A153. Qui a assassiné Rabin ? (3)

 

Traduction d'extraits d'une série d'articles de Barry Chamish, journaliste et écrivain Israélien.

Les textes originaux peuvent être consultés aux adresses Internet indiquées au début et dans le cours de chaque article.

Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu qu’elle soit intégrale, et que les sources soient nommées.

Barry Chamish est un journaliste et auteur Israélien qui a effectué des recherches approfondies sur la corruption régnant au sein du gouvernement israélien. Il a osé révéler des faits que personne n'avait encore osé révéler. Après avoir écrit un grand nombre d'articles pour plus de 500 publications, sa carrière s'engagea, à partir de 1992, dans une direction inattendue. Il eut l'occasion de publier plusieurs best-sellers. L'un d'eux dénonçait la corruption du système politique israélien. Poursuivant ses recherches sur les causes de la criminalité observée dans ce système politique, il eut l'occasion de démontrer que la politique Israélienne était contrôlée par le Nouvel Ordre Mondial, et que le meurtre de Yitzhak Rabin avait en fait été commandité par des personnalités appartenant aux plus hautes autorités de l'Etat d'Israël. Nous avons décidé de traduire et de diffuser certains extraits importants d'une série d'articles publiés par Barry Chamish entre août 2000 et Mai 2002 sur le meurtre de Rabin. Notre objectif principal est d'attirer l'attention des Juifs francophones sur ce qui se passe réellement en Israël, et sur la profonde corruption du système politique israélien. Mais les Chrétiens francophones ne peuvent pas non plus ignorer ces vérités ! Tout ce qui concerne Israël doit les intéresser.

Le 13 juin 2001 - Le procès d'Avishai Raviv est une nouvelle fois repoussé.

(Source : Arutz-Sheva IsraelNationalNews.com)

http://www.redmoonrising.com/bc9.htm

Tandis que Margalit Har-Shefi se retrouve en prison pour "n'avoir pas empêché" l'assassinat de Yitzhak Rabin, Avishai Raviv, mis en examen pour les mêmes raisons, voit une nouvelle fois son procès ajourné.

(Note de Parole de Vie : Margalit Har-Shefi était une amie de Yigal Amir, "assassin officiel" de Yitzhak Rabin. Elle avait été prévenue par Amir de son intention de tuer Rabin, et, apparemment, n'avait rien fait pour l'en empêcher. Avishai Raviv était officiellement un activiste d'extrême droite, qui connaissait aussi Amir. En fait, Barry Chamish a démontré qu'Amir et Avishai Raviv n'étaient que des provocateurs aux ordres des services de renseignements israéliens, le Shabak. Leur tâche était de faire croire à l'opinion publique israélienne que la droite religieuse devenait de plus en plus dangereuse, au point de chercher à assassiner le Premier Ministre, et qu'il fallait la bâillonner et l'éliminer, en même temps que tous les "colons Juifs" des "territoires occupés". Par la suite, le Président Katsav a gracié Margalit Har-Shefi. Mais le procès (qui risquait d'être très gênant pour certains) d'Avishai Raviv a été constamment ajourné).

Voilà cinq ans et demi que Rabin a été assassiné. La première mise en examen d'Avishai Raviv date d'avril 1999. Pourtant, elle n'a fait jusqu'ici l'objet que de deux audiences. Le député de la Knesset Benny Elon a déclaré qu'il était difficile de comprendre pour quelles raisons ce procès était constamment ajourné. Mais il a laissé entendre que les Services Généraux de Sécurité et le Procureur de l'Etat s'étaient mis d'accord pour le retarder. Elon a déclaré par exemple à la radio Arutz-7 : "L'avocat de Raviv, qui a demandé le dernier ajournement du procès, n'est autre qu'Eitan Peleg. Il a été longtemps agent des Services de Sécurité, et il a intenté un procès contre le journaliste qui avait révélé le nom de code d'Avishai Raviv au sein du Shabak".

Beaucoup pensent que les actions entreprises par Avishai Raviv, avant l'assassinat de Rabin, auraient dû le faire mettre en examen, non seulement pour ne pas avoir empêché cet assassinat, mais aussi pour l'avoir carrément encouragé. Benny Elon a aussi déclaré : "Je n'ai rien contre Raviv. Mais je souhaite vivement qu'il soit jugé, pour qu'il puisse nous dire lui-même, une fois pour toutes, tout ce qui s'est réellement passé dans cette affaire !"

