Plusieurs moyens de contrôle mental ont été testées par la CIA dans le cadre de MK Ultra:
hypnose, LSD, radiations, électrochocs, psychologie, psychiatrie, sociologie, anthropologie, graphologie, substances, harcèlement, appareils paramilitaires150 sous-projets différents ont été financés dans le cadre de ce programme pour plusieurs millions de dollars. En 1972, Richard Helms, directeur de la CIA ordonne la destruction des archives du projet. Mais certains documents déclassifiés et témoignages permettent de toucher du doigt l'horreur de MKULTRA. Une audition du sénat américain effectuée en 1977 a été rendue publique. Voici quelques éléments tirés de ce rapport officiel.I.G. Report on MKULTRA, 1963, p4
« Le directeur adjoint de la CIA a révélé que 86 universités et institutions avaient participé à un large projet de tests et d'expérimentations qui incluait des tests de médicaments cachés sur des sujets non-volontaires de toutes les catégories sociales, hautes et basses, américains et étrangers. Plusieurs de ces tests consistaient à administrer du LSD sur des sujets ignorants dans diverses situations sociales. Au moins une mort fut enregistrée, celle du Dr. Olson est due à ces activités. L'Agence a elle-même reconnu que ces expériences n'avaient pas de valeur scientifique. Les agents qui faisaient le suivi n'étaient pas des observateurs scientifiques compétents. »Sénateur Kennedy.
Sénat des États-Unis, le 3 août 1977
COMITÉ SUR LE RENSEIGNEMENT,
SOUS-COMITÉ SUR LA SANTÉ
Un autre document officiel déclassifié fait référence à l'étude d'un assortiment de substances chimiques qui altèrent l'esprit :
- Substances et méthodes physiques produisant l'amnésie des événements se déroulant avant et pendant leur utilisation
- Substances altérant la personnalité de telle façon que la tendance du sujet à devenir dépendante d'une autre personne est augmentée.
- Substances provoquant un raisonnement illogique et une impulsivité au point que le sujet se discréditera en public.
- Substances augmentant les capacités mentales et les capacités de perception.
- Substances empêchant ou contrariant les effets toxiques de l'alcool.
- Substances augmentant les effets toxiques de l'alcool.
- Substances produisant les signes et symptômes de maladies connues de façon réversible, pouvant être ainsi utilisées pour simuler les maladies, etc.
- Substances rendant la persuasion de l'hypnose plus facile ou qui augmentent son utilité.
- Substances renforçant les capacités de l'individu à supporter privation, torture et coercition pendant un interrogatoire ou lavage de cerveau.
- Méthodes physiques pour produire choc et confusion sur de longues périodes et susceptibles d'être utilisées de façon furtive.
- Substances provoquant des incapacités physiques comme paralysie des jambes, anémie aigüe, priapisme, etc.
- Substance produisant une euphorie « pure », sans « redescente ».
- Substances causant une telle confusion mentale que l'individu sous son influence lors d'un interrogatoire trouvera difficile de soutenir une histoire fabriquée.
- Substances qui font baisser l'ambition et l'efficacité générale de l'homme lorsqu'administrées en quantités indétectables.
- Substances qui provoquent faiblesse et distorsion visuelle ou auditive, de préférence sans effets permanents.
- Pilule assommante qui peut être administrée subrepticement dans la nourriture, les boissons, les cigarettes, ou sous forme d'aérosol, etc., qui peuvent être utilisées en toute sécurité, provoquent une amnésie maximum, et qui pourraient convenir à certains types d'agents sur une base ad hoc.
- Substances qui peuvent être administrées subrepticement par les voies supérieures, et qui en très petites quantités rendent impossible toute activité physique.
Projet MONARCH
Dans les années 50, l’opération Artichaut (Artichoke) consistait à expérimenter des méthodes de lavage de cerveau sur des êtres humains.L’opération Artichoke, menée par la CIA dans les années 50, était destinée à tester les limites de la volonté humaine afin de contraindre des agents soviétiques, par exemple, à révéler leurs secrets. Les victimes étaient droguées, hypnotisées et torturées. Mais les choses ont parfois mal tourné et certains cobayes sont morts.
Frank Olson, l’un des scientifiques de la CIA impliqués dans l’opération, s’est tué en novembre 1953 en tombant de la fenêtre d’un hôtel new-yorkais. La version officielle a conclu à un suicide. Mais lorsque son fils, plus de quarante ans après les faits, a demandé à ce que le corps soit exhumé et autopsié, il est apparu que le biologiste avait vraisemblablement été victime d’un assassinat…
Egmont R. Koch et Michael Wech ont enquêté sur les circonstances de la mort de Frank Olson et sur ses activités au sein de la CIA, qui l’ont notamment amené à tester des armes biologiques telles que l’anthrax. Pour la première fois, des témoins lèvent le voile sur ces expériences ultrasecrètes, et les films amateurs et diapositives réalisés par Frank Olson au cours des dernières années de sa vie donnent un aperçu fascinant de l’univers des services secrets américains pendant la guerre froide.
L'original de ce document est consultable sur le site web d'ARTE-TV, enquête sur la CIA.
Rappelons au passage que le "chrétien" George Bush (père) était directeur de la CIA. Peut on être sincèrement chrétien (disciple de Jésus-Christ) et patron d'une telle organisation?