Traduction d'extraits d'une série d'articles de Barry Chamish, journaliste et écrivain Israélien.

Les textes originaux peuvent être consultés aux adresses Internet indiquées au début et dans le cours de chaque article.

Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu qu’elle soit intégrale, et que les sources soient nommées.

Je vais bientôt participer à une nouvelle conférence sur l'affaire Rabin. Parmi les nouvelles preuves que nous allons présenter, il y aura les enregistrements des interrogatoires que la police a fait subir à Yigal Amir, ainsi que les tests légistes de la police, prouvant qu'il n'y avait aucune trace de poudre ni de résidus métalliques sur les mains d'Amir, une demi-heure après qu'il aurait tué Rabin.

Ce sont ces derniers documents qui, apparemment, ont déclenché une série d'attaques haineuses et violentes contre ma famille. Je ne publierai plus moi-même ce genre d'informations. J'ai l'intention de passer toutes les preuves que l'on me communiquera à un enquêteur énergique, Yechiel Mann, pour qu'il les vérifie. C'est lui, dorénavant, qui publiera toute nouvelle révélation. Quant à moi, j'ai pris des mesures pour préserver ma famille et ma santé. J'ai même pris les devants en révélant moi-même mon passé, pour couper l'herbe sous les pieds à ceux qui veulent me faire chanter.

Ce n'est donc plus moi qui révélerai personnellement toute nouvelle preuve accablante. Nous espérons que Yechiel pourra parler de ce qu'il a découvert, au cours de cette conférence. J'ai réussi à retrouver l'identité de ceux qui ont monté les attaques contre ma famille. Il s'agit de deux activistes de la Gauche radicale, qui ont été payés pour cela par notre conseil municipal ! Ils devront faire face à une contre-attaque, si ma famille continuait à subir ce genre d'inquisition.

Le 4 novembre, il est prévu que le procès d'Avishai Raviv s'ouvre à Jérusalem. La date a été bien choisie (c'est la date anniversaire de l'assassinat de Rabin). Il faudrait qu'il y ait suffisamment de monde devant le tribunal, pour exiger que justice soit faite. Les médias internationaux pourraient ainsi savoir qu'on essaye de cacher quelque chose à propos du meurtre de Rabin. Je m'y rendrai moi-même, et j'espère que je ne serai pas seul ! Le temps est court, et il faut que la vérité éclate cette année ! Je suis certain que je ne pourrais plus supporter une nouvelle année de persécutions comme celle que je viens de vivre. Notre pays ne le pourra pas non plus.

Mais tout cela n'a pas été vain. Beaucoup de gens sérieux commencent à connaître la vérité. Lisez seulement l'analyse que vient de publier la World Affairs Brief, à propos des avertissements lancés par Sharon aux USA cette semaine :

"La rébellion de Sharon contre ses maîtres américains, (si elle n'est pas feinte, dans le but d'apaiser le mécontentement croissant de ses partisans), commence à ressembler à un "remake" de ce qui s'est passé avant la mort du Premier Ministre Yitzhak Rabin. Comme Sharon, Rabin avait été nommé Premier Ministre, avec l'aide de fonds américains et européens, pour qu'il torpille la sécurité d'Israël. Dans le cas de Rabin, l'équipe de Clinton, composée de membres du CFR (Council on Foreign Relations), a tenté de pousser Rabin trop loin dans des compromis avec l'OLP. Il avait fini par leur dire "d'aller au diable". Quelques mois plus tard, il était mort, assassiné par les services de renseignements d'Israël, le Shabak, qui a trouvé un pigeon pour faire croire que c'est lui qui avait organisé l'assassinat pour l'extrême droite. Toutefois, Sharon n'est pas prêt à faire un aussi bon martyr que Rabin. Je crois donc qu'il finira par être mis de côté, au moment favorable, ou qu'on se passera de sa collaboration".

Vous trouverez le détail du travail que j'ai effectué récemment à l'adresse suivante :

Si vous visitez mon site, profitez-en pour jeter un coup d'œil sur un bon article écrit (en anglais) par Peter Goodgame sur les attentats du World Trade Center et du Pentagone, à l'adresse suivante :

Compte-rendu de la Conférence :

La seconde Conférence sur l'assassinat de Rabin s'est tenue dimanche dernier à l'Hôtel Windmill, à Jérusalem, la veille de l'anniversaire de cet assassinat.

Cette année, la Conférence a mis l'accent sur de nouveaux développements concernant le meurtre de Rabin. Tout d'abord, ceux qui commencent à mettre en doute la version officielle constituent à présent un grand nombre de personnes, y compris des académiciens et des représentants de tous les milieux économiques. Ensuite, de plus en plus de journaux importants commencent à évoquer la possibilité d'une conspiration.

Pour la première fois depuis cet assassinat, le journal modéré Yated Neeman a publié lundi dernier un article sur deux pages, qui donnait corps à ce que l'on appelle désormais la "théorie de la conspiration". Cet article mentionnait toutes les questions laissées sans réponse. Il citait les documents qui prouvaient que les tests légistes effectués sur Amir, peu après l'assassinat, indiquaient que ce dernier n'avait pas tiré avec des balles réelles. Le journal du parti politique religieux NRP, dans son édition du week-end, a publié un long article faisant état des récentes demandes d'Amir, qui souhaitait des aménagements plus favorables de ses conditions de détention. Cet article en profitait pour relever les nombreuses questions qui se posaient à propos de sa condamnation.

Le journal Kol Ha'Ir a même osé écrire un article encore plus engagé, concernant les trois agents du Shabak qui ont été assassinés peu après le meurtre de Rabin.

Au cours de l'année écoulée, les lecteurs de la Lettre de Nouvelles de Barry Chamish ont eu la primeur de nombreuses révélations concernant cette mystérieuse affaire, et nous sommes fiers d'avoir été, et de loin, les premiers à révéler en détail de quelle manière le gouvernement a tenté d'étouffer cet assassinat.

