A228. Tempête sur Babylone.

Article de Tony Pearce.

L’original de cet article peut être consulté en anglais sur la revue :

"Light for the Last Days", Spring 2003, Box BM - 4226 London WC1N 3XX

Website : http://www.lightforthelastdays.co.uk

Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu qu’elle soit intégrale, et que les sources soient indiquées.

Tony Pearce explique dans cet article quelle peut être la signification des récents événements en Irak, à la lumière de la Bible.

Bagdad fut secouée et plongée dans la terreur, lorsque les missiles se sont abattus sur les palais de Saddam Hussein et sur ses centres de commandement. Le but de cette attaque était de libérer l'Irak d'un tyran, et le monde de la menace d'armes de destruction massive. La guerre a effectivement commencé le 17 mars dernier, lorsque George W. Bush a proclamé que Saddam Hussein avait 72 heures pour quitter son pays. Le 17 mars tombait aussi la veille de la fête juive de Pourim. La première guerre du Golfe s'est aussi terminée au moment de la fête de Pourim, en 1991. Cette fête nous rappelle comment un dirigeant cruel de la région du Golfe Persique avait tenté d'éliminer le peuple Juif, et comment Dieu était intervenu pour sauver Son peuple. Est-ce une coïncidence ?

Le régime de Saddam Hussein était le plus brutal et le plus abject d'une région du monde où la justice et les droits de l'homme sont très peu respectés. Hussein s'est brutalement accroché à son pouvoir, en s'appuyant sur une police totalitaire organisée comme celle de la Russie stalinienne. Il n'a pas hésité à torturer et à mettre à mort tous ses opposants en Irak. Il était aussi le soutien le plus actif du terrorisme en Israël, au point de financer les attaques suicides des Palestiniens, ce qui le faisait considérer comme un héros dans le monde arabo-musulman, malgré le fait qu'il était responsable de la mort du plus grand nombre de Musulmans dans le monde, par ses guerres et ses actions répressives continuelles.

D'après un article de Melanie Phillips, paru dans le "Daily Mail" du 24 mars 2003, "cette guerre est une guerre du bien contre le mal". Elle critique toute opposition à la guerre : "Il n'y a qu'une seule guerre dans le Golfe. L'Occident est en guerre contre lui-même. C'est une bataille entre ceux qui veulent bâtir un monde meilleur et détruire les partisans de la tyrannie, du terrorisme et des destructions massives, et ceux qui veulent les empêcher de le faire".

Mais tout n'est pas aussi simple. Le désir de bâtir un monde meilleur, en éliminant les tyrans, ne signifie pas que l'on soit capable de parvenir à cet objectif. J'aimerais bien que les régimes tyranniques de l'Iran, de l'Arabie Saoudite, de la Syrie, de la Libye, de la Corée du Nord, du Zimbabwe, de la Chine, et de toute une série d'autres petits Etats dans le monde, soient renversés comme celui de l'Irak. Mais seul Dieu peut accomplir cela ! Et Il ne l'accomplira que lorsque notre monde connaîtra un changement complet de régime, lors du retour du Messie. Avant ce retour, il est probable que tout changement de régime nous conduira dans la direction opposée.

L'espoir d'une victoire facile des forces de la coalition, et de l'instauration d'un régime démocratique en Irak, qui s'étendrait ensuite dans tout le Moyen-Orient, a vite été remplacé par la réalité d'une campagne difficile, dont l'issue est longtemps restée incertaine. Il est encore possible que ce conflit fasse de nombreux morts, si les mondes arabe et musulman s'enflamment, et si une guerre éclate entre Israël et ses voisins, ou entre l'Inde et le Pakistan. Même après la déposition de Saddam, la coalition peut encore faire face à un terrorisme urbain larvé, qui peut entraîner de nombreuses pertes en vies humaines. Cela peut aussi stimuler l'opposition à la guerre, au sein des opinions publiques anglaise et américaine.