Le nouvel ajournement du procès, annoncé hier, n'est que le dernier d'une longue suite. Voici comment le journaliste Adir Zik, d'Arutz-7, décrit ces ajournements :

"Le Procureur Général Elyakim Rubinstein avait annoncé qu'il publierait son réquisitoire d'inculpation en novembre 1998. Il ne le publia finalement qu'en avril 1999, en indiquant que le procès était fixé au mois de Juillet suivant. Cette date fut repoussée au mois de septembre, puis à nouveau repoussée au 3 octobre 1999. Une première audience s'est déroulée ce jour-là. Deux autres audiences étaient prévues deux mois plus tard, en décembre. Mais elles ont été repoussées au 22 février 2000. Depuis cette date, il n'y eut en tout et pour tout qu'une seule audience. Une nouvelle audience était prévue pour février 2001, mais elle avait été repoussée à la date d'hier, pour être encore une fois ajournée !"

Le 24 juillet 2001 - Le "Jerusalem Post" intervient.

Regardez qui a fini par intervenir pour que la vérité soit enfin établie ! Rappelez-vous bien la date du 24 juillet ! Parce qu'en ce jour mémorable, après presque six années de lâche silence, le "Jerusalem Post" (premier quotidien israélien) a fini par faire preuve d'intégrité. Voici la conclusion de son éditorial principal :

"Le fait est que l'assassinat de Rabin continue de hanter la société israélienne, comme les remous causés par la grâce accordée à Margalit Har-Shefi l'ont amplement montré. Trop de questions restent sans réponse. L'une de ces questions concerne le rôle de l'agent provocateur du Shabak, Avishai Raviv. A cause de cela, les blessures infligées au psychisme de l'opinion publique nationale n'ont jamais pu être complètement guéries. Avishai Raviv est soupçonné de crimes bien plus graves que ceux qui ont été commis par Margalit Har-Shefi. Pourtant, son procès ne s'est pas encore vraiment ouvert.

"Le cas Raviv, s'il était résolu, pourrait très bien apporter une réponse aux nombreuses interrogations qui restent posées sur l'assassinat de Rabin. On pourrait ainsi savoir quels sont ceux qui "savaient" quelque chose, et quand ils l'ont su. Si la société israélienne réussit à s'unir, elle parviendra à s'attaquer aux divisions créées par cet horrible assassinat. La seule manière de le faire est de trouver la vraie réponse à toutes les interrogations qui restent pendantes. Espérons que l'on parviendra à faire toute la lumière sur cette affaire, rapidement et sans équivoque".

Pour la première fois depuis l'assassinat de Rabin, nous applaudirons le "Jerusalem Post". Mais il y en a certains qui ne doivent pas applaudir, comme Xavier Solana (le représentant de la Communauté Européenne), Shimon Peres, ou Carmi Gillon, l'ancien Chef du Shabak !

Août 2001 : Un témoin oculaire de l'assassinat de Rabin raconte.

http://www.redmoonrising.com/bc11.htm

Cette semaine, j'ai donné six conférences à un total de près de 1500 personnes. C'est pour cette raison que j'ai été submergé par une foule d'informations nouvelles qui m'ont été communiquées par diverses personnes. Ceux qui m'ont parlé m'ont signalé la récente mort subite du chauffeur de Shimon Peres, qui s'est effondré alors qu'il jouait au backgammon avec des amis. Encore une mort trop prématurée de quelqu'un qui était un peu trop proche de Peres ! Quelqu'un m'a aussi fait remarquer que le juge du procès de Yigal Amir avait été nommé Juge à la Cour Suprême. D'autres m'ont fait remarquer que le Juge Meir Shamgar (qui avait présidé la Commission d'enquête sur le meurtre de Rabin) avait publié son dernier rapport sur les morts suspectes par cancer de plongeurs de la Marine qui s'entraînaient dans la rivière polluée Kishon. Bien entendu, aucun officier de la Marine n'a été retenu responsable de l'agonie de ces marins.

Une personne m'a communiqué les informations suivantes : "Le directeur de l'établissement de pompes funèbres qui s'est occupé de l'enterrement de Yoav Kuriel, l'agent du Shabak qui avait été assassiné peu après le meurtre de Rabin, s'appelle Israel Ehrlich. Il habite à Bnai Brak. On lui a demandé de ne pas parler, et il a subi des harcèlements incessants, notamment de la part du fisc, comme si on voulait lui faire comprendre ce qui risquait de lui arriver s'il parlait. Mais quand viendra le jour où les meurtriers seront jugés, vous saurez qui il faudra convoquer comme témoin pour révéler ce qui est réellement arrivé à Yoav Kuriel !"

Quelqu'un d'autre m'a dit : "Par ma femme, je suis apparenté à un officier supérieur du Shabak, appelé Reuven Gilad. Je lui ai communiqué toutes les conclusions de vos recherches. Il les a étudiées pendant des heures. Voici ce qu'il m'a dit : "Tout cela mérite une enquête sérieuse. J'ignorais toutes ces informations, et je ne sais pas ce qu'elles signifient exactement. La plupart des gens du Shabak les ignorent également. Ce n'est pas ainsi que nous agissons dans notre unité. Il y a certainement des gens du Shabak qui ne respectent pas les règles. Il faudrait les identifier et les interroger"."

