A156. Pas de raisons de se réjouir de la victoire de Sharon !

 

Article de Barry Chamish.

L’original de cet article peut être consulté en anglais sur le site Internet :

http://www.newbookreviews.com/Noreasontocelebrate.htm

Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu qu’elle soit intégrale.

Barry Chamish est un journaliste et auteur Israélien qui a effectué des recherches approfondies sur la corruption régnant au sein du gouvernement israélien. Il a osé révéler des faits que personne n'avait encore osé révéler. Après avoir écrit un grand nombre d'articles pour plus de 500 publications, sa carrière s'engagea, à partir de 1992, dans une direction inattendue. Il eut l'occasion de publier plusieurs best-sellers. L'un d'eux dénonçait la corruption du système politique israélien. Poursuivant ses recherches sur les causes de la criminalité observée dans ce système politique, il eut l'occasion de démontrer que la politique Israélienne était contrôlée par le Nouvel Ordre Mondial, et que le meurtre du Premier Ministre Yitzhak Rabin avait en fait été commandité par des personnalités appartenant aux plus hautes autorités de l'Etat d'Israël. Cet article, écrit juste après la victoire de Sharon aux dernières élections israéliennes, nous montre pourquoi nous n'avons aucune raison de nous réjouir de cette victoire.

Mon message est clair, si vous voulez bien le considérer. Les plus hautes autorités politiques d'Israël sont corrompues par des forces étrangères à notre pays, et aucun Premier Ministre n'échappe à cette influence. Cela concerne tout particulièrement Ariel Sharon. Je peux comprendre la très large célébration de la déroute sans précédent qu'il a fait subir à Ehud Barak. Le peuple Israélien a clairement fait savoir qu'il rejetait tous les éléments qui poussaient Israël à conclure un pacte suicidaire avec l'OLP. Cette élection a donc au moins joué une fonction hautement thérapeutique. Mais ce ne sera qu'un soulagement temporaire. Trop de gens pensent hélas que l'élection de Sharon signifie que la guerre est gagnée d'avance. Mais ils vont être profondément déçus, car Sharon se prépare à les trahir, tout comme Barak les a trahis. Seule la manière va changer !

Il faut d'abord savoir comment ces élections ont été décidées. Six semaines auparavant, Benjamin Netanyahu était en train d'effectuer une très lucrative tournée de conférences aux Etats-Unis. Il eut l'occasion de rencontrer deux membres du CFR (Council on Foreign Relations - Conseil en Relations Extérieures. NDT : Nous envisageons de publier un article détaillant l'organisation et le fonctionnement du CFR). Ces membres étaient George Shultz et Henry Kissinger, deux anciens Secrétaires d'Etat américains. Selon les propres termes de Netanyahu, tous deux lui ont dit qu'il était temps d'élire un nouveau Premier Ministre. C'est un très noble message, sauf qu'il n'était pas prévu de faire des élections avant deux ans.

Netanyahu interrompit donc sa tournée et reprit un avion pour Israël. Il prétexta être rentré pour assister à une Bat Mitzvah (fête religieuse). Mais il eut un court entretien avec Ehud Barak, et retourna en Amérique pour reprendre sa tournée de conférences. Deux jours plus tard, Barak, que Kissinger et son gang avaient propulsé au pouvoir à la suite d'une réunion à New York en 1995, démissionna et convoqua de nouvelles élections, en annonçant qu'il serait candidat.

Pourquoi aurait-il donc accompli un acte aussi insensé, si on ne lui avait pas demandé de le faire ? Il était très mal placé dans les sondages, et il s'engageait dans une aventure sans espoir ! Non seulement cela, mais il fit une campagne qui devait lui garantir une défaite cuisante. Le CFR avait tout simplement décrété qu'il était temps d'engager Israël dans la guerre. Barak avait préparé le terrain, mais ce serait Sharon qui conduirait Israël dans cette guerre. Le monde entier, ainsi que tous les Juifs, toujours plus stupides, continuaient à croire que tous ces événements étaient purement fortuits !

