A152. Qui a assassiné Rabin ? (2)

 

Traduction d'extraits d'une série d'articles de Barry Chamish, journaliste et écrivain Israélien.

Les textes originaux peuvent être consultés aux adresses Internet indiquées au début et dans le cours de chaque article.

Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu qu’elle soit intégrale, et que les sources soient nommées.

Barry Chamish est un journaliste et auteur Israélien qui a effectué des recherches approfondies sur la corruption régnant au sein du gouvernement israélien. Il a osé révéler des faits que personne n'avait encore osé révéler. Après avoir écrit un grand nombre d'articles pour plus de 500 publications, sa carrière s'engagea, à partir de 1992, dans une direction inattendue. Il eut l'occasion de publier plusieurs best-sellers. L'un d'eux dénonçait la corruption du système politique israélien. Poursuivant ses recherches sur les causes de la criminalité observée dans ce système politique, il eut l'occasion de démontrer que la politique Israélienne était contrôlée par le Nouvel Ordre Mondial, et que le meurtre de Yitzhak Rabin avait en fait été commandité par des personnalités appartenant aux plus hautes autorités de l'Etat d'Israël. Nous avons décidé de traduire et de diffuser certains extraits importants d'une série d'articles publiés par Barry Chamish entre août 2000 et Mai 2002 sur le meurtre de Rabin. Notre objectif principal est d'attirer l'attention des Juifs francophones sur ce qui se passe réellement en Israël, et sur la profonde corruption du système politique israélien. Mais les Chrétiens francophones ne peuvent pas non plus ignorer ces vérités ! Tout ce qui concerne Israël doit les intéresser.

Le 12 octobre 2000 - Deux livres pour sauver notre nation !

http://www.redmoonrising.com/bc2.htm

Au cours de la semaine du 15 octobre, deux livres de Barry Chamish vont être publiés. Ces deux ouvrages expliquent avec rigueur et exactitude pour quelles raisons Israël est à présent en guerre, et pourquoi son gouvernement actuel ne peut pas la gagner.

1. "The Last Days of Israel" (Les derniers jours d'Israël)

(Zionist Book Club, Jerusalem)

En mai 1992, Shimon Peres adressa une lettre au Pape, dans laquelle il lui promettait que la vieille ville de Jérusalem serait placée sous contrôle des Etats-Unis avant 2001, et que le Vatican serait en charge des lieux saints. L'existence de cette lettre fut dévoilée par des organes de presse comme La Stampa, Haaretz et Chadashot. Selon l'intellectuel français Marek Halter, qui fut chargé de transmettre cette lettre au Pape, ce plan fut inclus dans les clauses secrètes de l'accord d'Oslo. Yasser Arafat donna son accord à l'internationalisation de Jérusalem, compte tenu du fait que les Nations Unies lui permettraient d'installer la capitale de son Etat Palestinien dans cette ville. Au cours des derniers mois, il fut de plus en plus clair pour Arafat qu'il ne pourrait obtenir Jérusalem, ce qui l'a incité à se lancer dans une terreur meurtrière.

Afin d'être certains que leur plan serait exécuté, les dirigeants du Nouvel Ordre Mondial ont veillé à mettre en place en Israël des dirigeants (Rabin, Netanyahu, Barak) formés et financés par une organisation basée en Amérique, nommée le CFR (Council On Foreign Relations). Quant à Shimon Peres, il est contrôlé par le gouvernement français et ses alliés du Vatican.

Toutefois, leur objectif est commun : instaurer un Nouvel Ordre Mondial sur les ruines de l'ordre ancien. L'année 2001 avait été choisie pour marquer le début du nouveau millénaire. L'entrée dans le Nouvel Ordre Mondial devait être assurée par une nouvelle guerre en Israël, guerre qui devrait provoquer une crise financière mondiale. L'affaire du Kosovo ne devait être qu'une répétition générale du conflit final, dont Jérusalem devait être l'enjeu.

Les maîtres d'Ehud Barak lui ont "conseillé" fortement de ne pas utiliser toute la puissance de l'armée d'Israël pour défendre sa nation, sous peine de subir même sort que Yitzhak Rabin.

2. "Who Murdered Yitzhak Rabin ?" (Qui a tué Yitzhak Rabin ?)