Mais voici à présent l'événement le plus important de tous. Il s'agit de quelqu'un qui se trouvait à l'hôpital Ichilov au moment même où Rabin y a été admis. Il a quelque chose à raconter, quelque chose d'extrêmement important. J'ai fait mon enquête, et je peux vous dire que cette personne dit la vérité. Je vais rapporter la conversation que nous avons eue, en y ajoutant quelques commentaires pour replacer cette conversation dans son contexte. Bien entendu, j'ai pris soin de cacher l'identité de ce témoin.

Il y avait donc des gens ce soir-là, à l'hôpital Ichilov, qui se sont rendu compte de ce qui se passait. Parmi ces personnes figurait un journaliste, que j'ai réussi à contacter. Ce journaliste est devenu plus tard le conseiller d'un homme politique très connu. Actuellement, il se cache quelque part, et il n'a jamais dit ce qu'il avait vu et entendu. J'ai pu le rencontrer. Voici ce qu'il m'a dit :

"Dix minutes après l'admission de Rabin, tout le personnel de la salle des urgences reçut l'ordre d'évacuer les lieux. J'ai vu l'un des médecins présents, le Docteur Surkin, s'opposer à cet ordre d'une manière plutôt violente, affirmant qu'il préférait être tué que d'être forcé de partir. Toutefois, il finit par céder. Il ne reprit sa place qu'au moment où Rabin fut conduit sur la table d'opération. Il examina alors Rabin. Pendant ce temps, Shimon Peres, Yossi Sarid (le suppléant de Peres à la Knesset), et quelqu'un d'autre que je n'ai pas reconnu, se tenaient à l'extérieur, dans le hall. Le Docteur Surkin est sorti pour dire à Peres que Rabin était en trop mauvais état pour pouvoir survivre. Peres arbora alors un grand sourire, et commença à plaisanter avec Yossi Sarid".

Cela faisait près de six ans que j'enquêtais sur cette affaire, et je n'avais jamais entendu parler de ce Docteur Surkin. Personne ne m'avait non plus signalé la présence de Yossi Sarid à l'intérieur de l'hôpital. J'ai donc fait quelques recherches. Le Docteur Surkin existe bien. Il vit à Raanana, et il est en toujours en charge du Service des Urgences à l'hôpital Ichilov. Ces informations étaient donc bonnes. Mon informateur poursuivit :

"Puis arrivèrent le Professeur Gabi Barabash et le journaliste Eitan Haber. Ils se trouvaient ensemble à une réception, et ils étaient venus ensemble à l'hôpital. Le Professeur Barabash s'est rendu dans la salle d'opération et a examiné Rabin. Quelques minutes plus tard, il est ressorti, et a dit à Peres que Rabin allait mieux. Le sourire de Peres disparut aussitôt. Il saisit son téléphone portable et commença à aboyer des ordres. Puis il ordonna à Haber d'aller dans la salle des urgences, et de prendre tous les objets personnels de Rabin. Je vous raconte tout ce que j'ai vu personnellement. J'étais terrifié à l'idée que quelqu'un aurait pu remarquer ma présence, et j'ai quitté l'hôpital juste après".

Devant la Commission Shamgar, Eitan Haber témoigna qu'il s'était précipité à l'hôpital Ichilov aussitôt après avoir appris la nouvelle de l'attentat, et qu'il avait ramassé tous les objets personnels de Rabin. Pendant des années, je me suis demandé par quelle autorité Haber avait-il pu entrer dans le service de chirurgie, et même comment il avait pu savoir où se trouvait ce service. Le fait d'apprendre qu'il se trouvait avec le professeur Barabash à la même réception, et qu'il était arrivé avec lui, répondait parfaitement à cette question.

Je crois pour ma part que le récit de ce témoin oculaire est exact. Mais je ne sais ce que je dois faire de ce témoignage !