Il ne fait aucun doute que cette guerre en Irak n'est qu'une nouvelle étape vers la bataille d'Harmaguédon, qui va attirer les armées du monde entier dans un conflit centré sur le pétrole du Moyen-Orient et sur le statut de Jérusalem. Cette guerre va sans doute aussi hâter le déclin de l'Amérique, et son remplacement, en tant que puissance mondiale dominante, par l'Union Européenne, alliée à la Russie. Le soutien accordé par Tony Blair à l'Amérique risque d'entraîner des conséquences très négatives pour la Grande-Bretagne. Cela peut très bien conduire à une position subalterne de cette dernière, par rapport au super Etat européen qui est en train de se constituer.

George W. Bush et Tony Blair ont proclamé bien haut leur foi chrétienne. Si la guerre en Irak aboutit à des conséquences désastreuses, cela stimulera l'opposition mondiale au Christianisme, et le rejet du Christianisme comme réponse appropriée à tous les maux de notre monde. Cela ne peut qu'aboutir à un renforcement des persécutions contre les Chrétiens, tout spécialement dans les pays musulmans.

Cette guerre va en outre se focaliser essentiellement sur la question de l'approvisionnement du monde en pétrole. Il s'agira là du problème le plus important de l'économie mondiale au cours de la prochaine décennie. En considérant ce problème, je suis obligé de remettre en cause l'opinion de Melanie Phillips, concernant la guerre du bien contre le mal. Il me semble que le mal n'est certainement pas entièrement d'un seul côté !

En fait, notre monde est en train de manquer de pétrole. La production des puits de pétrole en Amérique est en déclin depuis longtemps. Même les gisements de pétrole de la Mer du Nord commencent à s'épuiser. Les autres sources d'approvisionnement en pétrole dans le monde sont menacées par l'instabilité politique et les difficultés d'approvisionnement ou de transport. Les sources d'approvisionnement les plus abondantes et les moins chères restent, et de loin, les riches champs pétrolifères du Moyen-Orient. D'ici 2010, l'Arabie Saoudite et les Etats de la région du Golfe Persique pourraient bien représenter les seules sources d'approvisionnement sérieuses en pétrole pour le monde. A elle seule, l'Arabie Saoudite possède 25 % de toutes les réserves mondiales en pétrole, et les réserves potentielles de l'Irak sont presque aussi importantes.

Les pays du Moyen-Orient sont dominés par l'Islam. Cette religion est profondément hostile à l'Occident "chrétien". Les attaques du 11 septembre sur New York ont essentiellement été menées par des Saoudiens, enflammés par ce qui leur semblait être la domination arrogante de l'Amérique, et le soutien accordé à Israël par ce pays. Le fait que l'Arabie Saoudite puisse passer aux mains de sympathisants de Ben Laden terrifie l'Occident, qui craint d'être pris en otage par des extrémistes islamistes décidés à détruire notre société.

Notre planète consomme actuellement 1 milliard de barils de pétrole tous les 12 jours. A mesure que les approvisionnements en pétrole diminuent, se précise de plus en plus la probabilité de voir s'écrouler des économies qui dépendent entièrement d'un approvisionnement abondant en pétrole. Il est donc probable que les grandes nations emploieront toute leur puissance à assurer leur approvisionnement en pétrole. Aucune autre nation n'a autant besoin de pétrole que les Etats-Unis, qui sont actuellement la nation la plus puissante au monde. Tous les dirigeants principaux de l'Amérique, de George Bush à Dick Cheney et Donald Rumsfeld, sont issus de l'industrie pétrolière. Ce sont les mêmes qui sont les architectes de l'actuelle "guerre contre le terrorisme". Il se trouve justement que cette guerre se concentre dans des pays qui produisent du pétrole.

Si l'on analyse les guerres menées ces dernières années par les Etats-Unis et les nations occidentales, il apparaît clairement qu'elles ont toutes un rapport avec le pétrole. Le Kosovo, la Macédoine et l'Albanie se trouvent le long du tracé d'un oléoduc vital, qui est en train d'être construit par les sociétés pétrolières anglo-américaines, et qui doit acheminer le pétrole de la Mer Caspienne vars l'Europe Occidentale, via la Mer Noire et les Balkans. Il était donc vital, pour mener ce projet à bonne fin, de s'assurer de la stabilité politique de cette région, et de sécuriser le parcours de cet oléoduc.