(Nouvelle édition, Brookline Publishers, Boston, USA)

Note de Parole de Vie : Barry Chamish nous a lui-même signalé que son livre "Qui a tué Yitzhak Rabin" a été publié par Francois-Xavier de Guibert à Paris en 1998. Ce livre est disponible sur amazon.fr, à l'adresse suivante : http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2868395937/qid%3D1023050295/171-5841785-8383410

Ce livre a déjà fait l'objet de sept éditions en un an en Israël. Il est en train de changer le cours de l'Histoire d'Israël. S'appuyant sur des rapports de justice et de police, ainsi que sur des rapports médicaux qu'il a réussi à se procurer, l'auteur prouve indiscutablement que Yigal Amir, le "meurtrier" de Rabin, condamné par la justice israélienne, n'a pas pu commettre ce meurtre. Dans cette nouvelle édition américaine, l'auteur désigne nommément l'auteur réel du meurtre de Rabin.

Le 20 octobre 1995, Rabin déclara qu'il en avait assez de cette "paix". Au cours d'une réunion orageuse qui s'est tenue au siège de l'ONU à New York, Rabin déclara à Clinton, à Ross et à Christopher (responsables de la politique américaine au Moyen-Orient), qu'il refusait désormais d'aller plus loin dans le "processus de paix". Rabin venait de signer son propre arrêt de mort, et il devait le savoir.

Une semaine à peine avant l'assassinat de Rabin, Shimon Peres et Yossi Beilin avaient signé à Paris l'accord Abu Dis, qui prévoyait la division de Jérusalem. Les Français ont saisi l'occasion pour donner leur feu vert à l'assassinat de Rabin, dans le but de faire accéder au pouvoir en Israël leur agent, Shimon Peres.

Cette nouvelle édition de "Qui a tué Yitzhak Rabin" souligne le rôle joué par Shimon Peres dans cette affaire, et prouve qu'un prétendu "processus de paix", qui n'était qu'un processus délibéré de guerre, avait été dès le départ fondé sur un meurtre délibéré.

Si vous voulez commander ces livres en anglais, téléphonez gratuitement au 1 877 RABINYY, pour le premier livre, et au 1 800 666 BOOK, pour le second, ou écrivez à brooklinebks@delphi.com

Dans le cas où vous mettriez en doute les méthodes et les conclusions de l'auteur, nous reproduisons ci-après l'un des chapitres de la nouvelle édition de "Qui a tué Yitzhak Rabin ?" :

La troisième blessure de Rabin finit enfin par être prouvée.

Novembre 1998. Cela faisait bien dix-huit mois que les dernières révélations sur l'assassinat de Rabin avaient été faites. Depuis cette date, certains indices sérieux avaient mis en lumière le côté politique de cette affaire. L'année précédente, le gouvernement avait publié certains éléments des conclusions de la Commission Shamgar, éléments qui incriminaient très sérieusement Avishai Raviv, accusé de crimes de provocation. Ces éléments avaient jusque-là étaient gardés secrets.

Deux mois plus tard, Benny Aharoni, un ancien activiste du Mouvement Eyal, avait signé sous serment un témoignage écrit, selon lequel il aurait, sur l'ordre de Raviv, téléphoné à une quarantaine de reporters pour leur communiquer ce message infâme : "Nous avons manqué Rabin, mais, la prochaine fois, nous l'aurons !". Ce message avait été diffusé bien avant que l'attentat contre Rabin ne soit annoncé par les médias israéliens.

En outre, le journaliste Adir Zik avait réuni des preuves accablantes contre le chef du Shabak (les services de renseignements généraux, appelé encore le Shin Bet), Carmi Gillon, accusé de complicité dans le meurtre de Rabin.

Mais tous les rapports médicaux, de police, et d'expertise légiste, continuaient à être gardés soigneusement secrets. Il semblait même que toutes les preuves que j'avais réunies, montrant que Yigal Amir n'avait pas pu tirer les balles qui ont tué Rabin, étaient les moins importantes de toutes celles qui existaient, mais qui étaient tenues secrètes ! Les preuves les plus flagrantes étaient représentées d'une part par le témoignage du Lieutenant de la police Baruch Gladstein, prouvant que les balles qui avaient tué Rabin avaient été tirées à bout portant, et, d'autre part, par le rapport du chirurgien, le Docteur Mordechai Guttman, qui décrivait une blessure dans la poitrine de Rabin, blessure causée par une balle qui était rentrée par-devant, et qui avait transpercé le poumon avant de fracasser les vertèbres D5 et D6.

