C.S. Lewis

Comment expliquer que les Chroniques de Narnia soient recommandées par les fabricants de Donjons & Dragons et soient vendues dans les librairies esotériques?

En fait, C. S. Lewis est fortement estimé parmi ceux qui sont impliqués dans l'occultisme. Par exemple la communauté Nouvel Age "Perelandra" a choisi son nom a partir du titre du livre de C.S. Lewis.

Mais alors pourquoi certains chrétiens recommandent ils Lewis? Qui était il vraiment?

Brève biographie de Clive Staples Lewis (1898-1963)

d'après http://www.eleves.ens.fr/home/sray/cslewis/bio.html Remarque: la famille Carnegie est fortement impliquée dans la mise en place du "Nouvel Ordre Mondial" (gouvernement mondial de l'Antichrist). D'après le site elbakin.net, à la fin de sa vie C.S. Lewis s'est converti au catholiscisme sous l'influence de son ami Tolkien.

Les Inklings

Les trois plus proches amis de C. S. Lewis après sa conversion sont des occultistes: Tolkien, Barfield et Charles Williams.
  1. En particulier, Charles Williams (anglican comme C.S. Lewis) était membre du groupe luciférien "the Golden Dawn" ("l'Aube Dorée").
    Pour mémoire, l'Anglais Aleister Crowley (1875 - 1947), considéré comme le « père du Satanisme moderne », est l'un des plus célèbres initiés de cette "Golden Dawn". Nombre des oeuvres de Charles Williams reflètent cette appartenance et traitent de Pierre philosophale, hermétisme, tarot, nécromancie, Graal, fantômes, sorcellerie,...

    Voici ce qu'écrit un critique littéraire au sujet du livre "La guerre du Graal" de Charles Williams:

    Un "thriller métaphysique" ! Une oeuvre d'imagination, reposant sur une authentique expérience du surnaturel qui est pour l'auteur tout aussi naturel que notre train-train quotidien... Charles Williams, né à Londres en 1886 fut l'ami de C.S. Lewis et J.R.R. Tolkien. Initié à la Golden Dawn qui regroupa des membres aussi remarquable que ... l'auteur de Dracula, .. les écrivains fantastiques .. dont on connaît l'influence sur Lovecraft (NDLR: auteur de livres "d'horreur fantastique"). ; L'auteur écrivit aussi des poèmes inspirés du Cycle d'Arthur...
    source: Liberlir

    Remarque: la quête du Graal, le retour du roi Arthur, .. sont des thèmes très prisés par les occultistes. Pour eux ils représentent leur (anti) Christ.

  2. Owen Barfield fut un ami proche de Lewis de 1919 jusqu'à la mort de Lewis en 1963. Lewis a par exemple dedicacé son premier livre, "The Allegory of Love", en 1936, au "plus sage et le meilleur de mes maîtres non officiels". Il a aussi dedicacé la première des Chroniques de Narnia la fille de son ami. Barfield était un théosophe!! (mouvement occulte animé par H.P. Blavatsky, à l'origine du "Nouvel age").
    Plus précisément, Owen Barfield était anthroposophe, une branche de la théosophie (fondateur: l'occultiste Rudolph Steiner, un proche d'Adolph Hitler)

  3. Tolkien croyait à la réincarnation et a inclus cette doctrine dans le Seigneur des Anneaux (Sorcier Gandalf).
Les Inklings croyaient, comme Platon et les gnostiques que les mythes enseignaient des "vérités spirituelles" et que les mythes pre-Chrétiens préfiguraient et convergaient vers le christianisme.

Ils incluaient l'ancien Testament dans ces "mythes" et ne croyaient pas aux récits de la Genèse. Ils étaient évolutionistes.

"j'ai le respect le plus profond pour les mythes païens, et encore plus pour les mythes de l'Ecriture sainte"
Lewis, Problem of Pain, p.71

Théologie de C.S. Lewis

Avant sa conversion à la religion anglicane Lewis était théosophe (références). A-t-il quitté ce mouvement?. Il semble avoir conservé plusieurs croyances de ce mouvement occulte:

Site web

Un site consacré à C.S. Lewis est http://www.aslan.demon.co.uk/
La juxtaposition des termes "demon" et "aslan" constitue une bonne introduction.

L'auteur du site est un developpeur de "Warhammer" (un jeu de rôle occulte).

Le site demon.co.uk qui héberge ce site sur C.S. Lewis, héberge aussi la fédération païenne (sorcellerie Wicca) et des sites qui promeuvent l'œcuménisme pagano-chrétien...

Ce site fait partie de l'anneau (webring) "Inklings" (d'après le nom de la fraternité dont les membres fondateurs sont C.S. Lewis, J.R.R. Tolkien, Charles Williams et Owen Barfield).

voici quelques sites web membres du webring "Inklings": Faculté des études elfiques, le Dragon Pub, les montagnes de Cristal, club des Chrétien fans de science fiction et contes...