La Conférence s'est déroulée entre 16 heures et minuit. Près de 200 participants sont venus de tout le pays pour y assister. Les orateurs provenaient d'origines très variées, et chacun a parlé de l'assassinat en fonction de ses propres compétences.

Barry Chamish, le journaliste et enquêteur qui a consacré les six dernières années de sa vie à démêler l'écheveau de cette affaire, a commenté un enregistrement vidéo. Il a distribué des reproductions des documents de la police qui ont été révélés au cours des mois derniers, et qui prouvent qu'Amir ne pouvait pas être l'assassin. Avec sa manière théâtrale et pleine d'humour, M. Chamish a démontré comment les divers représentants du gouvernement ont sans cesse modifié leur version de l'assassinat, notamment sur le fait de savoir si Rabin avait reçu deux ou trois balles. Il a montré dans quel ordre chronologique l'assassinat avait été perpétré, à partir du moment où Rabin est descendu de l'estrade, jusqu'à celui où son décès a été officiellement proclamé. Chamish n'a pas non plus mâché ses mots en déclarant que Shimon Peres était certainement l'organisateur de cet assassinat. Il a montré que tous ceux qui accompagnaient ou entouraient Rabin se soir-là (en particulier l'organisateur du meeting, les agents du Shabak, le garde du corps, et le chauffeur), étaient étroitement associés à Shimon Peres.

Parmi tous les documents vidéo intéressants que Barry Chamish a montrés figurait le film d'amateur pris par M. Kempler, ainsi qu'un film de la BBC qui révélait qui était le passager secret qui se trouvait à l'arrière de la voiture de Rabin, et aussi l'interview de PBS dans lequel Shimon Peres déclarait que Rabin avait été tué par trois balles, dont une tirée par-devant. Rappelons que, selon la version officielle, Rabin n'aurait reçu que deux balles dans le dos. Sur cette vidéo, on voit Peres déclarer qu'il était aller voir Rabin à la morgue de l'hôpital, et qu'il lui avait embrassé le front en lui disant : "Au revoir !"

L'orateur suivant fut M. Yaakov Werker, Expert-Comptable et Président de l'Organisation Economique Israélienne. M. Werker, qui est un haut fonctionnaire de l'Etat, déclara en se présentant qu'il avait compris dès le premier soir que Rabin avait été tué par des comploteurs, en apprenant que Yigal Amir n'avait pas immédiatement été abattu par les gardes du corps du Shabak, dès la première balle qu'il a tirée, et que des gens avaient entendu crier : "Ce sont des balles à blanc, des balles à blanc !"

M. Werker a effectué sa propre enquête et interviewé diverses personnes impliquées dans cette affaire, dont Roni Kempler, les parents de Margalit Har-Shefi, le Président de la Commission d'enquête, le juge Shamgar, et un certain nombre d'employés des pompes funèbres, qui ont enterré les agents du Shabak qui avaient été assassinés. C'est aussi M. Werker qui avait remis à la fille de Rabin, Mme Dahlia Rabin-Pelesoff, tous les documents dont il disposait, ce qui avait conduit le journal Ha'Isha à interviewer la famille Rabin, il y a deux ans. Dans cette interview, on apprenait que la famille Rabin, pour la première fois, demandait l'ouverture d'une nouvelle enquête.

M. Joel Skousen, analyste politique américain, a parlé du côté ténébreux des services secrets, des illégalités qui étaient commises, et de l'argent de la drogue utilisé, une fois blanchi, par ces services secrets pour financer les initiatives illégales du gouvernement. Il a aussi montré comment le gouvernement n'hésitait pas à abandonner ses hommes de paille, quand ils étaient dévoilés. Ses déclarations ont permis de comprendre de quelle manière Yigal Amir avait pu être recruté et persuadé de devenir le coupable idéal d'une tentative d'assassinat sur la personne du Premier Ministre, malgré la longue peine de prison qui l'attendait.

Le Docteur Michael Bronstein montra de quelle manière la Commission Shamgar avait délibérément choisi de conserver les faits qui devaient faire condamner Amir, en écartant les faits qui prouvaient qu'il n'était pas le vrai coupable. Il révéla des tests légistes qui prouvaient que les balles qui avaient tué Rabin ne pouvaient pas être les mêmes balles qui avaient été tirées par le pistolet d'Amir.

Le Professeur Hillel Weiss, de l'Université Bar Ilan, expliqua comment l'assassinat de Rabin avait déclenché un mouvement visant à délégitimer et à diaboliser la droite et les milieux religieux.

M. Michael Raz est un enquêteur de la police. Il a écrit un livre parlant des affaires les plus fameuses, où la justice avait été pervertie par une conspiration de hautes personnalités de l'Etat. Il a montré comment, dans plusieurs de ces affaires, des innocents avaient été condamnés à la prison, à la place des véritables criminels.

M. Raz, puisant dans son expérience d'enquêteur de la police, a affirmé que ce sont les services du Procureur de l'Etat (poste occupé aujourd'hui par Edna Arbel) qui dirigent en fait le Shabak, et qui couvrent ses activités illégales. Il a mentionné les noms d'agents supérieurs du Shabak qui avaient été gratifiés de postes d'ambassadeur, pour avoir accepté de mener des actions illégales commanditées par le gouvernement. Parmi ces agents figurent Carmi Gillon, nommé ambassadeur au Danemark, et Sando Mazor, qui était en charge des interrogatoires et des tortures, et qui se retrouve aujourd'hui ambassadeur en Roumanie.