Quand j'ai écrit mon livre, j'avais lu le rapport chirurgical complet du Docteur Guttman. Ce rapport décrivait bien trois blessures par balles. Alors que le rapport médical rendu public le 5 novembre ne faisait plus mention de la blessure dans la poitrine ni des vertèbres fracassées. Nous étions donc en présence de deux versions, le rapport écrit par le Docteur Guttman le soir du meurtre, et le rapport modifié publié plus tard, et signé par les Docteurs Guttman, Kluger et Hausner. Quand on a demandé au Docteur Guttman comment il expliquait les différences entre ces deux rapports, il a répondu qu'il s'était trompé, et qu'il avait confondu une blessure au niveau des côtes avec une blessure à la colonne vertébrale.

S'il est vrai que le Docteur Guttman n'a pas pu faire la différence entre les côtes et la colonne vertébrale, il devrait, selon un médecin qui assistait à l'une de mes conférences, être radié pour toujours de l'ordre des médecins ! Toutefois, un autre médecin a accordé au Docteur Guttman le bénéfice du doute, en disant que si la balle avait fracassé les vertèbres à la jonction des côtes et de la colonne vertébrale, une telle erreur était possible et compréhensible.

Le problème, c'est que nous n'avions aucune description fiable de l'état dans lequel se trouvait Yitzhak Rabin avant que les médecins le prennent en charge, et après qu'il ait été opéré. La mention faite par le Docteur Guttman d'une blessure dans la poitrine n'était pas replacée dans son contexte d'ensemble. On a préféré considérer son "erreur" comme une "petite bizarrerie", dont on a jugé bon de ne pas tenir compte.

Au début du mois de décembre, le cinéaste américain Peter Goldman est venu en Israël, avec l'intention de rassembler des éléments lui permettant de justifier un appel de fonds qu'il se proposait de lancer, pour tourner un documentaire complet à partir des faits exposés dans mon livre. Je lui ai donné tous mes contacts qu'il ne connaissait pas. Nous avions un contact en commun, mais je lui ai conseillé de ne pas le visiter, car ce serait une perte de temps. J'avais rencontré ce contact un an et demi auparavant, et je lui avais téléphoné deux fois par la suite. Mais cela n'avait servi à rien. Ce contact ne m'avait fourni aucune preuve nouvelle. Toutefois, Peter Goldman décida tout de même de le rencontrer, et il eut bien raison de suivre son instinct.

Quelques heures avant de quitter Israël, Peter Goldman me présenta trois documents nouveaux. Je compris aussitôt qu'ils représentaient les éléments manquants du puzzle. Nous disposions à présent d'une reconstitution complète de tout ce qui était arrivé à Rabin dans l'hôpital Ichilov.

Le premier document faisait état du premier diagnostic visuel réalisé par le Docteur Guttman. Hâtivement écrit en anglais, ce diagnostic mentionnait : "BPB Abdomen et poitrine", c'est-à-dire "Blessure Par Balle à l'abdomen et à la poitrine".

Quand je vis le mot "poitrine", je crus avoir enfin trouvé la vérité. Rabin avait été admis à l'hôpital avec une blessure dans la poitrine. Or Amir n'avait pas atteint Rabin de face, puisqu'il lui avait tiré dans le dos. L'affaire était close. Il fallait que je change mon livre. Cela semblait prouver qu'on avait tiré sur Rabin dans la voiture, avant de le conduire à l'hôpital, et qu'on lui avait tiré une balle de face.

Toutefois, quelques jours plus tard, deux experts m'ont redonné raison. Une blessure dans la poitrine peut en effet correspondre à une balle tirée dans le dos, qui traverse toute la poitrine avant de ressortir par-devant.

Le deuxième document était bien plus détaillé. Il commençait par la description du tout premier examen du corps de Rabin et établissait de manière indiscutable dans quel état il se trouvait avant d'être placé sur la table d'opération.

