathiser avec les Protestants. Les religieuses et les prêtres locaux seraient probablement les premiers à leur jeter la pierre ! Je serais prêt à payer encore plus pour que des vedettes évangéliques comme Hank Hanegraaf, Jack Van Impe, Chuck Nicholson, Norm Geisler, ou beaucoup d'autres responsables évangéliques qui entretiennent leur idylle œcuménique avec Rome, passent une semaine dans une famille missionnaire chrétienne vivant dans un pays Catholique ! Cela pourrait donner un peu de sérieux à leurs prétentions théologiques !

Aujourd'hui, ce à quoi nous assistons en Amérique, ressemble de très près à un assaut insidieux contre le Christianisme, assaut qui a toujours fait partie de la manière de procéder du Catholicisme Romain. Depuis l'époque de Constantin, où les doctrines chrétiennes ont fait l'objet de compromis avec des pratiques païennes, pour obliger les masses à rejoindre la Mère Eglise, jusqu'aux pratiques œcuméniques actuelles très osées de Jean-Paul II, invitant à prier avec lui les Hindous, les Musulmans, les Bouddhistes, les animistes et les adeptes du vaudou, le Catholicisme Romain a toujours su s'accommoder des cultures religieuses de tous les pays qu'il a cherchés à conquérir.

En Haïti, par exemple, la plupart de ceux qui se considèrent comme de fidèles Catholiques continuent à pratiquer aussi le vaudou. Il en est de même dans beaucoup de pays d'Afrique ou d'Amérique du Sud, où les pratiques visant à apaiser le démon Santeria sont très répandues parmi la population. Aux Philippines, les Catholiques adorent les statues d'une manière tellement outrageuse que vous risquez gros si vous osez mettre en doute le fondement biblique de ces pratiques. Pourquoi les "défenseurs de la foi" Catholiques dont je viens de parler ne s'occupent-ils pas de "redresser" ces millions de fidèles égarés ? Ils préfèrent consacrer tous leurs efforts à séduire ceux qui représentent la plus grande menace pour le Vatican et sa soif de domination mondiale : les membres de la véritable Eglise de Jésus-Christ, les Chrétiens qui croient en la Bible et qui prêchent l'Evangile !

Beaucoup de Chrétiens évangéliques, qui sont souvent considérés comme des conducteurs de l'Eglise, parce qu'ils ont de "grands ministères" dont tous les médias chrétiens parlent, ne semblent pas être conscients de cette séduction "évangélique" exercée par Rome. Ce problème est devenu de plus en plus grand, en raison de l'influence qu'exercent ces ministères sur des millions de Chrétiens évangéliques dans le monde entier. Quand ces ministères donnent l'impression que les Catholiques font partie intégrante du Corps de Christ, les multitudes sont impressionnées, et le Pape se réjouit ! Pat Robertson n'est que l'un des dizaines de célébrités évangéliques qui sont en train d'être séduits. Voici un extrait de l'une de ses Lettres de Nouvelles :

"Après avoir rencontré Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, Pat Robertson, fondateur de la chaîne de télévision chrétienne CBN, a décrit leur rencontre comme chaleureuse. Il a déclaré : "Je crois que cette rencontre était historique". Pat Robertson, qui était accompagné d'un certain nombre d'autres dirigeants chrétiens (dont Don Argue, de l'Association Nationale des Chrétiens Evangéliques, Chuck Colson, et J.I. Parker), est allé saluer le Pape dans la résidence new-yorkaise de Son Eminence le Cardinal John O'Connor.

"Cette réunion s'est tenue quelques heures après que Pat Robertson a conduit une Procession Œcuménique, lors de la liturgie papale, au Central Park de New York. On lui avait donné un siège d'honneur pour assister à la messe papale. Robertson a déclaré que le pape était un "humble et dévoué serviteur du Seigneur…" Robertson a présenté au Pape une lettre exposant l'engagement de CBN pour œuvrer en faveur de l'unité des Chrétiens et de l'évangélisation du monde.