Il y a quelques années, j'ai reçu un appel téléphonique de Joel Bainerman, qui se trouvait à New York pour assister à une conférence économique à l'hôtel Sheraton de Manhattan. Très excité, il me dit : "Je traversais le hall, et devine qui j'ai vu sortir d'une salle de réunion ? Sharon et Kissinger !" Joel raconta la même histoire aux journalistes qui suivaient cette conférence. Le lendemain, lors de la conférence de presse, Sharon confirma qu'il avait bien rencontré Kissinger. Il ajouta : "Si nous voulons conclure la paix, nous devrons faire des concessions". Quelqu'un lui demanda s'il s'agissait de concessions territoriales, mais il refusa de répondre. Sa rencontre avec Kissinger l'avait mis en condition !

Quant à moi, je contactai par téléphone le porte-parole de Sharon, Raanan Gissen. Je lui demandai de quoi Sharon avait parlé avec Kissinger. Il me répondit : "Ils se sont rencontrés pour discuter des problèmes généraux de sécurité au Moyen-Orient". Comme Sharon était à l'époque Ministre des Infrastructures, j'ai demandé à Gissen à quel titre le Ministre des Infrastructures se permettait de discuter des problèmes de sécurité dans le cadre d'une conférence économique. Il me répondit : "Vous avez raison, bien entendu ! Ils ont discuté des problèmes économiques !"

Je ne l'ai pas lâché : "D'abord, pour quelle raison Sharon a-t-il donc jugé bon de rencontrer personnellement Kissinger ?" La réponse avait de quoi confondre l'imagination : "Le Ministre Sharon a toujours rencontré Henry Kissinger, chaque fois qu'il s'est rendu aux Etats-Unis, depuis la guerre du Yom Kippour".

C'en était trop, pour que je puisse digérer cette réponse si rapidement ! J'ai laissé échapper : "Que savez-vous du rôle dirigeant joué par Kissinger au sein du CFR ?"

Gissen resta un moment silencieux, puis me dit : "M. Sharon a laissé des instructions formelles. Il ne parlera de ce sujet que lorsqu'il écrira ses mémoires diplomatiques".

Ariel Sharon est né et a été élevé à Kfar Malal, un moshav contrôlé par le parti Mapai de la gauche radicale. Au début de 1973, il quitta l'armée et fonda un parti politique, le Shlomzion, dont la clientèle, au départ, venait de la Gauche. Sharon invita même Yossi Sarid, un extrémiste de gauche, à venir le rejoindre à la direction de son parti.

En octobre de cette même année, la guerre éclata, et Sharon devint un héros national. Sa carrière politique était tracée. Toutefois, le CFR décida qu'il devait se ranger de leur côté.

Il rencontra Henry Kissinger et ses protégés, dès le début de 1974. Il reçut leur bénédiction pour accéder au sommet du pouvoir, mais à certaines conditions. Tout d'abord, il devait devenir une taupe au sein de la Droite israélienne. Ensuite, il devait détruire le Mouvement Herout. Il revint en Israël, organisa son parti, et proposa la formation d'un parti de Droite unifié, en vue des élections de 1977. Il fusionna le Parti Libéral (Gahal) et le Mouvement Herout avec son propre parti, créant ainsi le Likoud.

Malheureusement, ce fut un honorable dirigeant indépendant du Likoud qui fut élu, en la personne de Menachem Begin. Le CFR ne savait plus où donner de la tête. Le CFR demanda à Sharon de neutraliser Begin, en attendant de l'écarter du pouvoir. Auparavant, Begin fut pris de vitesse par le Président Egyptien Anouar el-Sadat, qui était pleinement soutenu par toute la puissance du CFR. Begin se laissa fléchir et décida de se retirer de toute la péninsule du Sinaï. Ce fut Sharon qui fut chargé de s'occuper de ce retrait, et il s'acquitta de sa tâche avec succès.

Mais il y eut une petite localité têtue, Yamit, qui refusa de se laisser démanteler. Sharon la fit raser par des bulldozers. C'est pour cette raison qu'on l'a appelé par la suite "le bulldozer". Nous avons toutes les raisons de craindre qu'il est prêt à démanteler d'autres implantations juives !