M. Raz a aussi expliqué pour quelles raisons les enfants de Rabin sont réticents à exiger une nouvelle enquête au sujet de l'assassinat de leur père, malgré le fait qu'ils savent qu'il s'agit d'un meurtre organisé par le Shabak. Il a dit qu'une nouvelle enquête révélerait au public certains aspects assez dépravés de la vie de Rabin, et prouverait qu'il avait accepté de participer à une simulation de tentative d'assassinat contre sa personne, pour s'attirer la sympathie de l'opinion publique, et diaboliser les opposants à ses accords d'Oslo. C'est aussi lui qui aurait accepté d'employer des agents provocateurs comme Avishai Raviv, pour diaboliser les colons Juifs de Cisjordanie, afin de trouver un prétexte pour les déporter.

Le Docteur Chein, hématologue de l'Hôpital Asaf Harofe, a expliqué la signification médicale des rapports médicaux concernant Rabin, et également son garde du corps, Yoram Rubin. En étudiant la trajectoire des blessures constatées par le personnel de l'hôpital, le Docteur Chein a démontré que Rabin aurait dû se trouver dans une position où il aurait été penché vers l'avant. Il a été atteint en particulier par une balle tirée à bout portant, et par une autre tirée à 20 cm. Or Amir n'a jamais pu s'approcher aussi près de Rabin, et il a tiré sur Rabin alors que ce dernier se trouvait debout. Son témoignage a accrédité la thèse de Barry Chamish, qui affirme que c'est le propre garde du corps de Rabin, Yoram Rubin, qui a tiré sur le Premier Ministre dans la voiture qui le conduisait à l'hôpital.

Yoram Rubin lui-même a prétendu qu'il avait été touché par une troisième balle tirée par Amir. Mais les documents médicaux ont montré que sa blessure n'était qu'une égratignure sous l'aisselle, qui n'a jamais pu être causée par Amir, qui ne se trouvait pas dans un angle compatible avec cette blessure. Rubin passa une semaine à l'hôpital, avec un gros plâtre sur le bras, pour une simple égratignure ! Les infirmières ont déclaré que le seul traitement qui lui avait été administré pour cette "blessure par balle" fut de la teinture d'iode !

Vers la fin de la Conférence, un Comité d'Enquête fut formé, comprenant le Docteur Weiss, M. Werker, le Docteur Aryeh Zaritzky de l'Université Ben Gourion, et le Docteur Chein. Ce Comité reçut le mandat de continuer une enquête impartiale sur l'assassinat, contrairement à la commission d'enquête nommée par le gouvernement, dont le but n'avait été que d'étouffer l'affaire.

Tout au long de la journée de lundi, Radio Israël a diffusé des programmes commémorant "l'héritage" de Rabin. L'une des personnalités qui a été le plus abondamment citée fut le Ministre des Affaires Etrangères, Shimon Peres. Il a répété à cette occasion que les extrémistes de droite en Israël recommençaient actuellement à proférer les mêmes menaces et incitations au meurtre que celles qui avaient été proférées juste avant l'assassinat de 1995.

C'était vraiment de l'humour macabre que d'entendre Peres accuser la Droite du meurtre de Rabin ! Selon lui : "Ce sont les mêmes incitations au meurtre, le même aveuglement, le même manque total d'équilibre et de sentiment de responsabilité envers l'Etat !"

Peres a aussi mentionné les récentes attaques verbales dont il a fait l'objet de la part de la Droite, qui l'a accusé d'entretenir la terreur en continuant à faire miroiter l'espoir de négociations, avec des Palestiniens qui continuent à être dirigés par Yasser Arafat.

La commémoration de la mort de Rabin a commencé lundi, sur le Mont Herzl, par une cérémonie qui s'est tenue dans la résidence du Président à Jérusalem. Le Président Moshe Katsav qui, d'une manière inexplicable, s'est refusé à prononcer le nom de Yigal Amir, a déclaré très clairement qu'il ne saurait y avoir "ni absolution ni grâce" pour le meurtrier de l'ancien Premier Ministre.

"Le meurtre d'un Premier Ministre par un Juif, dans l'intention de saboter une initiative politique, constitue le type même des actions qui peuvent détruire l'Etat", a déclaré Katsav, en ajoutant : "La société israélienne est toujours torturée, souffrante et fragile. Notre existence n'est plus ce qu'elle était".

Faisant mystérieusement écho aux partisans d'Aryeh Deri, l'ancien dirigeant du parti religieux Shas, Katsav a déclaré : "Nous continuerons à nous rappeler ce qui s'est passé. Nous n'oublierons pas, et nous ne pardonnerons pas !"

Chaque année, la semaine de commémoration de l'assassinat de la mort de Rabin apporte son lot de révélations. Mais, cette année, ces révélations ont été particulièrement fournies, grâce, en partie, à votre serviteur, ce vieux pourvoyeur de preuves ! En plein milieu de cette semaine commémorative du 4 novembre, Dahlia Yairi, célèbre présentatrice de la radio, a publié les résultats d'un sondage conduit pour l'IBA (Israel Broadcasting Authority - Haute Autorité Israélienne de l'Audiovisuel). Le but de ce sondage était de connaître la proportion des Israéliens qui croyaient à la "théorie de la conspiration" pour expliquer l'assassinat de Rabin.

La dernière fois qu'un tel sondage avait été effectué, en 1999, par le journal Maariv et l'Institut Gallup, 18 % des Israéliens croyaient que Rabin avait été assassiné suite à un complot fomenté par des hauts dignitaires de l'Etat, et 13 % pensaient que ce complot était possible. Cette année, le pourcentage de ceux qui croyaient en la "théorie du complot" s'élevait à 30 % ! Quelque peu embrouillée, Dahlia Yairi a fait ce commentaire : "Cela signifie donc que deux millions d'Israéliens croient que le Shabak est derrière le meurtre de Rabin !"