"Robertson a aussi écrit qu'il était "encouragé" par la récente Encyclique publiée par le Pape sur l'unité des Chrétiens (Encyclique "Que tous soient Un"), et a loué le pape pour son récent appel adressé aux Catholiques, pour qu'ils prient davantage pour l'unité des Chrétiens…"

Pourtant, ou bien certaines prières ne sont pas bien exaucées, ou bien Pat Robertson et le Pape ne sont vraiment pas sur la même longueur d'ondes ! Car, en février dernier, le journal "The Oregonian" a publié deux articles dont les titres étaient les suivants : "Le Pape s'oppose à l'influence protestante en Amérique Latine", et "Le Pape lance un appel pour défendre la place centrale de l'Eglise en Amérique Centrale". Voici comment Associated Press résume le premier article : "La visite que le Souverain Pontife effectuera cette semaine aura aussi pour objectif de promouvoir un certain nombre d'efforts pour regagner les Catholiques Romains qui se sont convertis à d'autres églises". Le second article était encore plus précis : "L'Eglise Catholique est confrontée à un défi en Amérique Centrale. Sa prédominance traditionnelle est mise en danger. Le Pape Jean-Paul II a accusé les missionnaires Protestants de semer "la confusion et l'incertitude" chez les Catholiques Romains".

Si les Latino-Américains se contentaient de démontrer "l'unité des Chrétiens" en changeant simplement de dénomination au sein de la "famille chrétienne", pourquoi cela inquiéterait-il tant ce "champion du monde" de l'œcuménisme ? Cela l'inquiète, parce que ce n'est pas à cette unité-là que pense le Pape ! Plusieurs mois avant sa rencontre privée avec Pat Robertson et d'autres dirigeants évangéliques à New York, le Pape Jean-Paul II, au cours d'une audience hebdomadaire au Vatican, avait déclaré : "L'unité des Chrétiens ne deviendra une réalité que lorsque toutes les églises chrétiennes auront reconnu l'autorité que Christ a conférée à Saint Pierre et à ses successeurs… Cette unité ne sera pas complètement manifestée, tant que tous les Chrétiens n'auront pas accepté de se soumettre à la volonté de Christ pour l'Eglise, ni reconnu l'autorité apostolique des évêques, en communion avec le successeur de Pierre".

Peut-être que les alliés les plus efficaces du Pape, dans ses efforts de réduire à néant la menace que court son Eglise, sont d'anciens Chrétiens évangéliques qui ont changé de camp. Ils connaissent la manière de vivre des Chrétiens évangéliques, ainsi que leur langage. Par exemple, John Richard Neuhaus est ce Catholique qui a travaillé avec Chuck Colson pour rédiger le document œcuménique intitulé : "Evangéliques et Catholiques ensemble". Dans son rôle de négociateur avec les Chrétiens évangéliques, Neuhaus a été décrit de la manière suivante par une agence de presse : "Neuhaus est un ancien pasteur Luthérien qui est devenu prêtre Catholique. Il a donc pu parfaitement remplir le rôle d'agent de liaison".

Scott Hahn est un autre de ces "agents de liaison" très efficaces. Il est Professeur de Théologie à l'Université Franciscaine de Steubenville, dans l'Ohio. Il est très souvent invité à participer à des émissions de radio évangéliques dans toute l'Amérique. Scott Hahn avait commencé une interview en se vantant du fait que son Université Catholique avait impressionné des célébrités évangéliques comme Chuck Colson et James Dobson. Son Université a d'ailleurs accordé à Chuck Dobson un doctorat honoraire. Citant ce dernier, Scott Hahn a rapporté qu'il "n'avait jamais vu aucun campus universitaire où les étudiants considéraient aussi sérieusement la Seigneurie de Christ sur leur vie". Il ajouta que Colson avait soutenu la candidature de cette Université Catholique auprès de la "Coalition des Universités Evangéliques", car, selon les propres termes du Professeur Hahn, "il s'agit réellement d'une Université Catholique dynamique, aussi Evangélique que Catholique". Une telle attitude ne pouvait qu'impressionner favorablement la majorité des auditeurs évangéliques de ce programme.

