Qu’est-ce que cette maladie de Lyme, qui avance masquée et provoque des symptômes empruntés à d’autres maladies graves comme Alzheimer ? ... seul un lourd traitement d’antibiotiques permet de la débusquer et de l’empêcher de nuire davantage. Sinon, elle continue à se dissimuler derrière des noms terrifiants comme schizophrénie, Parkinson, dépression, troubles bipolaires, infarctus, méningite, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, et même... autisme. La borréliose de Lyme chronique fait partie des causes possibles de maladies graves comme la sclérose en plaques, Alzheimer, Parkinson...
Pour le Pr Luc Montagnier, découvreur du virus du sida, « certaines maladies dites psychiatriques sont d’origine infectieuse ». Alors, avant de diagnostiquer une de ces lourdes pathologies, pourquoi ne pas commencer par un traitement antibiotique qui éliminerait d’emblée la forme chronique de la maladie de Lyme ? Le Pr Montagnier parle de « pandémie du XXIe siècle ». ..le fléau actuel commence en 1972, aux Etats-Unis, à Old Lyme, Lyme et East Haddam, des villages du Connecticut, quand une épidémie d’arthrite alerte la population.
Assia Salve, 45 ans, évoque son chemin de croix : .. Mon cardiologue, qui a entendu parler de la maladie de Lyme, me dirige vers le Pr Christian Perronne du CHU de Garches, un des meilleurs spécialistes mondiaux de la maladie de Lyme... C’est ainsi que j’apprends que les tests de dépistage de la borréliose sont faussés en France. J’ai dû les envoyer dans la seule clinique spécialisée d’Europe, le Centre de la borréliose d’Augsbourg (BCA), en Allemagne ! Je démarre un traitement antibiotique .. Miracle, en dix-neuf jours, je ne ressens plus la fatigue écrasante. ..
« La vérité sur la maladie de Lyme » par le Professeur Christian Perronne, chez Odile Jacob.
Pourquoi, en 1972, les habitants de trois villages du Connecticut ont-ils été les premiers touchés par la maladie de Lyme ? Parce qu’ils se situent à quelques encablures de Plum Island, une ancienne base de l’armée américaine ? Celle-ci est pourtant fermée depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais, dès 1949, le gouvernement américain y établit un laboratoire de recherches sur les maladies animales, à l’époque où l’URSS et les Etats-Unis se livrent une guerre scientifique. Dans le cadre de l’opération secrète du programme Paperclip – l’exfiltration de 2 000 savants nazis – la CIA fait venir un bactériologiste, Erich Traub, qui a sévi sous le IIIe Reich. Le plan militaire américain aurait été de lancer une guerre bactériologique dirigée sur les animaux de l’Union soviétique pour la neutraliser en affamant ses habitants.Dans son laboratoire de Plum Island, Erich Traub aurait infecté des bovins, des chevaux et des porcs avec le virus de la fièvre aphteuse. Mais un revirement a lieu, les Etats-Unis préférant utiliser des armes plus conventionnelles contre l’URSS. L’île est alors utilisée par le ministère de l’Agriculture qui y poursuivra des recherches moins belliqueuses. Erich Traub rentre en Allemagne en 1953. Mais un avocat de Long Island, Michael Carroll, sort un best-seller, « Lab 257 », en 2004, où il affirme qu’Erich Traub aurait aussi manipulé des tiques en décuplant leurs quantités de « Borrelia » afin de les rendre plus contagieuses. Les tiques se seraient échappées de l’île, notamment sur les oiseaux migrateurs qui viennent nicher tout près... des trois villages du Connecticut.
Si le traitement antibiotique ne marche pas toujours, c’est parce que parasites et virus se mêlent aux bactéries transmises par les insectes, dont les tiques... [le malheur c'est que] les spécialistes de ces maladies ont empêché la participation de malades volontaires à ces études car “c’était du charlatanisme” ! Ainsi, les médecins libéraux ne doivent plus prescrire d’antibiotiques dans les “cas douteux”, sinon ils risquent la radiation du conseil de l’ordre. C’est le cas du Dr Bottero à Nyons, un des premiers en France à soulager des enfants autistes et des schizophrènes. La borréliose de Lyme chronique fait partie des causes possibles de maladies graves comme la sclérose en plaques, Alzheimer, Parkinson... Il y a plus de 800 symptômes dus aux borrélies. En France, personne n’est au courant du lien entre Alzheimer et la borréliose... Pourtant, une équipe de Philadelphie vient encore de démontrer le lien entre certaines formes d’Alzheimer et les borrélies. Le problème ? La borréliose de Lyme n’est pas la seule coupable. Non. Mais j’affirme que la plupart des maladies chroniques dites “inflammatoires”, “auto-immunes” ou “dégénératives” ont une composante infectieuse. C’est elle qui déclenche ou entretient la maladie. Comment les victimes peuvent-elles échapper à l’errance médicale ?
Devant un érythème migrant, il faut exiger de son médecin une prescription d’antibiotiques avec la dose officielle (4 grammes d’amoxicilline par jour pendant deux ou trois semaines).
Pour les formes avancées de la maladie, la seule méthode de diagnostic fiable est un traitement d’épreuve : si l’antibiotique agit, c’est qu’il y a infection. Si les tests sanguins ne détectent pas toujours ces bactéries, les médecins français ne peuvent donc pas donner d’anti-infectieux. Or, ce n’est pas le cas de l’autre côté de nos frontières... En France, les maladies chroniques sont diagnostiquées par leurs symptômes. On n’en recherche pas les causes. Or, beaucoup de maladies se recoupent. J’ai eu un patient diagnostiqué polyarthrite rhumatoïde à Nantes et sclérose en plaques à Angers ! La borréliose de Lyme peut simuler ces deux maladies. N’y a-t-il pas de tests fiables en France pour détecter la borréliose et les infections associées ? Seulement chez les vétérinaires. Mais on n’a pas le droit d’appliquer ces tests à l’humain.