En fait, ce chiffre est bien plus élevé, car il faut y ajouter tous ceux qui pensaient que ce complot était possible. Je suis prêt à parier que la moitié des Israéliens croient ou pensent actuellement que Rabin a été assassiné d'une manière bien différente de celle que leur gouvernement veut leur faire croire !

La moitié des Israéliens ! La vérité progresse ! Mais ceux qui l'ont acceptée ne représentent que les citoyens qui se soucient réellement de connaître la vérité ! Il suffit d'examiner tous les titres de la presse de cette semaine. En dehors de la Lettre de Nouvelles de Radio Arutz-7, aucun média Israélien n'a parlé de notre Conférence, notamment de l'intervention très importante de Joel Skousen, éditeur de "World Affairs Brief", qui s'était déplacé depuis l'Utah, en partie pour participer à notre Conférence. Il eut l'occasion de nous expliquer quelle était la philosophie du Nouvel Ordre Mondial, et comment ceux qui dirigent notre monde dans le secret sont capables de créer des régimes radicaux comme celui des Talibans ou de l'OLP, de les financer et de les armer pour qu'ils prennent le pouvoir, dans le seul but de pouvoir disposer ensuite d'ennemis commodes auxquels ils vont pouvoir faire la guerre. Cela m'a fait plaisir d'entendre quelqu'un d'autre que moi le dire à des Israéliens !

Cela fait longtemps que je proclame et que j'écris que Shimon Peres n'est qu'un agent des Illuminati Européens, qui sont en partie dirigés par le Roi Juan Carlos d'Espagne. C'est d'ailleurs en Espagne que Peres va bientôt rencontrer Arafat.

Le système judiciaire israélien est pourri. Je vais vous citer un exemple personnel. Il y a un an et demi, j'ai intenté au député Ophir Pines un procès en diffamation, après qu'il ait fait interdire mon livre à la Knesset. J'ai gagné la première manche, quand le Juge Boaz Okun décida que j'avais le droit d'attaquer un député de la Knesset, en dépit de son immunité parlementaire qui lui permettait de ne pas être poursuivi.

J'étais en train de gagner la seconde manche, jusqu'au moment où le Procureur Général de l'Etat, Elyakim Rubinstein, envoya son représentant dans la salle d'audience pour porter une lettre au Juge Okun. Celui-ci décida de tenir une réunion à huis clos. Quand le juge revint à l'audience, ce fut pour classer mon dossier. Je donne un compte-rendu détaillé de ce fiasco dans mon livre "Les derniers jours d'Israël".

Qu'a-t-on bien pu offrir au Juge Okun, pour qu'il commette un tel déni de justice ?

Cette semaine, le Juge Boaz Okun vient d'être nommé Juge à la Cour Suprême d'Israël !

Le mercredi 19 décembre prochain, la Knesset va débattre d'un projet de loi présenté par le député Ophir Pines. Ce projet, s'il était adopté, empêcherait le Président de l'Etat, ainsi que le système judiciaire, d'accorder la moindre grâce à Yigal Amir pour le crime qui l'a conduit à être condamné, celui du meurtre du Premier Ministre Yitzhak Rabin.

Notre Comité Public pour la Réouverture d'une Enquête sur l'Assassinat de Rabin condamne cette proposition de loi, dans les termes les plus vifs, et demande à tous les citoyens israéliens d'empêcher la Knesset de la voter. Nous fondons nos objections sur les raisons suivantes :

• Une étude objective des faits avérés, dont les rapports de la police et de l'hôpital Ichilov, établit sans l'ombre d'un doute qu'Amir n'a pas pu assassiner Rabin. Il s'agit d'une impossibilité physique. Tandis que la Commission Shamgar, nommée par le gouvernement pour enquêter sur ce meurtre, a déterminé que Rabin avait reçu deux balles dans le dos à une distance variant de 20 à 50 cm, tous les examens scientifiques et médicaux prouvent que Rabin a reçu trois balles à bout portant ou à très courte distance, dont une balle dans la poitrine et deux balles dans le dos. Amir n'a jamais été en mesure de tirer ces balles.
• Les examens légistes effectués sur les mains d'Amir, examens effectués par la police israélienne une demi-heure après l'attentat, n'ont révélé aucune trace de poudre ni de résidus métalliques, ce qui serait impossible si Amir avait tiré des balles réelles.
• Toutes ces preuves ont persuadé la famille Rabin, y compris Dahlia Rabin-Pelesoff, d'exiger en octobre 1999 l'ouverture d'une nouvelle enquête sur ce meurtre.
• Un sondage conduit par la Haute Autorité de l'Audiovisuel en octobre 2001 révèle que 30 % des Israéliens croient que Rabin a été assassiné à la suite d'un complot politique. Bien que le pourcentage de ceux qui pensent ou soupçonnent qu'il y a eu un complot n'ait pas été publié, on peut raisonnablement penser que près de la moitié des Israéliens croient ou pensent que Rabin n'a pas été tué par un tireur isolé, Yigal Amir.
• Bref, aucune preuve physique ne permet d'accuser formellement Amir du meurtre de Rabin. Si le projet de loi était voté, il serait impossible à l'avenir de réouvrir une enquête objective sur cet assassinat, en raison de l'impossibilité de gracier le meurtrier déjà condamné.
• Si ce précédent était légalisé, aucun autre meurtre politique, passé ou futur, ne pourrait plus jamais être réexaminé, quelles que soient les nouvelles preuves qui pourraient être apportées après la condamnation du meurtrier présumé. La justice n'aurait plus aucun moyen de corriger ses erreurs.
• Si la loi proposée par le député Ophir Pines était votée, elle foulerait aux pieds le droit fondamental de tous les citoyens israéliens à obtenir un jugement équitable et, le cas échéant, à obtenir un jugement en appel, si des faits nouveaux le justifiaient.