En juillet 2001, deux mois avant l'attaque du 11 septembre contre l'Amérique, le sommet du G8 des nations les plus industrialisées a étudié le projet de renverser le régime des Talibans en Afghanistan, afin de pouvoir construire un oléoduc et un gazoduc, qui devaient relier le Turkménistan, en Asie Centrale, à la côte pakistanaise, en vue d'exporter du pétrole et du gaz vers l'Extrême-Orient. La seule voie pratique passait par l'Afghanistan. Mais il était impossible de l'utiliser, en raison de l'instabilité de cette région. Le 30 mai 2002, après le renversement des Talibans, le nouveau dirigeant de l'Afghanistan, Karzaï, a rencontré le Président du Turkménistan, Niyazov, et le Président du Pakistan, Musharraf, pour signer avec eux un accord concernant l'oléoduc qui devait traverser l'Afghanistan.

L'Irak était la prochaine cible. Les experts pétroliers affirment que l'économie mondiale a désespérément besoin de 80 millions de barils supplémentaires par jour, pour répondre à la demande mondiale. Seul l'Irak permettait de répondre à ce besoin. L'industrie pétrolière de l'Irak avait été fortement mise à mal par les sanctions des Nations Unies et les erreurs de gestion des dirigeants irakiens, tout au long de la décennie passée. Certains des principaux puits pétroliers risquaient d'être définitivement endommagés par des infiltrations d'eau. Dès que les sanctions seraient levées, et les infrastructures pétrolières remises en état, l'Irak pourrait rivaliser avec l'Arabie Saoudite, comme premier producteur mondial de pétrole. Toutes les principales compagnies mondiales sont en compétition féroce pour exploiter ces énormes réserves. L'élimination du régime de Saddam Hussein, et son remplacement par des opposants du Congrès National Irakien, ouvre la voie à la conclusion de contrats avec des sociétés anglaises et américaines. Il faut noter que le régime de Saddam Hussein avait déjà conclu des contrats avec des compagnies françaises, russes et chinoises. Il nous suffit de nous rappeler quels étaient les pays qui étaient pour, et ceux qui étaient contre cette guerre !

Quelle est la signification biblique de tout cela ?

Avant d'étudier les pays impliqués, je voudrais encore dire un mot du pétrole lui-même. Les évolutionnistes disent que le pétrole s'est formé il y a des millions d'années, mais les créationnistes prétendent qu'il s'est formé à l'époque du déluge mentionné dans la Genèse. Lorsque le déluge a recouvert la terre, les eaux ont soudain détruit toutes les formes de vie, emprisonnant ainsi les "carburants fossiles". Le déluge fut un jugement de la terre, à cause de la méchanceté de ses habitants. La guerre du pétrole pourrait entraîner le monde vers un ultime conflit, et un nouveau jugement de Dieu, en raison de la méchanceté de notre génération.

Nous avons déjà mentionné de quelle manière le monde concentre son attention sur Jérusalem, ville dont la signification est primordiale dans la Bible. La crise de l'Irak remet en lumière un autre acteur essentiel dans le récit biblique : Babylone.

Dans la Bible, Babylone revêt une signification dont l'importance dépasse de loin la région géographique autrefois dominée par cette cité, celle de la Mésopotamie, entre le Tigre et l'Euphrate, c'est-à-dire l'Irak moderne. Le fondateur de Babylone, Nemrod (Genèse 10 :8-10), était renommé, comme "vaillant chasseur devant l'Eternel". Son nom hébreu est issu du verbe "marad", qui signifie "se rebeller". A son époque, se développa un système religieux idolâtre, qui a été à l'origine de toutes les fausses religions jusqu'à ce jour. Babylone fut le siège de la première tentative de mise en place d'un système politique, économique et religieux unifié, en rébellion contre Dieu, lorsque se construisait dans le pays de Schinear la Tour de Babel (Genèse 11). Babel signifie "confusion". Tel est le nom de Babylone en hébreu. C'est alors que Dieu plongea les hommes de Babel dans la confusion, en confondant leur langage, et en dispersant les nations sur la face de la terre.

