Film la passion et Opus Dei

Pour quelle raison Mel Gibson a-t-il donc décidé d'étaler une telle brutalité, alors qu'il affirme avoir suivi de près les Evangiles ? La raison essentielle est sans doute qu'il a subi la forte influence de l'Opus Dei, cette société secrète et mystique de la religion Catholique. Lisez ceci :

"Le lundi suivant, le 8 décembre, Fête de l'Immaculée Conception, Dziwisz (le secrétaire personnel du Pape), a reçu les quatre personnalités qui devaient présenter le film au Pape. Il y avait là Steve McEveety, le producteur Américain du film, et son épouse, Jan Michelini, l'assistant réalisateur de Mel Gibson, ainsi que son père Alberto. Jan et Alberto Michelini sont tous deux membres de l'Opus Dei" (Opus Dei Awareness Network, www.odan.org/media_passion.htm ). D'après la même source, Joaquin Navarro-Valls, nommé par le pape Directeur de l'Office de Presse du Vatican, est également membre de l'Opus Dei.

L'Opus Dei est une société secrète Catholique (surnommée par ses détracteurs la "sainte Mafia") qui a des pratiques très mystiques et occultes.

Le Monde Diplomatique [appartenance à l'Opus Dei de Hervé Gaymard] nous apprend que …

le mouvement cultive le secret depuis ses origines. Dans les constitutions (secrètes) rédigées en 1950, l'article 191 précise : " Que les membres numéraires et surnuméraires sachent bien qu'ils devront toujours observer un silence prudent quant aux noms des autres associés ; et qu'ils ne devront jamais révéler à quiconque qu'ils appartiennent eux-mêmes à l'Opus Dei. "

Les membres de l'Opus Dei pratiquent régulièrement des exercices d'auto-flagellation et d'automutilation. Ils emploient ces méthodes pour "mortifier la chair". Deux de ces méthodes peuvent avoir exercé une influence sur le film sanglant de Mel Gibson (la Passion):

1. Le cilice, sorte de chaîne munie de petites pointes, que l'on porte autour de la taille. Les membres de l'Opus Dei doivent porter la cilice chaque jour au moins pendant deux heures. En général, les membres de l'Opus Dei sont très réticents à admettre qu'ils portent le cilice. C'est une mortification très pénible, qui laisse la marque de petits trous sur la peau.
   

2. La discipline, fouet muni de cordes. Pour les membres de l'Opus Dei, ce fouet doit être appliqué sur le dos ou les fesses une fois par semaine. Les membres de l'Opus Dei doivent demander la permission de l'utiliser plus souvent, ce que beaucoup d'entre eux font. Jose Maria Escriva, le fondateur de l'Opus Dei (récemment "béatifié par Jean-Paul II) employait la discipline avec tellement de zèle qu'il aspergeait de sang les murs de sa salle de bains ! Même si le cilice et la discipline sont considérés par l'Eglise Catholique comme des formes acceptables de pénitence, il faut admettre que les membres de l'Opus Dei, en ayant recours de façon systématique à ces méthodes, ne sont pas des gens ordinaires. En fait, ils ne sont pas libres.

Voici, en passant, quelques citations extraites des écrits du fondateur de l'Opus Dei, Jose Maria Escriva de Balaguer:

• "Votre corps est votre ennemi et un ennemi de la gloire de Dieu, car il est un ennemi de votre sanctification, pourquoi le traiter avec tant de ménagement?" (Ibid, p. 227)
• "Que la douleur soit bénie ! Que la douleur soit aimée ! Que la douleur soit sanctifiée ! Que la douleur soit glorifiée !" ("Le Chemin", page 208 de l'édition américaine).
• "Renoncez à vous-mêmes ! Il est tellement beau d'être une victime !" (Ibid., page 175).

Est-ce pour cette raison que "La Passion" est un film aussi terriblement sanguinolent ?

Le Seigneur, dans la description des Evangiles qu'Il a inspirés, n'a pas jugé bon de faire un tel étalage de sang, de chairs sanguinolentes et d'organes lacérés et dénudés.

(Note: ce film est interdit aux enfants, les chrétiens sont appelés par le Seigneur Jésus à devenir comme des enfants: si ce n'est pas bon pour des enfants, est ce profitable à des chrétiens? à méditer!)

En mettant l'accent sur les souffrances physiques subies par Jésus de la part des hommes, on rate l'essentiel.

Si Jésus n'avait souffert que dans son corps, de la part des hommes, il ne serait pas bien différent d'autres victimes de la folie humaine.
S'arrêter aux trois premières heures de la croix et aux quelques heures qui ont précédé revient à amputer l'œuvre de Christ de l'essentiel, car mettre en lumière la culpabilité de la créature qui rejette violemment son Créateur ne sauve personne. Elle pose seulement, le sûr et divin diagnostic de notre culpabilité !

Il fallait aussi que le Christ passât par trois autres heures, les trois heures de ténèbres. Là, il ne souffrit plus de la part des hommes mais bien de Dieu !

Il a été frappé à notre place, nous dit l'Ecriture. Dieu n'a pas épargné son propre Fils, il a fait tomber sur lui le châtiment qui devait nous atteindre.

Aucun homme n'a connu cela, et c'est ici toute la différence avec ceux dont nous parlions plus haut. D'autres ont souffert dans leur corps et dans leur âme, mais cela s'arrête là. Un seul pouvait et a voulu s'avancer volontairement vers la coupe de la colère de Dieu contre le péché, contre nos innombrables péchés. Un seul pouvait boire cette coupe jusqu'à la lie et expier tous ceux-ci, jusqu'au dernier. Car Jésus n'est pas seulement l'homme de bien, le prophète, le maître qui enseigne, il est aussi Dieu le Fils, et c'est là le mystère et la puissance de l'incarnation de Dieu, de la plénitude divine qui s'abaisse jusqu'à notre humanité, à part le péché.

Je terminerai en disant brièvement que c'est Jésus qui s'est livré volontairement à notre place, à votre place. Il savait à l'avance ce qui allait se dérouler et il n'a pas reculé devant son sacrifice sanglant à la croix, malgré tout ce qui lui en coûterait. Certes, Satan s'est servi d'instruments pour ses vils desseins. Tant les juifs qui consentaient à sa mort que l'autorité romaine et ses exécuteurs sont coupables d'aveuglement. C'est pourquoi Dieu demandera leur pardon et non leur extermination ! Juifs et nations ont été englobés dans la désobéissance, dans la rébellion, dans le rejet de Christ, afin que Dieu puisse faire grâce à tous. Les hommes sont tous coupables, qu'ils l'acceptent ou non, et le pardon de Jésus-Christ vivant et ressuscité est aujourd'hui offert à tous .