Notre Comité s'oppose donc fermement à cette violation envisagée de toute loi civilisée.

Shimon Peres est terrifié en ce moment, parce qu'il comprend qu'il ne peut plus berner le peuple d'Israël. Un sondage publié il y a deux jours révèle que 60 % des Israéliens d'origine russe considèrent que Peres est le plus grand ennemi d'Israël, alors qu'Arafat se traîne loin derrière lui, avec 32 % des réponses ! Comme l'a fait remarquer Amnon Lord dans un brillant article publié par Makor Rishon vendredi dernier : "Le peuple israélien a complètement perdu confiance en Sharon et en l'équipe avec laquelle il s'est associé. La grande majorité des électeurs avait voté contre la Gauche et le Parti Travailliste aux dernières élections. Ces électeurs se demandent pourquoi Sharon les a ignorés, au point de nommer Shimon Peres Ministre des Affaires Etrangères".

Dans ce même article, l'auteur cite l'économiste Yaacov Verker : "Peres est capable de tout. Déjà, en 1977, il avait contacté les Américains avec un plan pour se débarrasser de Begin. C'est pour cela que Yigal Yadin, qui était pourtant l'allié de Peres, avait décidé de participer au gouvernement de Begin, pour protéger ce dernier de Peres.".

Hier, l'auteur américain Dell Griffin qui, au début de cette année, avait été expulsé de la propriété qu'il avait acquise depuis longtemps en Israël, a accusé Peres d'être à l'origine de son expulsion, parce qu'il avait acheté des terres que Peres avait promises à l'OLP.

La veille, Michael Kleiner, membre de la Knesset, avait annoncé son intention de demander au Parlement d'ouvrir une enquête sur les sources de financement du Centre Peres pour la Paix. Il prétendait que Peres était financé par des étrangers qui militaient contre la survie d'Israël.

Si cette enquête était lancée, les Israéliens pourraient découvrir l'identité de tous ceux qui protègent Peres, et qui veillent à ce que tous les crimes et les meurtres qu'il a commis ne soient pas découverts. Pour ceux qui connaissent la nature et les activités du Groupe Bilderberg et du CFR (Council on Foreign Relations - Conseil en Relations Extérieures), jetez un coup d'œil sur l'identité de certains des membres du Conseil d'Administration du Centre Peres pour la Paix :

• Docteur Ahmed Mango, Conseiller du Prince Hassan de Jordanie.
• Hani Masri, Président de la Capital Investment Management Corporation.
• Alex McCalla, Directeur du Développement Rural à la Banque Mondiale.
• Aaron Miller, Conseiller du Gouvernement Américain pour le Moyen-Orient.
• Miguel Moratinos, envoyé spécial de la Communauté Européenne au Moyen-Orient.
• Jens Neumann, membre du Conseil d'Administration de Volkswagen.
• Wayne Owens, Président de la "Middle East Peace and Economic Corporation", et ancien Sénateur américain.
• Docteur Ferdinand Piech, Président du Conseil d'Administration de Volkswagen.
• Lester Pollak, Directeur Général de Lazard Frères et Compagnie.
• Bruce Rappaport, escroc international et Directeur de la Banque de New York. C'est aussi lui qui avait bénéficié de la grâce de Clinton.
• Terje Rod-Larssen, le Norvégien qui s'est attaché à détruire la sécurité et la souveraineté d'Israël.
• Dennis Ross, ambassadeur spécial américain au Moyen-Orient.
• Baron Eric de Rothschild, dirigeant des Illuminati.
• Susana Sam-Vargas, Spécialiste des programmes de l'UNESCO.
• Chaim Saban, producteur de spectacles pour enfants, mis en examen pour financement illégal de la dernière campagne électorale d'Ehud Barak.
• André Sassoon, avocat membre des Illuminati.

Et encore, je n'ai choisi, sur la liste des membres, que ceux dont le nom commençait par les lettres M à S ! Peres est donc protégé par les tyrans du Nouvel Ordre Mondial, qui cachent ses crimes hideux. C'est pour cette raison qu'il est si difficile de le rendre officiellement responsable du meurtre de Rabin, malgré toutes les preuves accablantes réunies contre lui !

On dit que ce conflit ne peut pas être réglé militairement. C'est un mythe ! Il est en train d'être réglé militairement ! Oui, je sais, ce n'est pas le moment de vous donner un nouveau message sur l'affaire Rabin ! Je sais à quel point mes lecteurs sont fiers des Forces Armées Israéliennes ! Ils préfèreraient entendre parler de quelle manière les médias crucifient Israël, plutôt que de la manière dont ils crucifient Rabin !

Je leur recommanderai simplement de se vautrer dans la haine. Quelle semaine merveilleuse, celle où Israël s'est redressé pour aller combattre les plus odieux gangsters de la terre ! Ceux qui défendent ce point de vue n'ont pas la moindre chance de se faire entendre par les médias. Mais n'ayez crainte, les citoyens les plus civilisés de notre planète sont d'accord avec vous. Et qui voudrait se soucier des autres ? Amusez-vous à regarder dans les médias ceux qui haïssent réellement Israël : ils ont beaucoup de mal en ce moment à cacher ce qu'ils ressentent. Le meilleur de tous, c'était Keith Graves dans Sky News : son venin transperçait presque l'écran !

N'oubliez jamais que le but du Nouvel Ordre Mondial est d'entretenir le conflit actuel au Moyen-Orient. La campagne militaire actuelle d'Israël sera donc arrêtée avant d'avoir pu lui permettre d'achever sa glorieuse mission d'éradication du terrorisme. Profitez donc bien de ce court moment de joie, où nous voyons notre armée pourchasser nos meurtriers. Car cela ne durera pas longtemps !