Le troisième document était le compte-rendu de l'opération.

A présent, nous n'étions plus obligés de dépendre du document officiel publié le 5 novembre, pour comprendre la cause de la mort de Rabin ! Je disposais dorénavant du détail de toute l'histoire. Elle était contenue dans les rapports suivants :

  1. Le premier diagnostic visuel.
  2. Le tout premier examen corporel, avant l'opération.
  3. Le rapport de la procédure chirurgicale.
  4. Le compte-rendu de l'opération.
  5. Le rapport modifié qui avait été rendu public.

Au moment où j'avais achevé mon livre, je disposais des documents 3 et 5. Quatre mois après la parution du livre, je prenais connaissance des documents 1, 2 et 4. A mon grand soulagement, ces documents confirmaient complètement ma thèse. Ces documents, quoique courts, sont étonnamment compliqués et fourmillent d'indications qui peuvent être interprétés de diverses manières. Toutefois, l'une de ces informations ne peut pas être mal interprétée : la blessure mentionnée dans la poitrine de Rabin par le Docteur Guttman, lors de son premier diagnostic visuel, ne peut absolument pas être confondue avec celle que le Docteur Guttman signale à la dernière page de son rapport sur la procédure chirurgicale.

Je rappelle que le Docteur Guttman a opéré une blessure qui partait du lobe supérieur du poumon droit, au point d'entrée d'une balle qui a poursuivi sa course en direction des vertèbres. Cette balle est sortie du poumon en laissant un orifice d'environ 2 à 3 centimètres, avant de fracasser les vertèbres D5 et D6. Cette blessure est la dernière subie par Rabin.

Voici à présent dans quel état Rabin se trouvait quand il a été admis à l'hôpital. D'après le tout premier examen corporel, dont je disposais à présent, la blessure se trouvant sur la poitrine de Rabin avait été causée par "une balle entrée dans le dos, au milieu de l'omoplate droite, balle qui a traversé toute la poitrine jusqu'à un point situé juste au-dessous du sein droit". Il est impossible que le Docteur Guttman ait pu confondre les côtes et la colonne vertébrale, parce que cette balle s'était logée au milieu des côtes, aussi loin que possible de leur attache à la colonne vertébrale.

Un médecin m'a fourni une explication détaillée des blessures, en ayant la bonne idée de les commenter sur une grande reproduction du squelette. Dans le document 3, selon son rapport de la procédure chirurgicale, il est dit que le Docteur Guttman a commencé à opérer la blessure du dos. Et Rabin réagit positivement. Son pouls se met à battre à 130, et sa pression sanguine augmente. Puis, sans explication, son pouls redescend à 60, ainsi que sa pression sanguine, et tous les signes vitaux disparaissent du moniteur. C'est alors que le Docteur Guttman commence soudain à opérer une blessure frontale, celle qui a causé la destruction des vertèbres.

Le médecin qui m'a fourni l'explication m'a dit : "C'est comme si cette nouvelle blessure arrivait de nulle part. Les organes vitaux de Rabin cessent de fonctionner, et l'on a recours à une autre procédure. Il n'y avait aucune raison de commencer une nouvelle opération, à moins qu'il y ait eu une autre blessure entre temps !"

Le médecin s'est ensuite efforcé d'imaginer le trajet qu'aurait pu effectuer une seule balle qui aurait causé à la fois la blessure partant du dos, et la blessure partant du poumon droit, mais il était impossible de faire correspondre ces blessures. Pour qu'une seule balle puisse causer tous les dégâts mentionnés dans les documents 1, 2 et 3, il aurait fallu qu'elle suive le trajet suivant : Tout d'abord, Amir aurait dû tirer sur Rabin presque de côté, et pas franchement dans le dos, ce qui n'a pas été le cas. La balle aurait dû rentrer en plein milieu de l'omoplate droite, traverser le lobe supérieur du poumon droit, puis changer brusquement de direction pour aller fracasser les vertèbres 5 et 6, qui se trouvent au milieu du dos. Elle aurait ensuite dû revenir en arrière, entrer à nouveau dans le poumon droit, en ressortir, pour aller se loger juste au-dessous du sein droit !