Dans Esaïe 14 :12-14, le prophète nous révèle que la puissance spirituelle qui soutient Babylone est celle de Lucifer (Satan), dont l'orgueil et le désir d'usurper la place de Dieu provoquèrent la chute. L'orgueil est l'esprit dominant qui anime Babylone dans la Bible. Animé par cet esprit, Nebucadnetsar, roi de Babylone, a pu dire : "N'est-ce pas ici Babylone la grande, que j'ai bâtie, comme résidence royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ?" (Daniel 4 :30). Dieu a dû l'humilier, et le contraindre à reconnaître que la puissance de Dieu est infiniment plus grande que n'importe quelle puissance humaine (Daniel 4 :34-35).

Dans Apocalypse 18, Babylone devient le titre d'un système politique, économique et religieux, unifié au plan mondial, qui confèrera son autorité à l'Antichrist. Ce dernier disposera d'une courte période pour installer son gouvernement mondial, avant d'être détruit à la fin des temps actuels. Dans ce chapitre, Babylone est décrite comme un grand système économique mondial, dont la puissance est fondée sur l'orgueil et la rébellion contre Dieu, et qui fera boire à toutes les nations "du vin de la fureur de son impudicité" (Apoc. 18 :3). Babylone est aussi décrite comme la puissance spirituelle qui anime toutes les fausses religions : "Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre" (Apoc. 17 :5). Dans ce passage, Babylone représente donc bien plus que la région moderne de l'Irak, et décrit le système politique et religieux de l'Antichrist, qui dominera le monde dans les derniers jours.

Toutefois, les prophéties bibliques nous révèlent que la région géographique où était située l'antique Babylone, c'est-à-dire l'Irak, n'est pas sans importance. Dans Esaïe 13, il y a une prophétie concernant la chute de l'antique Babylone entre les mains des Mèdes, en 538 avant Jésus-Christ environ. Cette prophétie concerne aussi la fin des temps, car elle fait référence au "Jour de l'Eternel", lorsque "les étoiles des cieux et leurs astres ne feront plus briller leur lumière, que le soleil s'obscurcira dès son lever, et que la lune ne fera plus luire sa clarté". Alors le Seigneur "punira le monde pour sa malice, et les méchants pour leur iniquité". Il fera "cesser l'orgueil des hautains, et abattra l'arrogance des tyrans" (versets 10-11). Ce sont des paroles qui correspondent à celles de Jésus dans Matthieu 24, quand Il annonce Son retour. Esaïe prophétise qu'une armée s'assemblera pour le combat, venant d'un "pays lointain". Les Mèdes étaient voisins de Babylone. Cette prophétie concerne donc un événement différent de celui de la chute de Babylone en 538 avant Jésus-Christ.

Dans le livre de Jérémie, nous lisons aussi : "Voici, un peuple vient du septentrion, une grande nation et des rois puissants se lèvent des extrémités de la terre. Ils portent l'arc et le javelot ; ils sont cruels, sans miséricorde ; leur voix mugit comme la mer ; ils sont montés sur des chevaux, prêts à combattre comme un seul homme, contre toi, fille de Babylone !" (Jérémie 50 :41-42).

Le livre de Zacharie a été écrit après le retour du peuple Juif de la captivité de Babylone. Les prophéties contenues dans ce livre ne peuvent donc pas concerner la chute de Babylone en 538 avant Jésus-Christ. Dans une vision décrite au chapitre 5, Zacharie voit une femme assise au milieu d'un "épha" (unité de mesure). Cet épha représente "l'iniquité". Il est emporté dans "le pays de Schinear", c'est-à-dire dans le pays de Babylone. Deux femmes qui avaient des ailes de cigogne devaient bâtir à l'épha "une maison dans le pays de Schinear" (verset 11).