Espérons que ce bon moment continuera assez longtemps pour que nous ayons le temps d'embarquer tous les ministres de l'Autorité Palestinienne dans le bateau qu'ils ont acheté pour leur trafic d'armes, le Karine, et pour les conduire de l'autre côté de la Corne de l'Afrique, histoire de voir si quelqu'un voudrait recueillir les passagers ! Voulez-vous parier qu'il n'y aura pas trop de candidats ?

Avec tout ce qui se passe en ce moment, pourquoi vous reparler encore de Rabin ? Parce que le procès d'Avishai Raviv devrait commencer dimanche prochain, le 7 avril. Cela fait longtemps que nous attendons ce moment, et nous n'allons pas laisser une petite guerre nous distraire, n'est-ce pas ? Téléphonez d'abord au Tribunal Civil de Jérusalem pour être sûr que le procès aura bien lieu. Si c'est le cas, allez-y faire un petit tour. Sinon, faites du raffut !

Il y a pourtant un rapport entre cette guerre et ce procès. N'oubliez jamais que ceux qui ont tué Rabin sont les mêmes que ceux qui nous ont engagés dans cette guerre inutile. Le procès de Raviv pourrait nous permettre de dévoiler bien d'autres crimes.

J'ai essayé de réveiller l'intérêt de l'opinion en expédiant la lettre suivante, très mesurée, à de nombreux médias dans le monde entier. Hélas, ils sont tous tellement chagrinés de voir qu'Israël a décidé de se défendre qu'ils ne sont pas très disposés à me prêter leur attention !

Surveillez bien ce qui va se passer au cours de cette deuxième semaine d'avril, parce que le système politique d'Israël va faire face à son plus grand défi. Le problème essentiel ne sera pas le terrorisme, la guerre inévitable, ni le monde qui est en train de nous repousser à l'intérieur de frontières indéfendables. Non, le problème réel va être celui du meurtre de Rabin. L'horrible vérité pourrait bien finir par émerger du procès d'Avishai Raviv, le 7 avril prochain.

Il est surprenant de voir à quel point peu d'Américains se rendent compte de l'imminence de l'explosion de ce volcan. Pour les Américains, c'est un extrémiste religieux de Droite, appelé Yigal Amir, qui a assassiné Rabin à la fin d'un meeting à Tel-Aviv, le 4 novembre 1995. Toutefois, comme l'indiquent de récents sondages, près de la moitié des Israéliens ne croient pas à cette version de l'assassinat.

La version officielle de l'assassinat de Rabin devient de plus en plus indéfendable en Israël, pour un certain nombre de bonnes raisons.

Dès qu'Amir eut tiré sur Rabin, ses gardes du corps, au lieu d'abattre aussitôt Amir pour sauver la vie du Premier Ministre, ont crié à l'unisson que c'étaient des balles à blanc. S'ils ont réagi ainsi, c'est parce qu'Amir avait réellement tiré des balles à blanc, et que le Premier Ministre a été exécuté quelque part ailleurs. Ceci a été établi sans l'ombre d'un doute.

Deux mois après le meurtre de Rabin, une Commission officielle d'enquête, dirigée par le Juge Meir Shamgar, a conclu que Rabin avait reçu deux balles qui lui avaient été tirées dans le dos par Amir, à une distance d'environ 50 cm. Toutefois, les rapports médicaux et de police sont tous d'accord : Rabin a reçu trois balles, deux dans le dos, à bout portant, et une dans la poitrine. Amir n'a jamais été en mesure de tirer ces balles. En 1999, tous les faits réels étaient établis. La femme de Rabin, sa fille et son fils, ont publiquement demandé la réouverture d'une enquête sur le meurtre.

Les sondages sont allés dans le sens de la famille Rabin. Des sondages effectués en octobre 1999 par Gallup pour le journal Maariv, et pour le Jerusalem Post, ont montré qu'entre 57 et 65 % des Israéliens étaient en faveur d'une réouverture de l'enquête sur la mort de Rabin, contre 18 % qui étaient opposés à cette idée.

Vers la fin de l'été dernier, d'autres preuves indiscutables ont été publiées en Israël. Une demi-heure après l'attentat, Amir fut soumis à deux tests par la police, qui a examiné ses mains. Quand on tire à balles réelles, il se forme un nuage de poudre et de résidus métalliques, qui se dépose sur la main. Il n'y a aucune exception à cette règle. Les tests de la police ont montré qu'il n'y avait rien sur les mains d'Amir, ce qui aurait été impossible s'il avait tiré des balles réelles. Il a donc bien tiré des balles à blanc, exactement comme les gardes du corps de Rabin l'avaient crié.

En octobre 2001, un sondage commandé par l'IBC (Israel Broadcasting Authority - Haute Autorité de l'Audiovisuel), a révélé que 27 % des Israéliens étaient certains que Rabin avait été assassiné à la suite d'une conspiration politique, alors qu'un nombre à peu près égal le pensent, mais sans en être certains. Ce qui veut dire qu'aujourd'hui, près de la moitié des Israéliens croient ou pensent que Rabin a été assassiné par quelqu'un d'autre que Yigal Amir.

Yigal Amir appartenait à une organisation radicale de Droite, appelée le "Mouvement Eyal". Dans ce mouvement, son meilleur ami était Avishai Raviv. Une semaine après l'assassinat, il fut démontré aussi clairement que possible que le Mouvement Eyal n'était qu'un groupe bidon, créé de toutes pièces par les Services Secrets israéliens, le Shabak, et que Raviv n'était qu'un agent du Shabak, payé pour jouer les agents provocateurs et pour criminaliser les opposants aux accords d'Oslo. Cela signifie qu'Amir travaillait sans doute pour le même service de renseignements que celui qui avait la responsabilité de protéger le Premier Ministre ! C'est sans doute une coïncidence très inconfortable !