Et mon médecin de conclure : "Si cela avait été le cas, et j'ajoute que cela n'a presque certainement pas été le cas, pourquoi a-t-on d'abord diagnostiqué une blessure en ligne droite depuis l'omoplate jusqu'au sein droit ? Et pourquoi le Docteur Guttman n'a-t-il pas mentionné deux perforations supplémentaires du poumon ? Même si une seule balle avait causé ces deux blessures, il appartenait au chirurgien de décrire et d'expliquer complètement les lésions".

Finalement, ces documents révèlent bien l'existence de trois blessures distinctes. Les deux premières blessures, visibles sur la poitrine et à l'abdomen, ont été causées avant l'admission de Rabin à l'hôpital. La troisième blessure, frontale, lui a nécessairement été infligée après son entrée à l'hôpital.

La balle qui a causé la seconde blessure a traversé l'abdomen en entrant par le flanc droit. A ce propos, le Docteur Guttman a omis de remarquer un autre détail important, dont nous allons reparler plus loin.

Examinons à présent le document 4, qui nous raconte des choses étonnantes ! L'opération est alors terminée, et l'équipe chirurgicale rédige ses conclusions, en cette soirée très dense en événements !

Quelle équipe talentueuse ! Tous ses membres étaient des Chefs de Service. Le Docteur Guttman n'était plus le témoin unique. Certes, c'est lui qui rédige les conclusions, mais il est assisté par les Docteurs Kluger et Yaacovitz, par le Docteur Ostrovski, anesthésiste, et par les infirmières Evelyne et Svetlana, cette dernière co-signant le rapport. Tous confirment par écrit les conclusions du Docteur Guttman.

Commençons par l'élément le plus simple. Le rapport précise les heures exactes de tous les événements de cette soirée. Rabin a été admis à 22 heures. Il était sur la table d'opération à 22h05, et sous anesthésie à 22h10. L'opération a commencé à 22h15, et s'est terminée à 23h30. Le problème, c'est que la mort de Rabin a été officiellement annoncée à 23h20. Nous en déduirons pour le moment que la pendule de la salle d'opération n'était pas juste.

Le problème réel vient d'ailleurs. Au début d'une page, le rédacteur confirme les conclusions de laboratoire du Lieutenant de la police Gladstein, qui avait remarqué que Rabin avait reçu des balles tirées à bout portant, ou à très courte distance. Le rapport 1 avait précisé que Rabin avait été admis avec des blessures par balles à la poitrine et à l'abdomen. Au rapport 4, des blessures nouvelles ont été ajoutées. Les blessures principales restent celles de la poitrine et de l'abdomen. Mais, à présent, quatre autres blessures secondaires sont ajoutées, et mentionnées en anglais. Il s'agit :

C'est le Docteur Guttman qui a lui-même ajouté les points d'interrogation et d'exclamation. Ceci semble souligner l'importance de cette blessure, indiquant que c'est elle qui a été la cause finale de la mort de Rabin. C'est tout au moins ce qu'un médecin militaire, ainsi qu'un autre médecin, m'ont indiqué. La lacération de la rate et le choc hémorragique sont probablement des blessures internes causées par la balle reçue dans le flanc gauche.

Toutefois, ce sont la première et la dernière blessure qui posent un grave problème, comme l'un de ces médecins me l'a expliqué :

"Tout d'abord, il faut comprendre que si ces blessures n'ont pas été causées par deux balles distinctes, ce document ouvre la voie à de nombreuses interprétations. Et il est nécessaire de poser certaines questions très gênantes !

"Parlons de la blessure secondaire par balle au poumon droit. Pour quelle raison les médecins l'auraient-ils mentionnée ici ? Ils ont décrit une blessure principale à la poitrine, qui a touché le poumon. Il est très rare qu'une blessure par balle dans la poitrine ne touche pas le poumon. Pour quelle raison les chirurgiens mentionnent-ils dans leur rapport final une blessure secondaire par balle au poumon droit ? S'ils la mentionnent à cet endroit, ne faut-il pas en conclure qu'elle a été causée par une nouvelle balle ? Sinon, on ne voit pas pourquoi il est fait mention d'une nouvelle blessure secondaire par balle au poumon droit !"