Le 6 juin 1982, avec mon unité, nous avons commencé la guerre du Liban. Après avoir mené quelques combats, nous avons fini par arriver à notre position, sur le Djebel Baruch, une hauteur des Montagnes du Chouf, à 80 km de la sécurité de nos frontières d'Israël. Nous nous sommes réunis autour d'un poste de télévision pour écouter les informations de la soirée, et nous avons entendu le Ministre de la Défense, Ariel Sharon, mentir au Premier Ministre Begin. Il lui affirmait que nos troupes arrêteraient de progresser dès qu'elles auraient atteint une ligne située à 40 km de nos frontières, à l'intérieur du Liban. Nous étions stupéfaits. Sharon était en train de donner à toute la nation d'Israël, ainsi qu'à son Premier Ministre, un compte-rendu complètement mensonger de la guerre. Nous nous sommes tous demandés pour quelle raison Sharon agissait ainsi, mais aucune réponse ne put nous satisfaire.

Dix ans plus tard, Joel Bainerman et moi, nous avons passé un après-midi à interviewer le fils de Menachem Begin, Benny. Il était très réservé quant aux faits qui nous intéressaient, mais il nous a toutefois donné un témoignage essentiel. Son père s'était engagé dans la guerre surtout pour tenter d'annuler un marché conclu en 1975 entre Kissinger, Yitzhak Rabin, et le Président Assad de Syrie. Assad voulait qu'Israël évacue le Golan, et Rabin s'y refusait. Kissinger proposa une idée lumineuse. Comme la Syrie voulait s'approprier le Liban, il suffisait de lui permettre de s'y installer. Ils s'entendirent donc pour déclencher une guerre civile au Liban, et Israël permettrait à la Syrie d'y envoyer des troupes pour instaurer la paix.

Benny Begin nous dit : "Rabin riait quand il racontait cette histoire. Je lui ai demandé pour quelle raison il était si content, sachant que 300.000 personnes étaient mortes dans cette guerre. Il sourit, et me répondit que je ne devais pas me faire de souci pour cela, parce que c'était quand même un bon marché !" L'objectif de Menachem Begin était de mettre fin aux crimes qui se commettaient au Moyen-Orient sous l'égide du CFR, et l'objectif de Sharon était de l'en empêcher. Benny Begin nous révéla aussi un point important, sans nous donner les détails que nous recherchions. Il nous dit que c'était Sharon qui avait délibérément écarté son père du pouvoir.

Il faut aussi que nous parlions du massacre qui s'est passé en 1983 dans les camps de réfugiés de Sabra et de Shatila. Un vendredi matin, Sharon donna l'autorisation aux forces Phalangistes libanaises d'éliminer quelques tireurs de l'OLP qui restaient cachés dans les camps. Les Phalangistes avaient été sauvagement massacrés par des éléments de l'OLP. Sharon devait certainement savoir de quelle manière ils se comporteraient si on leur permettait d'entrer dans les camps. Au cours de la nuit, on l'informa du massacre qui était en cours, mais il laissa encore deux jours aux Phalangistes pour faire leur besogne. Sharon dut subir un arrêt momentané de sa carrière pour sa négligence, mais ce fut le commencement de la fin pour Menachem Begin.

Sharon avait été un soldat remarquable. Il s'était fait une réputation méritée de chef militaire plein d'audace. Depuis 1974, il était le chéri de la Droite. Pourtant, depuis l'ascension de Sharon, la Droite s'était progressivement désintégrée. Quand Netanyahu reçut de ses maîtres du CFR l'ordre de signer les accords de Wye, qui ont accordé à l'OLP plus de territoires que ne leur en avaient jamais donnés Rabin ou Peres, ils se rendirent compte qu'il fallait concevoir un gros stratagème pour empêcher une vague de protestation de la part de l'opinion publique israélienne contre cet accord scandaleux. Netanyahu nomma donc Sharon au poste de Ministre des Affaires Etrangères. A peine une semaine plus tard, Sharon approuva officiellement les accords de Wye. Qui pouvait dès lors protester, quand le glorieux champion de la Droite avait approuvé toutes les clauses de cet accord ?