En 1999, sous la pression de la Knesset, le Procureur Général de l'Etat fut finalement obligé de mettre Raviv en examen, officiellement pour ne pas avoir empêché le meurtre de Rabin. Ce procès a été ajourné sept fois, pour des raisons insignifiantes. Pour l'opinion publique israélienne, la conclusion est simple : le gouvernement fait tout pour dissimuler la vérité sur le meurtre de Rabin. C'est pour cette raison que ce procès finira quand même par s'ouvrir.

S'il s'agit d'un procès honnête, il devra révéler que Rabin n'a pas été assassiné par des opposants au processus de paix, mais par les plus ardents défenseurs de ce processus ! De plus en plus de preuves s'accumulent pour désigner aux yeux de l'opinion publique l'identité des vrais assassins.

Si les Américains croient savoir ce qui se passe en Israël, qu'ils attendent donc jusqu'au 7 avril pour découvrir à quel point les médias leur cachent l'information. C'est une bombe qui les attend !

Ne croyez pas que l'on n'a plus rien à apprendre sur l'affaire Rabin ! Les informations continuent à rentrer. Au cours de la dernière quinzaine, j'ai rencontré trois informateurs qui m'ont appris des choses très intéressantes.

Le premier m'a donné l'identité d'un autre agent provocateur du Shabak, dont nous aurions tous dû nous méfier. Rappelez-vous le "Pulsa Dinara", cette malédiction de mort qui avait été prononcée devant la résidence de Rabin, juste un mois avant l'assassinat. Le groupe de ceux qui étaient venus maudire Rabin était dirigé par Avigdor Eskin, soi-disant membre du parti extrémiste de droite Kach. Il avait réuni autour de lui un "minyan" de "croyants" (NDT : un minyan est un groupe composé d'au moins un nombre défini d'hommes, d'après la loi juive, pour être considéré comme religieusement acceptable). Eskin est considéré comme un pion du Shabak, c'est acquis. Mais qui était le rabbin qui a expliqué à la presse ce que signifiait le "Pulsa Dinara" ? C'était le Rabbin Yehuda Meshi Zahav.

Mon informateur m'a dit : "La dernière mission de ce rabbin était de veiller à ce qu'Arieh Deri aille bien en prison. (NDT : Arieh Deri est l'ancien dirigeant du parti religieux Shas, qui avait été condamné à de la prison pour des malversations au profit des écoles religieuses de son parti, alors qu'il était Ministre de l'Intérieur. Le chef spirituel du Shas est le Rabbin Ovadia Yosef).

Les policiers s'inquiétaient de voir que des milliers de partisans d'Aryeh Deri entouraient sa maison, ce qui rendait impossible son transfert à la prison, tout au moins sans effusion de sang. Le Rabbin Meshi Zahav est un mouchard du Shabak. Mais il connaît aussi le Rabbin Ovadia Yosef. Il l'a donc convaincu d'organiser avec les supporters d'Aryeh Deri une procession royale pour l'accompagner jusqu'à la prison ! Cette stratégie a bien fonctionné. Au lieu de le défendre contre la police, ses supporters l'ont escorté avec tous les honneurs jusqu'à la prison.

Est-ce que cela signifie que le Rabbin Meshi Zahav savait qu'il incitait au meurtre de Rabin, en racontant cette histoire de "Pulsa Dinara" ? Mon informant m'a répondu : "Non. Mais il savait bien pour qui il travaillait !"

L'informateur suivant avait aussi son histoire à me raconter : "Je n'étais pas certain que vous aviez raison au sujet de Rabin, en particulier concernant les menaces de mort adressées au personnel médical de l'hôpital Ichilov, pour le faire taire. Toutefois, une infirmière de cet hôpital qui habite dans notre quartier a confirmé indirectement ce que vous dites. Elle se trouvait dans la salle des urgences quand Rabin y a été conduit. Beaucoup de mes voisins lui demandent de raconter ce qui s'est passé. Chaque fois, elle pâlit, se raidit et répond que tant qu'elle vivra, elle ne dira jamais rien. Elle est terrifiée. Je crois à présent que tout le personnel médical a reçu des menaces.

J'ai assisté à l'audience du procès d'Avishai Raviv, dimanche dernier. Voici ce qui s'est passé. La foule nombreuse des journalistes a eu tout juste le temps de s'asseoir, lorsque les juges ont annoncé qu'ils abandonnaient l'un des motifs d'inculpation portés contre Raviv, celui qui l'accusait de diriger une organisation illégale, le Mouvement Eyal. Le Juge Cohen annonça ensuite rapidement qu'il écartait plusieurs témoins essentiels de l'acte d'accusation. Ce qui est grave, c'est qu'Eitan Oren, le directeur de la première chaîne de télévision, ne sera donc plus convoqué comme témoin pour expliquer quel rôle il avait joué dans les prétendus reportages de "cérémonies secrètes" dans un camp bidon du Mouvement Eyal.

Avishai Raviv avait en outre un nouvel avocat, Eitan Peleg. Le journaliste Adir Zik me dit alors que cet avocat avait travaillé autrefois pour le service juridique du Shabak. Cet avocat a pris la parole pour dire : "Mon client est mis en examen pour la seule raison que certaines personnes, y compris le procureur, veulent empêcher les gens de parler de conspiration pour le meurtre de Rabin".

Il s'agissait là d'une menace subtile. Les juges et le procureur ont compris le message : "Ne vous emballez pas trop dans ce procès, sinon on s'arrangera pour dévoiler certaines vérités !"

Le Juge Cohen a très bien compris, et ajourna le procès, en fixant la date de la prochaine audience au 21 juillet. Cela ne fait que le neuvième ajournement. C'est sûrement un record dans les annales judiciaires ! Contrairement à l'ancien avocat de Raviv, Maître Eyal Shomroni Cohen, les nouveaux avocats de Raviv, Peleg et Hacohen, n'ont aucun intérêt à rechercher la vérité !