Le 26 août 2001 - Découverte des enregistrements de l'interrogatoire de Yigal Amir par la police.

http://www.redmoonrising.com/bc11.htm

Il y a trois jours, j'ai donné à Netanya une conférence sur l'assassinat de Rabin. A la fin de ma conférence, j'ai été abordé par une femme élégante, dont le nom était Rachel Friedman. Elle me dit : "Ma sœur, mon beau-frère et trois de leurs enfants viennent d'être tués dans l'explosion de la pizzeria à Jérusalem. La dernière chose que j'eus l'occasion de dire à mon beau-frère, c'était que je viendrais vous écouter à Netanya. Et voici les dernières paroles que mon beau-frère m'a dites : "Les violences actuelles contre les Juifs en Israël sont commanditées par ceux-là mêmes qui se sont chargés de l'Holocauste en Europe. Peut-être que le meurtre de Rabin nous conduira à eux !" Mon beau-frère était originaire de Hollande. Il savait des choses que nous ne savons pas ici en Israël. Peu après, il sautait avec la bombe du kamikaze. J'ai dit à la télévision israélienne ce que m'avait dit mon beau-frère, mais j'ai été censurée. Le lendemain, tout le monde parlait d'un Arabe qui avait été éliminé au cours des mesures de représailles prises suite à l'attentat de la pizzeria. Ma famille a presque été entièrement éliminée, et tout ce que Sharon s'est contenté de faire pour honorer leur mémoire, fut de détruire quelques bâtiments palestiniens. Les médias ont jugé que la nouvelle de la mort d'un Arabe, tué au cours de la destruction de ces immeubles, était plus importante que les dernières paroles de mon beau-frère".

Hier, cinq nouveaux Israéliens ont été tués dans des attentats. Un homme et sa femme ont été assassinés sous les yeux de leur enfant sur la route de Modiin à Jérusalem, à moins de deux kilomètres de leur maison. Sharon a encore démoli quelques bâtiments pour commémorer ces meurtres. Pendant ce temps, il envoie Shimon Peres en Allemagne pour arranger la poursuite de ces meurtres, jusqu'à ce que les troupes de l'OTAN viennent contrôler notre région.

Si vous voulez savoir ce qui va se passer demain en Israël, regardez ce qui se passe aujourd'hui en Macédoine ! C'est exactement le même plan. Le Nouvel Ordre Mondial arme des gangs de dissidents islamistes, pour qu'ils massacrent, mutilent et assassinent, jusqu'à ce que les forces armées internationales viennent éteindre les flammes que leurs propres chefs ont allumées ! Arafat ne fait qu'obéir aux ordres qui lui sont donnés, comme tout bon dirigeant islamiste dissident !

J'ai dit à Rachel Friedman que les dernières paroles de son beau-frère étaient la pure vérité. C'étaient des paroles qui venaient du cœur de Dieu, et que Dieu avait placées dans sa bouche. J'ai ajouté que cela fait des années que je répète que la seule planche de salut pour notre peuple est de faire éclater la vérité sur le meurtre de Rabin. Cette vérité nous conduira à Carmi Gillon, puis à Peres, puis à tous ces Européens qui mettent notre région à feu et à sang. Parmi tous les crimes innombrables commis contre les Juifs depuis les Accords d'Oslo, celui que les Israéliens n'oublieront jamais est l'assassinat de Rabin. C'est la clef de notre salut !

Deux jours plus tard, j'ai eu connaissance de l'une des preuves les plus flagrantes qu'il m'ait été donné de connaître depuis des années. Un auteur obstiné et bien connu, qui apparaît souvent à la télévision israélienne, m'a téléphoné et a insisté pour que nous nous rencontrions. Il est venu chez moi avec sa femme. Il avait apporté une bande magnétique, ainsi qu'un certain nombre d'informations capitales, que nous cherchions tous les deux à obtenir depuis des années.

Pour ceux d'entre vous qui suivez mes articles, souvenez-vous de cet article où je disais que deux agents du Shabak m'avaient communiqué certains des secrets les mieux gardés de leur service. J'avais appris que l'un des gardes du corps de Rabin, nommé Tzvi, avait été assassiné le soir du meurtre de Rabin, et enterré à la hâte à Jérusalem. Je savais déjà qu'un autre agent du Shabak avait été assassiné à la suite du meurtre de Rabin. Il s'agissait de Yoav Kuriel, qui avait été enterré dix jours plus tard dans un cimetière privé. J'ai demandé à mes informateurs de me donner le nom de famille de Tzvi, mais ils ne s'en souvenaient plus, ou n'ont pas voulu s'en souvenir.

Mais mon invité le savait. Il m'a dit : "Le nom de ce garde du corps était Tzvi Forster. Il a été enterré par un entrepreneur de pompes funèbres nommé Friedman, dans le cimetière Givat Shaul, à Jérusalem".

Puis il me proposa de voir trois films qu'il venait d'acquérir. Il s'agissait des enregistrements des interrogatoires de Yigal Amir par la police ! "Et il ne s'agit pas du faux interrogatoire bidon que la deuxième chaîne de télévision a diffusé l'an dernier ! Il s'agit des vrais enregistrements !"