La Commission Shamgar a eu connaissance de tous ces rapports. Elle a posé les questions que nous venons de poser. On lui a répondu que la blessure secondaire au poumon droit avait été causée par la balle qui était entrée par le flanc gauche, qui avait lacéré la rate et traversé l'estomac, avant de se loger dans le poumon droit. C'est la version officielle acceptée par le gouvernement israélien, et acceptée aussi par les juges, lors du procès de Yigal Amir.

Toutefois, le médecin que j'ai consulté a noté un fait qui semble avoir été quelque peu négligé par la Commission Shamgar. Pour qu'une balle tirée dans le flanc gauche atteigne le poumon droit, elle doit d'abord traverser le poumon gauche et, très probablement aussi, le cœur. Si les médecins ont pris autant de peine pour noter une blessure secondaire au poumon droit, pourquoi n'ont-ils pas remarqué les nécessaires blessures correspondantes au poumon gauche ?"

Reste le problème qui est le plus important de tous, celui du choc vertébral. Rappelez-vous que le médecin pathologiste de l'Etat, le Docteur Yehuda Hiss, a opéré une autopsie partielle de Rabin, après que l'équipe du Docteur Guttman eut achevé son travail. Il n'a relevé aucun dommage à la colonne vertébrale ! C'est sur les bases de ses conclusions que la Commission Shamgar et les juges du procès de Yigal Amir ont conclu que Rabin n'avait subi aucun dommage à la colonne vertébrale. Enfin, rappelez-vous que nous disposons d'un film d'amateur de l'attentat. Ce film montre très clairement que Rabin a continué à marcher vers sa voiture après les coups de feu tirés par Yigal Amir, ce qui lui aurait été impossible si ses vertèbres D5 et D6 avaient été fracassées, comme le Docteur Guttman l'avait indiqué par ailleurs.

D'ailleurs, le Docteur Guttman n'est pas le seul à avoir signalé une blessure à la moelle épinière. Ce sont aussi les cinq autres membres de son équipe. Ne serait-il pas possible de les faire tous comparaître en justice, pour leur demander pour quelle raison ils ont accepté de signer un rapport attestant que Rabin était mort à la suite d'un choc vertébral, alors que le gouvernement d'Israël, le Ministère de la Justice, et les tribunaux, ont reconnu officiellement qu'il n'y avait aucune blessure à la colonne vertébrale ?

J'ai demandé au médecin si un "choc vertébral" pouvait être causé par quelque chose d'autre qu'une fracture des vertèbres ou une rupture de la moelle épinière. Je pensais qu'un choc sévère ou une grave contusion aurait pu provoquer ce que l'on appelle un "choc vertébral". Il m'a répondu : "C'est hors de question ! Médicalement, un "choc vertébral" est un traumatisme qui ne peut résulter que d'une fracture vertébrale, ou d'une rupture de la moelle épinière. Il faut une fracture vertébrale ou une rupture de la moelle épinière, pour que l'on puisse employer le terme de "choc vertébral". Il n'y a pas d'autre définition de cette expression".

Ce médecin a fait aussi une remarque capitale : "Quand le patient a été admis à l'hôpital, les médecins n'ont diagnostiqué aucun symptôme de "choc vertébral". Cela peut arriver, mais c'est difficile à comprendre ! C'est l'un des premiers signes que les médecins cherchent à vérifier, quand il y a une blessure par balle dans la poitrine. Et c'est très facile à diagnostiquer. Quand la moelle épinière ou les nerfs adjacents sont sectionnés, le sang cesse d'être pompé naturellement, et descend dans le bas du corps par gravité. Dans ce cas, normalement, le haut du corps est pâle et le bas du corps rouge. La victime avait été touchée à 21h45 et examinée à 22h05. Vingt minutes après avoir été touchée à la colonne vertébrale, la victime aurait dû clairement présenter les symptômes d'un choc vertébral, qui aurait dû être détecté et diagnostiqué".