Nous pourrions dire que cette prophétie correspond aux projets grandioses de Saddam Hussein, qui voulait rebâtir l'antique Babylone avec des briques sur lesquelles étaient inscrites son nom. Il est difficile d'imaginer un régime plus inique que celui de Saddam Hussein en Irak. L'épha recouvert d'une masse de plomb pourrait aussi représenter le programme caché d'armes de destruction massive, que Saddam Hussein avait mis en œuvre. Toutefois, il me semble que cette prophétie concerne des temps encore futurs. A l'issue de la guerre contre l'Irak, il est probable que les Nations Unies tenteront d'établir dans ce pays (donc à Babylone), une base leur permettant de contrôler cette région, et notamment les puits de pétrole, en relation avec le rôle futur de Babylone, en tant que système politique, économique et religieux, qui doit contrôler le monde à la fin des temps. "L'épha" de Zacharie 5 :5 pourrait aussi représenter un baril de pétrole, dans la mesure où cette denrée est vitale pour l'économie mondiale.

Certains prétendent que les Nations Unies ne survivront pas aux divisions causées par la guerre contre l'Irak. Si l'on considère les prophéties bibliques, cette hypothèse est peu probable. Mais il est en revanche probable que le rôle et la nature des Nations Unies vont changer. Les Nations Unies souffrent d'une faiblesse permanente : cette organisation réunit régulièrement les dirigeants mondiaux pour débattre des problèmes importants, mais elle ne dispose pas de l'autorité nécessaire pour imposer sa volonté aux nations qui veulent la défier. La guerre contre l'Irak a encore démontré que les Nations Unies devaient disposer de la puissance nécessaire pour faire appliquer leurs décisions et leurs résolutions. Apocalypse 13 nous annonce la venue d'un gouvernement mondial qui disposera du pouvoir nécessaire pour faire respecter ses décisions par toutes les nations. La haute technologie militaire employée par les Etats-Unis au cours de la guerre contre l'Irak, si elle était aux mains d'un dictateur mondial, permettrait aisément à ce dernier de dominer le monde.

Une autre chose est certaine : dès que la situation en Irak sera stabilisée, les Nations Unies tourneront leur attention vers Israël. Les hommes politiques de toutes les tendances s'unissent à présent pour exiger l'instauration d'un Etat Palestinien, afin de trouver une solution au conflit Israélo-Palestinien. Tony Blair a insisté sur le fait "que parmi tous les problèmes mondiaux actuels, il n'en est aucun qui ait autant de potentiel de réunification du monde que le problème du conflit israélo-arabe, si l'on parvenait à le résoudre". En d'autres termes, le moyen le plus efficace pour réparer les fractures béantes ouvertes dans le monde à propos de la guerre contre l'Irak serait d'imposer un Etat Palestinien au Moyen-Orient. Depuis octobre 2001, George W. Bush manie la carotte d'un Etat Palestinien sous le nez des Arabes, afin de les réunir à ses côtés dans sa "guerre contre le terrorisme".

On peut donc imaginer le très probable scénario suivant : Israël sera l'objet d'une pression grandissante pour retirer ses forces des "territoires occupés", pour démanteler les implantations des "colons" en Cisjordanie et à Gaza, et pour abandonner le contrôle de la vieille ville de Jérusalem aux Palestiniens. Israël continue d'affirmer qu'il ne peut pas accepter des exigences qui reviennent en fait à céder au terrorisme, et ne cesse de répéter au monde entier que le but réel des Palestiniens demeure la destruction de l'Etat d'Israël. Mais le monde n'en est pas convaincu, et Israël doit à nouveau jouer le rôle d'une victime expiatoire. Il suffirait que les Etats-Unis suspendent leur aide économique et que l'Union Européenne impose un boycott total à Israël. Un Etat Palestinien serait acclamé avec enthousiasme par toute la communauté internationale.

Un peu plus tard, Israël se réveillera, un certain matin, en apprenant que des forces hostiles se massent à ses frontières. Lorsque les armées du monde se réuniront contre d'Israël, pour une dernière bataille qui concernera Jérusalem, et non Babylone, Jésus le Messie retournera sur la terre. Il posera Ses pieds sur le Mont des Oliviers, et mettra fin à toutes les guerres (Esaïe 2, Zacharie 12 et 14, et Apocalypse 16 à 20).