J'ai publié les transcriptions complètes de ces interrogatoires sur ma Lettre de Nouvelles (http://www.redmoonrising.com/bc11.htm). Mais je voudrais dire un mot du premier interrogatoire d'Amir, réalisé le 3 décembre 1995. Ce jour-là, Amir avait déjà comparu devant la justice, et les médias avaient parlé de cette comparution. Amir était entré dans la salle d'audience. Il s'était exclamé, devant les caméras et des millions de téléspectateurs : "Pourquoi ne faites-vous pas une enquête sur le meurtre du garde du corps de Rabin ? Les gens me pardonneront, lorsqu'ils apprendront toute l'histoire ! Quand vous saurez pourquoi, vous verrez que tout le système est pourri. Tout ce que vous voyez est fabriqué d'avance ! Je ne pensais pas qu'ils allaient commencer à assassiner des gens !"

Puis, au cours de son audition, Amir avait dit au juge Dan Arbel : "Ils assassinent des gens ! Est-ce que tout cela n'est pas un mensonge ?" - "Qu'est-ce qui est un mensonge ?" demanda le juge Arbel. - "Que j'ai tué Rabin ! Je n'ai même pas essayé de le tuer ! Tout ce que vous avez vu jusqu'ici n'était qu'un coup monté, une façade ! Je demande qu'on me laisse m'expliquer sur toutes les raisons de mes actions. Ils tuent des gens ! Si vous voulez savoir la vérité, tout le pays va prendre les armes !"

Inutile de dire que le juge Arbel n'a donné à Amir aucune chance de s'expliquer, et Amir fut reconduit dans sa cellule ! L'interrogatoire de la police fut conduit juste après ce moment crucial, où Amir était sur le point de dire la vérité à la justice. Les policiers qui l'interrogent sont très nerveux, presque désespérés. Il s'agit des policiers Yoav Gazit et Ofir Gamliel.

Si vous avez l'occasion de lire les transcriptions détaillées de ces interrogatoires, n'oubliez jamais que les médias israéliens ont répandu le mensonge qu'Amir avait confessé le meurtre de Rabin à la police, et que cela réglait la question. La transcription des interrogatoires prouve qu'il n'en est rien. On voit qu'Amir continue à vouloir dire la vérité, mais qu'il ne le fait pas, parce qu'il n'a aucune confiance dans les intentions réelles des policiers qui l'interrogent.

A la fin des interrogatoires, nous voyons Amir se comporter à nouveau comme un bon agent du Shabak. Le fait qu'Amir était, au mieux, un agent du Shabak a été attesté par des milliers de personnes, qui l'avaient vu à l'œuvre en compagnie d'Avishai Raviv, à partir de l'automne 1992. Leur travail consistait à criminaliser la communauté religieuse, ainsi que les Juifs de Judée, de Samarie et de Gaza. Le gouvernement israélien avait promis à l'OLP de leur donner les maisons de ces Juifs. Pour éviter que l'opinion publique ne prenne le parti de ces "colons juifs", lorsqu'on les chasserait de force des "territoires occupés", le Shabak, dirigé par Carmi Gillon à cette époque, avait été chargé d'organiser une campagne d'opérations "coups de poing" contre eux. Le point culminant de cette campagne a été l'assassinat de Yitzhak Rabin. La tâche d'Amir consistait à salir la réputation des rabbins. Si l'on fait des recherches sérieuses, on constatera qu'aucun des rabbins n'avait accepté de jouer un rôle de procureur, ni de prononcer des menaces de mort contre les tyrans. Il a fallu qu'Amir s'introduise dans leurs yeshivas (écoles religieuses) et qu'il commence à évoquer ces questions.

Amir connaissait parfaitement le plan du Shabak. A la fin de ses interrogatoires, il se contente de dire aux policiers ce qu'ils avaient envie d'entendre. Ces derniers crurent qu'ils avaient réussi à le briser.

Au cours des cinq dernières minutes des interrogatoires, les enquêteurs ont encore tenté de pousser Amir à "donner des noms". Ils voulaient savoir quels étaient les rabbins qui avaient "béni ses actions", comment s'appelait le jeune du Likoud qu'il avait rencontré dans un bus, et qui lui avait parlé de l'assassinat des gardes du corps de Rabin. Jusqu'à ce qu'Amir finisse par s'exclamer : "Arrêtez de me harasser ! On dirait un interrogatoire du Shabak !"

Comment peut-il savoir de quelle manière se passent les interrogatoires du Shabak ? Les interrogatoires d'Amir étaient du ressort de la police. Même si le Shabak devait être tenu au courant de ces interrogatoires, Amir, en principe, ne devait pas être directement interrogé par le Shabak. Apparemment, cela ne devait pas être le cas !

Ce jour-là, Amis avait tenté de se frayer un chemin vers la liberté. Il avait dit aux médias et au juge qu'il n'avait pas tué Rabin, et qu'il n'avait même pas tenté de le tuer. Mais son sort a été scellé lorsque le juge a refusé de l'entendre. Il a ensuite essayé de dire la vérité à la police, mais il a fini par comprendre qu'ils voulaient enterrer son dossier. Dès lors, son meilleur espoir était de coopérer avec le Shabak.