Le médecin hésitait à me dire ce que j'aurais aimé qu'il me dise, et qui aurait confirmé ce que j'avais pris de longs mois à prouver. Il hésitait à me dire qu'il n'y avait qu'une seule conclusion possible à tous ces éléments, c'est qu'ils démontraient qu'on avait tiré une troisième balle sur Rabin, après son admission à l'hôpital Ichilov. Mais il m'a dit : "Si je ne connaissais pas l'identité de la victime, ni les circonstances de sa mort, je pense que j'aurais dû conclure que le patient avait subi une nouvelle blessure après son admission à l'hôpital. Mais je vous conseille de mettre plutôt l'accent sur les points les plus forts de votre argumentation, c'est-à-dire sur le fait que le Docteur Guttman a signalé deux blessures distinctes dans la poitrine, et qu'il est inconcevable que Rabin n'ait eu aucun dommage à la colonne vertébrale. Les six membres de l'équipe chirurgicale étaient trop compétents pour s'être tous trompés à ce sujet !"

Nous y voilà donc ! Il est certain que Rabin a reçu une balle qui lui a été tirée dans la poitrine, par-devant, balle qui lui a occasionné un choc vertébral. Il est également certain que Yigal Amir n'a pas pu, physiquement, tirer une telle balle.

Mais il existe une autre confirmation, encore plus importante que la simple description des blessures dans les rapports médicaux. Je raconte dans mon livre un épisode qui m'a été rapporté par Zeev Barcella, rédacteur en chef du plus important journal en langue russe en Israël, Vesti. Le lendemain de l'assassinat, il reçut un appel téléphonique d'une infirmière en chirurgie, d'origine russe. Elle lui dit : "Les médias mentent à propos des blessures de Rabin. Je les ai vues. Sa colonne vertébrale était fracassée, alors qu'ils disent qu'il n'avait rien à cet endroit". Une heure et demie après, l'infirmière rappelait Barcella. Il se rappelait très bien que sa voix exprimait la crainte. Elle lui dit : "Je ne vous ai jamais appelé, et vous ne savez pas qui je suis !" Puis elle raccrocha.

Les nouveaux documents qui m'ont été montrés révélaient de nouveaux noms, ceux des personnes qui se trouvaient présentes ce soir-là. Il y avait le prénom de l'une des infirmières, Svetlana, qui avait co-signé le rapport chirurgical. En recherchant l'information sur les autres documents que je possédais, je pus découvrir son nom de famille. Il s'agissait de Svetlana Shlimovitz. J'ai retrouvé son numéro de téléphone. Je me suis présenté à elle le mieux que j'ai pu, et nous avons eu la courte conversation suivante :

Et elle raccrocha. Ce que m'avait raconté Barcella était vrai. Tout ce que je raconte dans mon livre est vrai. J'avais vu juste dès le début.

 

Extrait d'une revue des livres de Barry Chamish, faite par Diane Morgan, Rédactrice en Chef aux USA.

http://www.redmoonrising.com/bc4.htm

Premier livre : "Qui a tué Rabin ?" - Livre de Barry Chamish.

"Etant Américaine et non-Juive, j'avais considéré l'assassinat du Premier Ministre Yitzhak Rabin comme une nouvelle perte tragique d'un acteur potentiel important dans le processus de paix au Moyen-Orient, et j'en étais restée là.

"Puis Barry Chamish nous a soumis son livre, pour que nous en fassions la revue. Je sujet m'a tellement intéressée que j'ai décidé de faire la revue de son livre moi-même, au lieu de la confier à un membre de mon personnel.

"J'ignorais complètement qu'il y avait, ou qu'il y avait eu, une controverse au sujet de l'assassinat de Rabin. Ce que j'ai découvert dans ce livre, rempli de faits et de détails circonstanciés, fait plus que jeter le doute sur les "explications officielles" publiées au sujet de cet assassinat.

"Ce qui m'a le plus étonnée, c'est ce que j'ai appris sur le système judiciaire israélien ! Avant d'avoir lu le livre de Barry Chamish, j'ignorais tout des procédures judiciaires en vigueur en Israël. En bonne Américaine, je croyais naïvement que le système judiciaire israélien fonctionnait à peu près comme le système judiciaire américain.

"Très surprise, et même choquée, j'étais tellement intriguée que je n'ai pas pu m'empêcher de lire ce livre d'une seule traite ! Du début à la fin, Barry entraîne le lecteur dans les méandres de ce complot. Il a réussi à permettre à une lectrice comme moi de comprendre clairement ce qui se passe en Israël, ainsi que le système gouvernemental et les factions en présence. Tous ceux qui veulent mieux comprendre Israël apprécieront certainement le travail intensif fourni par l'auteur, comme celui qui a été effectué par certains de ses concitoyens.