Eitan Peleg tint ensuite une mini-conférence de presse à l'extérieur de la salle d'audience. Je pris la parole : "Le précédent avocat de Raviv, Maître Eyal Shomroni Cohen…"

Cela ne fit pas plaisir à Peleg d'entendre cela. Il me coupa : "Qui êtes-vous ?" Je déclinai mon identité. Peleg s'exclama : "Je ne répondrai à aucune de vos questions !" Je ne me laissai pas faire : "Que pensez-vous de celle-ci : Et si Amir n'avait pas assassiné Rabin ?" - "Je ne vous répondrai pas !" - "Alors, je le ferai savoir ! Je peux creuser plus loin que vous !"

Il savait que je me rendais compte du petit jeu minable qu'il avait accepté de jouer devant la justice. Il s'efforça de plaisanter. Il se croisa les mains sur le ventre, et dit : "Mais je peux ratisser plus large que vous !"

Je me croisai aussi les mains sur ma bedaine hélas trop large, et je lui répondis : "Même dans ce domaine, j'ai du répondant !"

Il jeta un coup d'œil sur mes mains, sourit, et répondit : "Ca, c'est sûr !"

Un journaliste américain intervint : "M. Peleg, que cherchez-vous à cacher ? Si vous faisiez votre conférence de presse en Amérique, croyez-vous que vous pourriez choisir à qui vous allez répondre ?"

Peleg lui répondit : "Nous sommes en Israël, et je fais ici ce que je veux !"

Il a raison ! Il ira même jusqu'à couvrir les crimes de Raviv, au profit des personnalités qui nous gouvernent, et qui nous ont conduits dans les Accords d'Oslo, dans le meurtre de Rabin, et dans une guerre qu'Israël a gagnée d'avance, mais qui est de toutes façons perdue.

Il est poignant de voir cet homme presque seul combattre pour la vérité, tel David, contre ce Goliath de l'establishment politique israélien aux ordres du Nouvel Ordre Mondial ! Si Barry Chamish est encore vivant, cela ne peut être que grâce à une protection divine particulière ! Prions pour Barry Chamish et pour sa famille ! Il n'est pas Chrétien, mais il aime et poursuit la vérité. Il ne peut donc que rencontrer un jour son Messie, Jésus-Christ, qui est la Vérité incarnée !

Prions aussi pour que le procès de Rabin soit réouvert, et pour que de nombreux Juifs puissent ouvrir aussi les yeux à cette occasion !

Nous croyons sans l'ombre d'un doute que la terre d'Israël appartient au peuple Juif, et que Dieu ramènera ce peuple dans cette terre. Mais il est nécessaire de discerner les temps et les moments. Pour notre part, nous sommes persuadés que le temps n'est pas encore venu pour Israël de briller dans toute sa splendeur dans un monde pacifié. Le prochain événement au programme n'est pas la venue du Roi Messie à Jérusalem, mais l'apparition de l'Antichrist, qui doit séduire le peuple Juif, en lui faisant croire qu'il est le Messie, afin d'attirer tous les Juifs du monde en Israël pour les massacrer plus commodément.

Trop de Chrétiens croient à tort qu'ils pourront modifier ou annuler les prophéties bibliques, en particulier celles de Zacharie 13 :8 et de l'Apocalypse (notamment 11 :13), et qu'ils pourront par leurs prières changer le cours des événements annoncés d'avance par Dieu, en évitant le nouvel Holocauste annoncé par la Bible. Nous devons toutefois prier, non pas pour que la Parole écrite de Dieu ne s'accomplisse pas, ce qui est impossible, mais pour que la volonté parfaite du Seigneur soit faite. Nous devons aussi intercéder pour les âmes perdues et pour les enfants d'Israël, pour que le maximum soit préservé et sauvé.

La situation actuelle ressemble à ce qui se passait avant la dernière guerre mondiale. Des prophètes avaient été envoyés par Dieu auprès des Juifs d'Europe, pour les prévenir de ce qui allait se passer. Bien peu ont écouté, car cela leur semblait inimaginable ! Crions haut et fort à nos amis Juifs que s'ils vont en Israël en ce moment précis de l'histoire, c'est pour risquer purement et simplement de se faire massacrer. Leur Etat dont ils sont si fiers, qui aurait dû être destiné à les accueillir et à les défendre, est entre les mains des Illuminati et du Nouvel Ordre Mondial, c'est-à-dire de ceux justement qui préparent une nouvelle extermination des Juifs ! A la limite, ces derniers seraient plus tranquilles s'ils allaient plutôt se réfugier dans une vallée perdue des montagnes françaises, par exemple, en attendant des jours meilleurs  !

La solution divine, pour les Juifs actuellement, n'est pas de retourner en Israël, ni de se cacher dans un lieu de refuge hypothétique, mais de venir à Jésus le Messie, pour recevoir Son salut. Tous ceux qui entreront en Jésus-Christ pénétreront dans une forteresse inexpugnable, dans laquelle ils seront en sécurité. Comment lutter contre l'Antichrist et le Nouvel Ordre Mondial satanique, si l'on n'est pas avec le Seigneur Jésus-Christ ? Un jour, tout genou fléchira devant Lui, et toute langue confessera qu'Il est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père ! Ne vaut-il pas bien mieux le confesser maintenant, parce qu'on Lui appartient et qu'on L'aime, plutôt que d'être obligé de le faire en grinçant des dents, au jour du Jugement ?

Prévenons tous les Juifs que nous connaissons de ce qui se passe réellement en Israël en ce moment, et intercédons pour qu'Israël reconnaisse enfin son véritable Messie !

Nous restons en contact avec Barry Chamish, et nous ne manquerons pas de vous prévenir s'il nous donne d'autres révélations.