Les enregistrements des interrogatoires d'Amir prouvent qu'à la date du 3 décembre 1995, il n'avait pas confessé être l'auteur du meurtre de Rabin, mais qu'il avait essayé de dénoncer la conspiration. Ce sont des enregistrements très différents de ceux que nous avons vus à la télévision, et qui nous montraient un Amir qui confessait le meurtre, et qui ne montrait aucun regret.

Ainsi, les véritables enregistrements des interrogatoires d'Amir n'ont jamais été rendus publics. Mais je suis prêt à les montrer à tous ceux qui voudront les voir, ainsi que deux autres enregistrements d'interrogatoires d'Amir réalisées par la police. On n'a pas fait justice à Rabin. Il s'agit de sauver notre nation de l'influence de ceux qui ont assassiné le Premier Ministre, et qui sont toujours au pouvoir en Israël. A présent, ils veulent tous nous assassiner. Il faut les arrêter ! Le seul moyen de le faire est de révéler la vérité sur Rabin.

Le 22 septembre 2001 - Ce n'est pas Amir qui a tué Rabin. C'est à présent un fait prouvé !

http://www.redmoonrising.com/bc12.htm

Adir Zik a écrit un article formidable hier ! Ce célèbre journaliste de la presse et de la télévision a donné sa version du meurtre de Rabin. C'était exactement la même que la mienne ! Il a aussi confirmé ce que je disais à propos de Baruch Goldstein : il n'a été que le pigeon d'un massacre que d'autres ont commis ! (NDT : Baruch Goldstein avait été accusé d'avoir massacré une cinquantaine d'Arabes dans le Tombeau des Patriarches à Hébron).

Pour que personne ne puisse plus douter de la vérité, Adir Zik a reproduit dans son article les preuves indiscutables qu'Amir n'avait pas tiré des balles réelles contre Yitzhak Rabin, mais des balles à blanc. Cela fait six ans que je le proclame : Amir a tiré des balles à blanc !

Pour ceux qui ne lisent pas l'Hébreu, voici la traduction des documents reproduits dans l'article de Zik :

"Quartier Général de la Police Nationale - Division des Investigations.

Département d'Identification Criminelle - Ramle, le 13 novembre 1995 ;

Objet : Meurtre du Premier Ministre Yitzhak Rabin.

Rappel : le 4 novembre 1995, le Premier Ministre Rabin et l'un de ses gardes de corps ont été touchés par des balles tirées au moment où ils se préparaient à regagner leur voiture, à la fin d'un meeting qui s'était tenu au Square des Rois d'Israël. Yigal Amir, soupçonné d'avoir tiré les coups de feu, fut arrêté par la police et transféré à la station de police de la Division Yarkon. Le Premier Ministre a succombé à ses blessures à l'hôpital Ichilov.

Résultat des tests : Le 4 novembre 1995, je faisais partie d'une équipe vidéo dirigée par le Surintendant Shmuel Berger. Nous nous trouvions au square des Rois d'Israël. Vers 21h55, on me donna un sac en plastique contenant un pistolet Beretta, soupçonné d'avoir été utilisé dans l'attentat. Ce pistolet était un Beretta modèle 84F, numéro de série D98231Y, utilisant des balles courtes de 9 mm. Il comportait un chargeur contenant un nombre indéterminé de balles.

On retrouva sur la chaussée et sur le trottoir trois cartouches 380 WIN Auto.

Vers 22h15, je suis arrivé au bureau du commandant de la station de police de la Division Yarkon. Le suspect, Yigal Amir, se trouvait présent. J'ai prélevé des échantillons sur ses mains et ses cheveux.

Après avoir pratiqué le test Feroprint sur les mains du suspect, je n'ai trouvé aucun résultat significatif".

Déclaration du Détective Arieh Moshe 93614, du Laboratoire Mobile de la Police :

Le test Feroprint révèle les traces les plus infimes de résidus métalliques. Le détective Moshe a examiné les mains de Yigal Amir une demi-heure après l'heure à laquelle les coups de feu avaient été tirés. Il n'a trouvé aucune trace de résidus métalliques sur les mains de Yigal Amir.

Après avoir consulté un expert légiste, un médecin et une fonctionnaire de la police, je peux en conclure qu'il est extrêmement improbable que ce test ait donné les mêmes résultats, si Amir avait tiré des balles réelles. Il existe toutefois des explications possibles.

Voici à présent la traduction du compte-rendu des examens légistes effectués sur les mains de Yigal Amir :

"Quartier Général de la Police Israélienne - Division des Investigations.