Au début de la récente campagne électorale, de nombreux journalistes Israéliens ont écrit que Shimon Peres et Ariel Sharon complotaient ensemble contre Barak.

Cette fois, l'objectif de Sharon était de faire nommer son copain Peres comme le candidat du parti Travailliste à la place de Barak.

Toutefois, Barak ne se laissa pas faire, et se défendit en utilisant l'arme la plus puissante dont il disposait, c'est-à-dire le rôle de Shimon Peres dans l'organisation de l'assassinat de Yitzhak Rabin. Le parti d'extrême gauche Meretz se préparait à soutenir une motion présentée par son leader Yossi Sarid, pour faire de Shimon Peres son candidat pour les élections. Leur comité central était prêt à donner son investiture à Shimon Peres, quand, selon le journal Yediot Ahronot, "Barak leur envoya un messager pour qu'ils n'oublient pas Yitzhak Rabin". Le parti Meretz changea alors d'avis à propos de Peres. Les médias ont supposé que Barak avait rappelé aux membres du Meretz que Peres avait dénoncé Rabin en 1977, à propos d'un compte bancaire illégal. Cela coûta son poste à Rabin, qui appelait Peres "un comploteur permanent". Cela suffit en tout cas à empêcher le parti Meretz de soutenir la candidature de Peres.

Malgré la défection du Meretz, Peres rassembla tous ses appuis, surtout dans les médias, pour monter une campagne visant à écarter Barak comme candidat du parti Travailliste, et pour être choisi à sa place.

Barak accepta alors de participer à une émission radio, pour dire que si Peres n'arrêtait pas sa campagne, il allait parler à la famille Rabin de l'assassinat de Yitzhak Rabin. La campagne de Peres fut immédiatement stoppée.

Depuis plus de vingt ans, chaque samedi après-midi, Sharon et Peres se rencontrent chez Shimon Peres, pour ce qu'ils appellent des "visites de courtoisie". Lors de la fête organisée en l'honneur des 70 ans de Peres, Sharon occupait la place d'honneur à côté de Peres. Ils sont très intimes, et leur prétendue "rivalité féroce" a été brillamment montée de toutes pièces, voilà bien des années.

Ne soyez donc pas surpris si cet heureux tandem sort de l'ombre, en s'affichant à la Knesset. Si Sharon parvient à ses fins, Peres sera bientôt son Ministre des Affaires Etrangères. Pourtant, il sait très bien ce qui s'est passé en ce qui concerne l'assassinat de Rabin. Tous les complices sont au courant. Sharon s'opposera donc à toute action légale qui pourrait faire justice à la mémoire de Rabin et révéler l'identité des vrais coupables de cet assassinat. Il protègera son copain Peres, en utilisant tous les puissants moyens qu'il vient de recevoir.

C'est donc Sharon qui conduira Israël à la guerre. Mais il n'est qu'un pion. Il incarne le rôle du faucon militant prêt à venger les violences sanglantes infligées à la nation d'Israël. Mais les puissances cachées qui dirigent réellement la planète ont décidé depuis longtemps qu'il en serait ainsi.

 

Note de Parole de Vie : Barry Chamish est parfaitement au courant de ce qui se passe réellement en Israël. Hélas, il semble prêcher dans le désert ! Il faut toutefois que les Chrétiens cessent de faire preuve de naïveté, en faisant de Sharon une sorte de "champion de Dieu" chargé de restaurer la gloire d'Israël ! Il n'est qu'un pion du Nouvel Ordre Mondial et un complice d'assassins. Il est chargé de préparer la mise en œuvre des plans secrets des Illuminati. Notre arme reste la prière. Prions pour que Dieu écarte ces dirigeants impies, et mette à la tête d'Israël, malgré l'influence énorme des maîtres occultes de ce monde, des dirigeants intègres selon Son cœur, s'il est possible, car les temps sont courts, et le prochain Holocauste approche !