"Je salue son courage, comme le courage de tous ces braves qui, malgré les conséquences fatales qu'ils peuvent subir, n'ont pas hésité à mettre au grand jour tout ce que révèle ce livre. Si l'objectif de Barry était de pousser les lecteurs à douter des "faits" officiels avancés pour expliquer cet assassinat, il y est parvenu. S'il voulait intéresser suffisamment le public pour le pousser à discuter activement de ce sujet, il y est aussi parvenu. S'il voulait pousser dans leurs retranchements ceux qui ont étouffé cette affaire, et parvenir à faire ouvrir une nouvelle enquête, il y serait parvenu en Amérique. Mais est-ce que l'opinion publique israélienne va accepter d'agir dans ce sens ? C'est une tout autre question ! Si elle reste passive, j'espère que Barry va continuer son combat pour que la justice entre en action.

"Je veux encourager tous ceux qui s'intéressent à l'actualité à lire ce livre, ainsi que tous ceux qui sont si souvent déçus par notre système judiciaire et par ses imperfections. Ce livre modifiera certainement la façon de penser de nombreux lecteurs.

"A la lumière des événements actuels en Israël et en Palestine, le livre de Barry Chamish arrive à point nommé ! Merci à tous ceux qui ont dû se battre pour mettre en lumière toutes ces informations ! J'espère très sincèrement que la justice aura le dernier mot, ainsi que la paix".

 

Second livre : "Les derniers jours d'Israël" - Livre de Barry Chamish.

"Il a encore réussi ! Barry vient d'écrire un nouveau livre très provocant, rempli de faits et d'analyses sérieuses. Il accuse de manière très convaincante tous ceux qui sont impliqués dans le meurtre de Yitzhak Rabin, et dévoile leur identité. Il ne se contente pas d'expliquer tout ce qui concerne le meurtre, mais il nous parle de tout ce qui s'est passé depuis qu'il a publié son premier livre, "Qui a tué Yitzhak Rabin ?"

"Ce livre m'a complètement absorbée. Je n'ai pas pu m'en détacher. Pourtant, cette période de congés était particulièrement chargée pour moi. Quand j'ai reçu son livre, l'une des premières pensées qui m'a traversée fut : "Comment peut-il être encore vivant ?" Son dossier est tellement solide, et il y a déjà eu tellement de meurtres pour tenter de couvrir cet assassinat, que je me suis posée des questions sur la sécurité de Chamish. En vérité, il n'a pas hésité à mettre en cause sa sécurité personnelle, ainsi que celle de sa famille, comme le prouvent les problèmes qu'il a rencontrés.

"Ce livre m'a rappelé des choses que j'avais oubliées depuis longtemps, concernant le CFR (Council on Foreign Relations) et la Commission Trilatérale. Je ne m'en étais plus occupée depuis longtemps. J'ai donc décidé de faire de nouvelles recherches sur ces thèmes, ce qui m'a permis de considérer toutes ces informations d'une manière beaucoup plus mûre. J'ai ainsi pu comprendre bien plus de choses qu'auparavant.

"Pour être objective, je dirai que j'ai passé une bonne partie de ma journée à effectuer ces recherches. Certes, il y a encore beaucoup de fanatiques, surtout dans la droite religieuse, qui s'expriment sur ces sujets. Mais, en écartant ces derniers, je suis parvenue à comprendre les arguments et les conclusions de Barry Chamish.

Je vous encourage tous à garder l'esprit ouvert et à lire les livres de Chamish, comme les autres ouvrages qui ont mis en lumière tous les faits concernant l'assassinat de Yitzhak Rabin.

J'ai invité Chamish à tenir une rubrique sur notre site, et je vous invite à consacrer régulièrement quelques minutes à lire ce qu'il veut bien partager avec nous".

Visitez le site de Barry Chamish  : http://www.redmoonrising.com/chamish.htm

"Les derniers jours d'Israël" est disponible en anglais sur le site www.dandelion.com

 

(A suivre)