Département d'Identification Criminelle.

Auteur du rapport : Détective Nadav Levine - Laboratoire de recherche de traces.

Le 5 novembre 1995, j'ai reçu des échantillons à examiner, dont certains échantillons de prélèvements effectués sur les cheveux et les mains du suspect, Yigal Amir (numéro de carte d'identité 027790088). Voici les premiers résultats de ces examens :

Echantillons prélevés sur les cheveux du suspect : J'ai découvert une particule qui a pu être identifiée comme provenant d'un coup de feu. Ce composé chimique, à notre connaissance, ne peut provenir que de l'explosion d'une amorce de balle.

Echantillons prélevés sur les mains du suspect : Je n'ai découvert aucune particule pouvant être identifiée comme provenant d'un coup de feu".

Le mot hébreu utilisé pour "amorce" est "pica". C'est le mot employé par Levine. Mais même si la seule particule trouvée dans les cheveux d'Amir provenait de la poudre, et non de l'explosion d'une amorce de balle, l'explication est simple. Un policier a pu toucher son propre pistolet, puis toucher la tête d'Amir, ce qui aurait suffi à laisser une particule dans les cheveux de ce dernier.

Mais si Amir avait vraiment tiré des balles réelles, il aurait dû avoir sur ses mains des particules provenant du coup de feu. Or, il n'en avait aucune ! Aucune trace de poudre ni de résidus métalliques n'a été trouvée sur les mains d'Amir. Il a pourtant subi deux examens séparés, effectués par deux techniciens compétents de la police. Si Amir avait tiré des balles réelles, de tels résultats auraient été impossibles !

Des balles à blanc font beaucoup de bruit, mais elles ne contiennent pas suffisamment de matière explosive pour laisser des traces significatives. Car il faut beaucoup plus de poudre pour pouvoir expulser la balle de la cartouche, quand il s'agit d'une balle réelle. Prenez le cas d'un pistolet d'enfant à amorces, ou celui de ces petits pétards de fête que l'on fait exploser en tirant les deux bouts. C'est un peu ce genre de cartouches qu'Amir a tirées. Et c'est pour cette raison que les policiers n'ont retrouvé aucune trace de poudre ni de résidus métalliques sur ses cheveux. Cela prouve qu'Amir avait tiré des balles à blanc !

C'est clair, mes amis ! Ceux qui ont couvert le meurtre de Rabin ne peuvent plus se cacher ! Nous avons toutes les preuves nécessaires ! Ce n'est pas Amir qui a tué Rabin ! Expédiez ces documents à tout le monde, et obligez le gouvernement israélien à dire la vérité !

Nouvelle date fixée pour le procès d'Avishai Raviv.

http://www.redmoonrising.com/bc12.htm

Une nouvelle fois, une date a été fixée pour le procès d'Avishai Raviv. Son procès devrait normalement commencer le mardi 25 septembre 2001, au Bet Mishpat L'Shalom à Jérusalem. Si un maximum de gens pouvaient venir assister à ce procès, cela serait très instructif pour eux. Mais téléphonez au tribunal d'abord, pour vous assurer que l'audience n'a pas encore été annulée, ou qu'elle ne se déroule pas à huis clos !

J'aimerais que tous mes lecteurs puissent savoir que notre planète est dirigée par un groupe d'hommes qui constituent une sorte de "cabinet secret" ! Les Accords d'Oslo ressemblent à ce qui avait été organisé pour la dissolution de l'empire soviétique. Ils sont destinés à faire subir l'enfer à Israël d'abord, puis au reste du monde. Aujourd'hui, on ne lutte plus contre le communisme. On est passé à une autre guerre : la guerre contre l'Islam. En ce moment, c'est toute la planète qui est engagée dans l'enfer du Nouvel Ordre Mondial ! Si l'on élucidait le meurtre de Rabin, cela nous conduirait à Carmi Gillon, à Shimon Peres, aux dirigeants européens, et, finalement, à ceux qui ont organisé la destruction du World Trade Center et du Pentagone.

Rabin est la clef de notre salut ! Je sais que ce que je dis est trop pénible à digérer pour la plupart de mes lecteurs. Aussi je leur conseillerais de commencer par aller faire une petite visite au site suivant :

http://www.eionews.addr.com/psyops/plot_within_a_plot_part1.htm

Le 28 septembre 2001 - Cette fois, ils ont gagné ! Je crois qu'il est temps pour moi d'arrêter !

http://www.redmoonrising.com/bc12.htm

Je ne suis pas sûr d'avoir fait ce qu'il fallait, mais j'ai publié hier l'article suivant, juste avant le Shabbat. J'espérais qu'il suffirait à me protéger, et à protéger ma famille, du genre d'attaques que nous avons dû subir cette semaine. Le travail que je fais commence à prendre un tour vraiment vilain ! J'espère donc, en agissant ainsi, me protéger de nouveaux harcèlements, attaques et chantages, comme ceux que nous venons de subir dans notre famille la semaine dernière. Si j'attends que nos dirigeants nous disent la vérité, je dois aussi donner l'exemple dans ce domaine. Je ne suis sans doute pas parfait, mais, pour autant que je sache, je n'ai jamais fait de mal à un innocent, de toute ma vie. Pourtant, il y a des personnes dans ce pays qui menacent de maltraiter une famille innocente !