Narnia

La plupart des personnages décrits comme "bons" dans ces livres de Narnia sont en réalité associés à la sorcellerie, à la mythologie, ou aux mystères magiques de Norse.
Exemples:
Bacchus
D'après l'Encyclopédie Hachette
Bacchus (ou Dionysos) est le Dieu du Vin, de la Fécondité de la nature et du Délire mystique. On le représente accompagné d'un cortège bruyant de satyres, de bacchantes (ou ménades) et de Silène (un vieillard grotesque et ventru, souvent représenté en état d'ébriété, porté par un âne). Initiateur des extases délirantes, bon vivant, gai luron, Bacchus pouvait également également se montrer enragé, cruel jusqu'au paroxysme. C'est pourquoi son culte s'exprimait par des processions champêtres, dans le délire des fêtes orgiaques (bacchanales) comme dans le silence de cérémonies macabres ou des mystères rituels qui se propagèrent dans tout le monde antique. Au cours d'orgies mystiques, les participants aux festivités dyonisiaques atteignaient un tel paroxysme dans l'extase qu'ils s'identifiaient au jeune dieu sur terre. Elles furent interdites en 186 av. J-C en raison des désordres et des dangers de subversion qu'elles suscitaient. Bacchus devint le dieu de la luxure et de l'orgie permanente.
A comparer à ce que Lewis nous dit dans "Le Prince Caspian" où il nous décrit une bacchanale à laquelle les enfants sont invités à se joindre après avoir enlevé leurs habits "superflus". Tous les éléments sont là: présence de Bacchus, du vin, des ménades, de Silène avec son âne, de la frénésie qui gagne progressivement les participants. Tout est décrit avec un érotisme dissimulé. On nage en pleine blasphème: c'est Aslan (le "Christ" de cette histoire) qui entraine les enfants dans la bacchanale!

Le "Faune" qui guide Lucy (livre l'armoire magique)
"A partir de la taille il était comme un homme mais ses jambes avaient la forme de celles d'un chèvre.. il avait des sabots de chèvre.. une queue.. il avait une barbe courte et pointue et .. deux cornes sur son front."
C'est la représentation traditionnelle du Dieu Pan ... alias Satan.

Dans Narnia Tome 1 on trouve cette phrase: "Illumination subite de points lumineux dont les voix sont dirigées par la voix principale: la voix basse, la voix de la terre" (p115)

"Narnia, Narnia, Narnia, réveille-toi. Aime. Pense. Parle." Fin du chapitre 9 du tome 1

Un des thèmes principaux de l'occultisme du nouvel age est "l'éveil de Gaïa", la terre personnifiée en déesse. Les "points lumineux" quidés par "la voix principale" est un thème théosophe (ils représentent les initiés en contact avec Lucifer).

Remarque: il est toujours dangereux de présenter la magie comme similaire à la puissance miraculeuse du Saint-Esprit.

Aslan

Le héro de la série des chroniques de Narnia est "Aslan", un lion censé représenter le Christ.

Il se trouve que "Aslan" désigne une divinité de la mythologie "Allerienne" (Allerian gods). Aslan y est le fils des divinités Ioannes (a trois faces) et Diane (reine du Ciel, déesse de la guerre).

Aslan
un logo de la fédération païenne (fédération hébergée sur demon.co.uk)

Aslan
Aslan est aussi le titre de plusieurs albums de musique "gothique" (dans l'orbite du néo-satanisme). Cf illustration ci-dessus contenant aussi le symbole occulte "Lazy 8"

Exemples de pages satanistes ou gothiques utilisant le nom Aslan dans leurs titres:
http://www.myspace.com/angeltreadstudios
http://www.gothtronic.com/?page=23&action=reviews

Aslan est un nom de démon sur certains sites comme:

http://tana.mattwilson.org/attic/1999/

Il y a même un éditeur Nouvel age qui a choisi le nom "Aslan Publishing"... Pour les anglophones voici quelques citations édifiantes de C.S. Lewis:

The thing which I have called for convenience the Tao, and which others may call Natural Law or Traditional Morality or the First Principles of Practical Reason or the First Platitudes, is not one among a series of possible systems of value. It is the sole source of all value judgements. . . . The effort to refute it and raise a new system of value in its place is self-contradictory.

C. S. Lewis, The Abolition of Man (New York: MacMillan Publishing Co., 1947), pp. 93-121.

This great principle of morality is common to all of the great religions:
In early Hinduism that conduct in men which can be called good consists in conformity to, or almost participation in, the Rta--that great ritual or pattern of nature and supernature which is revealed alike in the cosmic order, the moral virtues, and the ceremonial of the temple. Righteousness, correctness, order, the Rta, is constantly identified with satya or truth, correspondence to reality. As Plato said that the Good was "beyond existence" and Wordsworth that through virtue the stars were strong, so the Indian masters say that the gods themselves are born of the Rta and obey it. The Chinese also speak of a great thing (the greatest thing) called the Tao. It is the reality beyond all predicates, the abyss that was before the Creator Himself. It is Nature, it is the Way, the Road. It is the Way in which the universe goes on, the Way in which things everlastingly emerge, stilly and tranquilly, into space and time. It is also the Way which every man should tread in imitation of that cosmic and supercosmic progression, conforming all activities to that great exemplar. "In ritual," say the Analects, "it is harmony with Nature that is prized." The ancient Jews likewise praise the Law as being "true." p27-29

Que les païens peuvent "appartenir au Christ sans le savoir" est une hérésie destructive (Mere christianity, pp 176-177), de même que sa déclaration que le "Christ accomplit le paganisme et le judaïsme..." (réflexions sur les psaumes, p.129). Il a également cru que le livre de Job n'est pas "historique" (réflexions sur les psaumes, pp 110), que la bible contient des "erreurs" (pp 110, 112) et n'est pas divinement inspirée (Inklings, p. 175).

C.S. Lewis parle du sacrement béni, ils ne l'entendent pas. Quand Lewis parle des prières de l'église, ils ne l'entendent pas. Quand Lewis parle de la confession auriculaire, qu'il a pratiquée, ils ne l'entendent pas.

Drôle de "soupe". Il y a une page qui dénonce le message occulte que C.S. Lewis utilise dans les chroniques de Narnia sur le site "Balaam Ass": http://www.balaams-ass.com/journal/housechu/narnia.htm (en anglais).
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