En lisant soigneusement mon article, vous avez sans doute remarqué que les ingénieuses manœuvres séductrices de Rome sont parvenues à quelques beaux succès ! Pat Robertson croit que le Pape Jean-Paul II est un "serviteur du Seigneur". James Dobson est convaincu que les étudiants Catholiques de l'Université Franciscaine sont sous la "seigneurie de Jésus-Christ" (sans tenir compte du fait que cette Université est l'une des principales à promouvoir des voyages organisés au sanctuaire Marial de Medjugorje). Colson et l'ancien Protestant Scott Hahn croient qu'un Catholique orthodoxe peut également être un bon Chrétien évangélique. Scott Hahn proclame aussi avec beaucoup d'enthousiasme qu'il a été appelé à former des "Chrétiens Catholiques Bibliques" !

Ai-je besoin de faire remarquer que tout "serviteur du Seigneur", comme tous ceux qui acceptent la "seigneurie de Jésus-Christ", ont d'abord besoin d'être sauvés ? L'Evangile Catholique du salut par les œuvres peut-il sauver ? Non, si je m'en tiens à ma Bible. Qui sont donc ces "Chrétiens Catholiques Bibliques" ? Où vont-ils pouvoir trouver dans la Bible des versets qui confirment l'Immaculée Conception (pas celle de Jésus, mais celle de Marie), l'Assomption de Marie, l'Infaillibilité du Pape, la Transsubstantiation, et tant d'autres doctrines erronées ? Scott Hahn a-t-il l'intention de former les Catholiques à désobéir aux dogmes de la Tradition Catholique, quand ils liront dans la Bible des passages qui contredisent les enseignements de leur Eglise ? Voyez-vous, ces "Chrétiens Catholiques Bibliques" ressemblent fort à ces "Chrétiens évangéliques adeptes de la Science Chrétienne", qui ne peuvent interpréter la Bible qu'au travers des déclarations officielles de la fondatrice de cette secte, Mary Baker Eddy, dans ses ouvrages : "Science et Santé", ou "La Clef des Ecritures". De même, les Catholiques qui lisent la Bible sont censés ne jamais s'écarter des interprétations officielles du Magistère de l'Eglise Catholique Romaine.

Par la grâce de Dieu, j'ai été délivré de cette séduction spirituelle, et du joug de Rome. Mais je suis profondément peiné de voir mes frères et sœurs en Christ commencer à valser avec celle que toutes les Eglises Evangéliques, depuis 1.500 ans, et jusqu'à récemment, avaient définie comme étant la "Grande Prostituée de l'Apocalypse". Mais ce qui est pire encore, c'est de voir que de plus en plus de Chrétiens sont en train d'accepter le mythe selon lequel le Catholicisme peut sauver. Cette erreur fondamentale fut récemment proclamée par deux dirigeants du mouvement Promise Keepers (les "Gardiens de la Promesse") qui s'adressaient au responsable d'un mouvement d'évangélisation des Catholiques. S'approchant de son stand, où ce dernier distribuait des traités destinés aux Catholiques, ces deux dirigeants l'ont vertement réprimandé, l'accusant d'offenser gravement ses "frères Chrétiens". Il s'agit là non seulement d'une pure ignorance, mais aussi d'une erreur fatale, qui a des conséquences terribles sur la destinée éternelle de près d'un milliard d'âmes. Les Chrétiens évangéliques savent pourtant que ceux qui fréquentent des églises Protestantes ne sont pas tous sauvés. Pourquoi donc cette interdiction de "toucher" aux Catholiques ?

Les églises qui sont vraiment évangéliques enseignent bien que l'appartenance à une dénomination ne signifie rien, si nous n'avons pas avec Jésus-Christ une relation vivante, et si nous ne sommes pas réellement nés de nouveau. Alors que les Catholiques affirment que ce qui les sauve, c'est leur "relation vivante" avec l'Eglise de Rome !

Mon espérance et ma prière, c'est que le souci profond exprimé dans cet article aide le Corps de Christ à s'opposer de manière active à cette séduction grandissante. En particulier, mon désir est de voir la multitude des anciens Catholiques qui se sont joints à des églises évangéliques (et qui constituent souvent la majorité de leurs membres) raviver leur zèle pour le salut de leurs amis et de leurs parents Catholiques !