Cette fois, ils ont gagné ! Je crois qu'il est temps pour moi d'arrêter !

Les autorités ont gagné. Je crois qu'il est temps pour moi d'arrêter. La semaine dernière, j'ai rendu publics deux documents de la police, qui prouvaient sans l'ombre d'un doute que ce n'était pas Yigal Amir qui avait tiré les balles fatales qui ont tué Yitzhak Rabin. Depuis cette date, ma vie est devenue un enfer !

J'ai une fille qui a quelques problèmes de communication. Ma femme l'a emmenée dans un service municipal d'assistance scolaire, pour être conseillée. Puis nous sommes allés consulter une assistante sociale, pour discuter des causes possibles du problème de notre fille, et nous avons décidé d'un autre rendez-vous.

Dimanche, quand nous nous sommes rendus à ce rendez-vous, nous avons été stupéfaits de trouver une salle remplie de psychiatres, d'assistantes sociales, de directeurs d'établissements scolaires, et même d'une femme policier. Et l'inquisition a commencé !

Ils ont commencé par accuser ma femme de ne pas correctement nourrir, habiller et laver nos enfants, ce qui était totalement mensonger. Puis cela a été mon tour. Je fus accusé de cacher des armes chez moi, apparemment pour fomenter une insurrection ! Puis ils ont utilisé tous les trucs possibles pour m'obliger à confesser que je battais ma femme et mes enfants ! La femme policier était prête à me sauter dessus, dès que j'aurais dit la moindre chose tendant à confirmer leurs accusations. Mais je n'ai rien dit dans ce sens, aussi quitta-t-elle la réunion assez vite.

Ma femme et moi, nous étions stupéfaits, et nous nous demandions ce qui nous arrivait ! Je me suis réveillé quand l'une des assistantes sociales, dans un dernier sursaut désespéré, me dit : "Mais admettez-le donc, vous êtes le roi des paranos !"

Aujourd'hui, j'ai reçu un coup de téléphone d'un éducateur, qui m'a dit : "La réunion d'hier n'était pas du tout destinée à aider votre fille, mais à vous mettre définitivement hors circuit !"

J'ai trouvé les forces nécessaires pour intenter un procès en diffamation à la municipalité, et j'ai porté plainte dans les règles auprès des services compétents. Mais ma femme ne s'en est pas encore remise, et elle veut se séparer de moi. Elle ne peut plus supporter tous les ennuis que nous cause mon travail.

Toujours pendant la même semaine, un peu plus tard, nous avons reçu des lettres anonymes nous menaçant de révéler tout mon passé, si je continuais à diffuser les documents de la police. On me menaçait, en me disant qu'on allait faire couler ma famille avec moi.

Oui, j'ai un passé, et je suis prêt à le confesser intégralement.

Au cours des années 60, j'étais un hippie, et j'ai essayé de nombreuses drogues. Quand j'étais célibataire, j'ai passé un certain temps dans un dortoir pour jeunes gens, et j'ai eu l'occasion de commettre des excès sur le plan sexuel. J'ai même pratiqué le voyeurisme, et je buvais. Une fois, on m'a attrapé en train de voler des cigarettes dans un supermarché. Je me suis aussi embarqué dans certaines affaires qui ont fini par des faillites, et, même si je n'étais pas le seul à le faire, j'ai eu recours à la tromperie.

Mais tout cela est fini depuis longtemps. Je suis marié depuis longtemps, et les jours de la boisson et des excès sexuels sont aussi terminés depuis longtemps. Mais on m'a promis de ressortir tout cela si je continuais mes enquêtes !

C'est notre monde qui s'écroule, et j'aimerais croire que je joue un petit rôle en m'efforçant de préserver l'humanité des tyrans qui l'exploitent. J'aimerais croire que je rends justice à ma nation en dénonçant le meurtre de Rabin, comme en dénonçant ce qui se cache derrière ces Accords de "paix" d'Oslo. Mais trop, c'est trop !

Si je continue, je vais perdre ma famille, et mes enfants n'auront plus aucune paix, sans compter ma réputation. Peut-être que rien ne pourra consoler ma femme de l'humiliation qu'elle a subie cette semaine.

Que dois-je faire ?

 

(A suivre)